Le tambour du Coderc – 17 août 2013 samedi 17 août 2013

Le Tambour du Coderc Chaque semaine retrouvez sur Périblog les anecdotes collectées par Alain Bernard lors de son marché sur les places centrales de Périgueux

Les épices craignent-elles le caca de pigeon ?

Après les énigmes posées la semaine dernière, revenons au petit jeu des questions-réponses du marché, en cette mi-août qui voit déjà les vacances décliner un peu.

  1. Les épices les plus fines craignent-elles un ennemi particulièrement redoutable ?
    Réponse : lorsqu’à la Clautre, samedi dernier, j’ai voulu prendre en photo Christine Choron (« comme le professeur », précise-t-elle) et ses cent épices exotiques de Chine, du Guatémala, d'Égypte ou du Maroc, elle m’a expliqué qu’elle ne les met à l’air que le strict minimum de temps : elle redoute comme la peste les déjections de pigeons qui pourraient tomber du ciel !

    Entre Castillonnès où elle vit, Saint-Astier le jeudi, la Clautre le samedi et Rouffignac le dimanche, elle fournit depuis sept ans des clients fidèles aussi bien pour la table que pour des médications traditionnelles. Mais pas encore, que je sache, les Musiques épicées de Sainte-Aulaye…
    Christine Choron est une habituée de la Clautre chaque samedi - PériblogChristine Choron est une habituée de la Clautre chaque samedi 2013 © Alain Bernard
  2. Les Américains éprouveraient-ils un faible pour le bergerac ?
    Le vignoble du bergerac affiche parfois comme un complexe à l’égard de son cousin bordelais : qu’on se rappelle seulement le slogan qui a jadis fleuri sur « le 2e vignoble d’Aquitaine ». Pourtant, Frédéric de Monner, du Château Sanxet, qui partage ses démonstrations entre la boucherie Julliard (ex-Mazières) rue des Chaînes et l’Espace du 6e sens place Saint-Silain, a apprécié le passage d’Emma.

    Emma, cette Américaine de Pennsylvanie qui vit à Tours avec le Périgourdin Julien Schmidt, instituteur et musicien, s’est montrée particulièrement curieuse à l’égard du bergerac, brandissant à chaque dégustation son verre avec conviction. Frédéric de Monner espère qu’elle va revenir bientôt !
    Emma entre Alain et Julien Schmidt – le père et le fils – et Frédéric de Monner, bouteille à la main - PériblogEmma entre Alain et Julien Schmidt — le père et le fils — et Frédéric de Monner, bouteille à la main 2013 © Alain Bernard
  3. Le piéton, même en zone piétonnière, est-il un mort en sursis ?
    Samedi dernier, à la mi-journée, tel un diable sorti de sa boîte, un conducteur (pour ne pas dire un pilote !) de quad s’est mis à rouler sur les trottoirs et à slalomer sur la rue de la République. Stupéfaction chez les agents municipaux gardant les jardinières qui matérialisaient l’interdiction de passer en ce jour de marché.

    Comme un passant lui faisait une remarque, le « quad-man » le traita de « gros porc » avant, sur une maxi-pétarade, de lui faire un doigt d’honneur et de conclure par un tonitruant « Je m’en bats les c…. »

    Si certains acteurs de la circulation font si peu de cas des zones piétonnières, alors on peut se demander l’intérêt de gros chantiers comme celui de la rue Chancelier-de-l’Hôpital. Une voie jusqu’ici plus connue sans doute pour sa boîte « La Régence » que pour la sécurité de son macadam…

    Pourtant, la riveraine Lucette Breil, qui travaille depuis 37 ans à la vénérable mercerie Poil-de-Carotte, se réjouit : « Quand les travaux seront achevés fin septembre, on aura une rue merveilleuse ! » Encore heureux qu’elle ne travaille pas dans un magasin de quads…
    Lucette Breil travaille depuis 37 ans rue Chancelier-de-l’Hôpital bientôt piétonnière - PériblogLucette Breil travaille depuis 37 ans rue Chancelier-de-l’Hôpital bientôt piétonnière 2013 © Alain Bernard
  4. Un marché comme le Coderc peut-il accueillir des troupes de cirque sans que les clients soient pris pour des clowns ?
    En route pour le Festival du spectacle de rue à Aurillac, une petite troupe de Blois (lassée éventuellement de la vie de château en Touraine ?) vient de faire halte au Coderc . Pour jouer au marché, rue Condé…

    Il s’agit de cinq jeunes Français et d’une Allemande offrant jonglage, musique et même… salon de thé itinérant, d’où le nom de Caravane Thé Atrale — fallait y penser !
    « Viens voir les comédiens, viens voir les magiciens… », comme chantait Charles Aznavour. Ici, près du café Errel - Périblog« Viens voir les comédiens, viens voir les magiciens… », comme chantait Charles Aznavour. Ici, près du café Errel 2013 © Alain Bernard
  5. Qu’est-ce qui peut faire rire aux éclats la nouvelle pâtissière de la halle du Coderc ?
    À vrai dire, il aurait fallu être à l’écoute – bien indiscrète — de la conversation que l’on devine entre une cliente et Anne Tricot , juste installée au Coderc. Elle a en effet ouvert, il y a à peine plus d’une quinzaine de jours, une petite boulangerie-pâtisserie à la halle, fonctionnant mercredi, vendredi, samedi et dimanche.

    Loïc et Anne Tricot avaient repris auparavant la maison Mesnard, rue Louis-Blanc. Son ancien titulaire, qui n’a plus à se lever aux aurores comme jadis, poursuit on le sait une carrière dans la variété avec les 3-Jacques
    Anne Tricot rit de bon cœur et on lui souhaite un chiffre d’affaires… croissant ! - PériblogAnne Tricot rit de bon cœur et on lui souhaite un chiffre d’affaires… croissant ! 2013 © Alain Bernard

Auteur Alain Bernard


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