Jimmy Carpenter et les Nola's po Boys - MNOP 2013 mardi 23 juillet 2013

Blues à la Douze

Pour écouter du jazz dimanche soir, nous avions pour choix celui de nous rendre à Hautefort ou bien à La Douze. Bien plus près de mon lieu de résidence, j'ai choisi le village qui a fait le buzz le 12/12/2012 à 12h12 : Hautefort... non, La Douze naturellement. Ah ! humour, quand tu nous tiens.

Une audience clairsemée à La Douze pour le spectacle de Jimmy Carpenter et les Nola's po BoysUne audience clairsemée à La Douze pour le spectacle de Jimmy Carpenter et les Nola's po Boys. (de g. à d. sur la scène) Roland Dubois, Julien Dubois, Jimmy Carpenter, Éric Boréave et Pierre Cherbero 21 juillet 2013 © William Lesourd
Un clip vidéo de 8 minutes montrant Jimmy Carpenter et les Nola's po Boys à la Douze dans le cadre du Festival MNOP 2013 21 juillet 2013 © William Lesourd

Au bout de 18 kilomètres environ, je croisais plusieurs voitures qui me lançaient des appels de phare. Ayant une petite expérience de la route, je doutais que ces clins d'œil étaient là juste pour m'indiquer la proximité du village.

Je me suis garé avant la halle auprès de laquelle se trouve un café-restaurant où je me suis joint, le verre à la main, à une joyeuse compagnie de femmes et d'hommes trapus parlant ce qui ressemblait à une logorrhée faite de français et surtout de portugais.

En face de moi, se trouvait la fourgonnette des gendarmes... et là, se trouvait aussi, s'activant comme une passionnée de la loi, la plus jolie gendarmette qu'il m'ait été permis de voir. Après avoir observé son douzième contrôle routier, sans me lasser un instant de ses charmantes manières envers les occupants de véhicules sélectionnés sur le volet, et de son trémoussement si sexy dans son pantalon bleu nuit et ses rangers lacés haut, je me suis dirigé vers le Centre de loisirs.

J'ai été surpris de voir une table dans le passage où deux jeunes gens m'ont prélevé, pour me laisser entrer, la somme modique de trois euros. Lorsque MNOP (Musique de la Nouvelle Orléans en Périgord) était à Périgueux (P voulant alors dire Périgueux), mis à part le grand spectacle au parc Gamenson, c'était toujours gratuit. Mais bon, trois euros ne nous obligent quand même pas à casser la tirelire...

Jimmy Carpenter à La Douze, FranceJimmy Carpenter à La Douze, France 21 juillet 2013 © William Lesourd

Il y avait peu de monde avant que les organisateurs de la soirée et Jimmy Carpenter et les Nola's po Boys s'en revinrent de dîner dans mon café. Il n'y en eu guère plus après quand l'orchestre s'est mis à jouer.

Étrangement, on avait installé la scène sous le préau, dont les piliers nous bloquaient en partie la vue. Cet arrangement gâcha un peu mon plaisir.

Mesdames et messieurs les organisateurs, pensez aux photographes... la même chose aux musiciens à qui je conseillerais de ranger le barda qui apparaît souvent sur scène et de garer leur van hors du champ de notre objectif. On vient pour le son, mais l'apparence compte aussi. Demandez à Johnny.

Mais ne laissez pas ces critiques vous détourner de concerts qui valent malgré tout le déplacement. Jimmy Carpenter ou Brother Tyrone pour ne nommer que deux des invités cette année, sont des pointures extraordinaires.

On regrettera — moi en tout cas, je regretterai toujours — le départ du MNOP de Périgueux que d'aucuns imputeront, selon leurs amitiés et tendance politique, à l'intransigeance de la mairie qui aurait préféré mettre ses sous dans CLAP (Culture, loisirs et animations à Périgueux) au programme souvent plus élitiste ou à celle des organisateurs du festival qui se seraient montrés trop gourmands. On constate maintenant que les uns comme les autres auraient dû se montrer plus conciliants, car ce sont les habitants de Périgueux et ses visiteurs (voire même les musiciens et les interprètes dans certains cas), qui, à la fin, pâtissent de ce triste état des choses.

Suis parti, un rien dépité, non sans une dernière pensée pour ma gendarmette et une autre pour ma carte grise qu'il me faut vite mettre à jour. J'aime ma ville et je sens, quoi qu'en disent les musiciens eux-mêmes, que des événements organisés dans des villages comme celui-ci, surtout s'ils ont été pauvrement promus, ne sont pas entièrement à la hauteur des groupes qui s'y produisent. Cela est dit avec tout le respect que je dois à Jean-Claude Vibien, le dynamique maire de La Douze qui aura fait de son mieux.

À l'heure où vous lirez ceci, Jimmy Carpenter et les Nola's po Boys se seront produits de nouveau ce mardi soir à Castel Peyssard à Périgueux. On se rapproche du parc Gamenson, mais les jardins d'un château auront-ils attiré autant d'audience populaire même si c'était gratuit, que l'aurait fait un lieu public comme Gamenson  (environ 3 000 spectateurs en 2011) ?

Première expérience donc pour MNOP dans ces jardins, où on n'a pas dit dans le flyer si l'on pouvait amener son panier de pique-nique. Il est vrai que Castel Peyssard est doté d'un restaurant. Attendons de voir le lendemain ce qu'en auront pensé les critiques dont, malgré deux ou trois sollicitations reçues ces derniers jours pour assister au concert, je ne ferai pas partie.

Auteur William Lesourd

voir le site officiel du MNOP ] [ voir un article datant de 2011 sur l'arrêt de MNOP à Périgueux ]

[ voir notre reportage sur La Douze, le 12/12/2012 à 12h12 ] [ voir une vue aérienne et panoramique de La Douze ] [ voir un clip vidéo de Brother Tyrone à Périgueux lors du MNOP 2011 ]

Debout, Jean-Claude Vibien et assise, Mathilde Cramotte immortalisent l'évènementDebout, Jean-Claude Vibien et assise, Mathilde Cramotte immortalisent l'événement 21 juillet 2013 © William Lesourd
Les Scouts étaient là et ont animé la soirée à leur manièreLes Scouts étaient là et ont animé la soirée à leur manière 21 juillet 2013 © William Lesourd
Jimmy Carpenter et les Nola's po BoysJimmy Carpenter et les Nola's po Boys 21 juillet 2013 © William Lesourd

Dans le village de La Douze...


L'église Saint-Pierre-ès-Liens, gothique, XVe­XVIe siècle, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1927 L'église Saint-Pierre-ès-Liens, gothique, XVe‑XVIe siècle, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1927 21 juillet 2013 © William Lesourd
La plus intéressante des quatre chapelles dans la nef. La chapelle de Narbonne. Elle fut très longtemps le tombeau de Pierre d'Abzac, Archevêque de NarbonneLa plus intéressante des quatre chapelles dans la nef. La chapelle de Narbonne. Elle fut très longtemps le tombeau de Pierre d'Abzac, Archevêque de Narbonne 21 juillet 2013 © William Lesourd
Souvent dans les villages on trouve une maison avec sur son mur ce type de tableau fait de carrelage en céramique peintSouvent dans les villages on trouve une maison avec sur son mur ce type de tableau fait de carrelage en céramique peint 21 juillet 2013 © William Lesourd

Libellés : , , , , , , , ,

Pour commenter les billets, veuillez cliquer sur le bouton rouge ci-dessous à droite ↓
Les commentaires, analyses et autres opinions qui paraissent dans Périblog, n'engagent que leur auteur.







Commentaire de Anonymous Anonyme , le 26 juillet 2013 à 12:41  

On peut toujours regretter à l'infini les concerts de Gamenson qui étaient efficivement payants sauf pour quelques privilégiés ou porteurs de carte de presse.... quoiqu'il en soit cette année nous avons offert (car gratuits) 2 concerts à Périgueux et le public était au rendez vous..... pour ce qui est du bazar sur scène ou autres véhicules dans le champ des photographes, désolé mais ces sont nos outils de travail qui doivent être à proximité et c'est au talent des photographes de ne pas capter ces objets parasites dans leur objectif, en quelques 45 ans de scène je n'ai jamais entendu ce genre de réflexion. Cordialement. Roll Dubois/Nola's Po Boys

 

Découvrez (ou redécouvrez) Périgueux capitale administrative de la Dordogne à travers les archives de Périblog