Le tambour du Coderc – 31 août 2013 samedi 31 août 2013

Le Tambour du Coderc Chaque semaine retrouvez sur Périblog les anecdotes collectées par Alain Bernard lors de son marché sur les places centrales de Périgueux

Et toujours les questions-réponses du marché…

Et voici, en cette fin août, quelques questions que l’on peut encore se poser à propos du marché…

  1. Quelle est la longueur du bazar de Favard (tiens, ça rime  !), ce magasin à roulettes qui le mercredi place Bugeaud — le mardi au Bugue, le jeudi à Saint-Astier, le vendredi à Ribérac et le samedi à Thiviers — propose tabliers, paniers, fleurs artificielles, jouets, mercerie, etc.  bref des milliers d’articles ?
    Sa longueur est de 12, 50 mètres. Également spécialiste de machines à coudre (il racheta, rue Wilson, le commerce de Jean Rousselle), Philippe Favard a repris depuis les années 80 le Bazar de Chancelade de Maurice Delteil (aux célèbres shorts) et épousé Marie-Claude Gélin, de la famille de « Aux mille articles ». Ce bazar roulant, qu’il stationne à Antonne, c’est sa vie… et aussi celle de bien des ménagères encore !
    PériblogUn camion-magasin hérité de toute une tradition rurale 2013 © Alain Bernard
  2. Huile sur toile. Les oliviers ne sont pas loin… mais où  ?
    À deux pas du marché, rue de la Clarté, à la galerie Kathédrale. Là, parmi la douzaine d’artistes que le galeriste (et lui-même artiste) Frédéric Chenivesse a sélectionnés pour sa collection permanente, on trouve Vittore, peintre de la Provence, qui a immortalisé cette récolte d’oliviers…
    PériblogFrédéric Chenivesse pause devant un tableau de Vittore aux couleurs de Provence 2013 © Alain Bernard
  3. Peut-on acheter du bison chez un boucher du marché  ?
    Pas vraiment. Mieux vaut par exemple se rendre à l’élevage de Miallet. Mais l’actualité autour de cet animal mythique depuis Cro-Magnon jusqu’au Far West, c’est en ce moment, à l’entrée des Eyzies, côté Périgueux, l’érection d’une maquette de bison de 6 mètres sur 4, en contre-plaqué marine.

    Son initiateur, Michel Martinet, artiste eyzicois parti aux Canaries, souhaite ainsi doter sa ville d’un repère historique et touristique. Réponse le 28 septembre, à la présentation de la maquette aux élus et à l’architecte des bâtiments de France.
    PériblogLa maquette au pied des falaises, près de l’embarcadère des kayaks 2013 © Alain Bernard
    PériblogLe Bison de Cro-magnon 2013 © Pascal Labory
  4. Telle mère, tel fils  : cet adage peut-il s’appliquer au marché  ?
    Oui, au moins dans le cas de Fabrice Chapron qui, après avoir travaillé avec sa mère fromagère Mimi Thieullent depuis 1989, conduit désormais ce magasin ambulant aux marchés de Tocane le lundi, de Saint-Astier le jeudi et de Vergt le vendredi. Sous la même enseigne « La Ferme périgourdin » que la maison… mère  !
    PériblogFabrice Chapron entre fromage et pâtisserie 2013 © Alain Bernard
  5. Peut-on trouver des oignons ailleurs que sur le marché  ?
    PériblogLes oignons, c’est bien entendu du jazz, mais aussi des natures mortes 2013 © Alain Bernard
    Parfaitement. Il faut pour cela revenir à la galerie déjà évoquée plus haut. Jean-Claude Viroulaud a peint trois oignons d’un réalisme rare, dans l’esprit de natures mortes de l’école flamande allié à un art subtil du trompe-l’œil.

Auteur Alain Bernard


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Commentaire de Anonymous GRMSP , le 31 août 2013 à 10:09  

Les oignons dont parle Alain BERNARD dans PERIBLOG, cette semaine, sont d’un réalisme à faire pleurer. Je suis allé les voir et... pas une larme!
j’en ai cherché la cause.....
Jusqu’à ce que je me rende compte que, dans son article, Alain BERNARD en donnait la cause : “ils sont en trompe l’œil”, donc inoffensifs.
Dès lors rien n’empêche de les admirer, de les caresser des yeux, de les consommer, de les adorer (il existe une secte des adorateurs de l’oignon qui serait, surement, bien aise de les acquérir, tant ils semblent réels. Mais, sont-ils seulement abonnés à PERIBLOG?), de les couper en 4, de les faire frire et même, pour notre plus grand plaisir de les faire revenir.
En bref, ces oignons,... c’est le pied !
G.G.

 

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