Alain Bernard au fil de l'Isle - échos 27 AOÛT 2013 jeudi 29 août 2013

Au fil de l'Isle Chaque semaine retrouvez sur Périblog les échos, les chroniques ou d'autres textes rédigés par Alain Bernard

La meilleure des boulangeries

Le jour de gloire est arrivé pour Yoann Grellety, le jeune boulanger de Cubjac qui, parmi les 84 professionnels retenus par M6, va apparaître ce jeudi à 17 h 35 dans l’émission « La meilleure boulangerie de France ».

Yoann Grellety, le boulanger (en blanc à d.), et Philippe Mesuron, le Masterchef. Cette photo et les deux suivantes sont le travail de Catherine Lambert qui fut photographe au Figaro Madame 2013 © Catherine Lambert

Comme dit son complice de Cubjac le Masterchef Philippe Mesuron, «  dans ce village, nous faisons vraiment bouger les choses… même si on ne nous reconnaît encore guère localement ! »

Philippe Mesuron et Yoann Grellety s'enfarinent 2013 © Catherine Lambert

Philippe Mesuron et Yoann Grellety, le boulanger de Cubjac 2013 © Catherine Lambert

Autre gars de la… farine, David Racine, ex-boulanger à Trélissac et sur la place du Coderc, vient d’ouvrir le Fournil du Privilège au Bas-Toulon avec une spécialité : la « Victor », baguette lancée pour les cent ans de la minoterie charentaise Méchain. Certains l’appellent Victor…

Enfin, à Agonac, Sylvain Nouaillane, 24 ans, ex-ouvrier boulanger à Périgueux, fils d'ébéniste (on est loin du fameux adage « Tel père, tel fils »), ouvre le 31 août sa boulangerie avec l’aide de sa famille. Il prend ainsi le relais du boulanger Philippe Bonnefond partant à la retraite.

David Racine, au Bas-Toulon, les bras chargés de «  Victor  » 2013 © Alain Bernard

Jappeloup à Bourdeilles

C'est ce jeudi 29 août qu'a lieu, en présence de Pierre Durand, médaille d'or aux JO de Séoul, la soirée Jappeloup comprenant: à 18 h 30 la cavalcade Mario Luraschi sur les promenades de Bourdeilles, à 20 h 30 au château la projection du film « Jappeloup » (entrée 3 euros), avec dédicaces de Pierre Durand, auteur de deux ouvrages sur le fameux cheval.

Trois cents amis de 400 ans

Inviter le village, ses amis et ses anciens collègues pour souffler les 400 bougies de La Villa, vénérable maison ouvragée de Mensignac  pourvue, le matin même, d’une girouette : c’est l’idée généreuse qu’a fait éclore, vendredi dernier, avec son épouse Annick, Michel Montury, ex-professeur à l’IUT de biologie de Périgueux.

Sur les 300 invités, 230 sont venus jusque du Québec, de Madagascar et du Viêtnam écouter un architecte, un prêtre et un pasteur ; applaudir des clowns et des jongleurs ; suivre une visite guidée du village ; savourer dans le jardin une soupe géante de canard  (comme il y a quatre siècles !) et écouter un concert. Bref une grande fête familiale et œcuménique, sous le signe de l’amitié et parfois même de la réconciliation.

Les comédiens de la troupe belgo-périgordine Vrehnd ont veillé sur la soupe géante, que vient goûter ici Annick Montury 2013 © Alain Bernard

À la mairie par la grande porte…

À la grille de la nouvelle mairie, du fil à retordre… 2013 © Alain Bernard

Denise Bouthier est une fidèle de Périblog qui n’a pas les yeux dans sa poche. Elle serait même vicieuse : elle signale en effet qu’à la grille de la nouvelle mairie, la plaque du 23 rue Wilson tient ― à y bien regarder ― avec de petits bouts de fil de fer.

Ce détail n’échappera pas aux candidats aux prochaines municipales qui se sont déjà révélés en direct ou de façon allusive comme à gauche Michel Moyrand lundi sur France Bleu Périgord, ou à droite Jean-Paul Daudou dans la Dordogne Libre à l’occasion de son anniversaire il y a quelques jours. Ils vont sûrement mettre des vis et des tournevis à leur programme  !

Espace protégé

Après AquaCap et avant le restaurant Le Pouyaud, sur Trélissac, un pionnier national de l’écologie, fondateur de la revue « Combat Nature », Alain de Swarte, avait créé une zone florale et animalière de 3,2 ha.

Certains de ses enfants y ont créé des lots constructibles, d’autres visent un reclassement en zone naturelle à l’occasion d’une enquête d’utilité publique qui se terminera le 12 septembre. Compte à rebours donc pour un espace protégé…

La «  maison brûlée  » fait parler

Après la pose d’un échafaudage et d’une protection ajourée, à l’angle du Greffe et du boulevard Saumande, lundi dernier a démarré la démolition quasi-manuelle de la « maison brûlée ». Elle constituait, depuis son incendie il y a dix ans, une verrue au pied de la cathédrale (avec quelques traces du café Bacchus  au rez-de-chaussée), dans un quartier qui attend avec beaucoup d'impatience son renouveau.

L’idée de base était, semble-t-il, de dégager la vue sur Saint-Front depuis les quais. Mais on a peut-être rêvé : le maire, dans un courrier aux riverains le 19 juillet dernier, écrivait que cet édifice propriété de la Ville depuis 2009, allait « être démoli puis reconstruit ».

Le nouveau bâtiment, à achever d’ici la fin de l’année, suscite des interrogations : pour sa hauteur, les supputations vont de deux à quatre niveaux  (le dégagement de la vue semble compromis !) ; on parle aussi d’un éventuel commerce de moins de 30m2, de deux logements, etc. Mais à la mairie ce mardi, on confirmait que rien n’était encore fixé.

Le bâtiment tel qu'il était avant l'incendie au tout début du XXe siècle. Une photo envoyée par notre ami américain et lecteur de Périblog, Maurice Lewton, qui a vécu à Périgueux en 1956 et qui trouvait, lors de son dernier passage dans la ville en 2000, que cette maison avait un certain charme 2000 © Maurice Lewton

La maison et son échafaudage, lundi dernier, vue à travers l'objectif de notre photographe JDC 2013 © JDC

Aménagement des abords de la Cathédrale Saint-Front 2013 © Mairie de Périgueux

Les pierres du Compagnon

Après un lauzier, un trufficulteur, une bergère, un musicien, un restaurateur de meubles, des historiens et on en passe, la Truffe, — l’Amicale des Périgourdins de Paris — vient, le 21 août à la Société historique et Archéologique, à Périgueux, d’offrir son 9e prix annuel à un Astérien, Gautier Larue-Charlus, tailleur de pierre et restaurateur du patrimoine.

Au vu de son passé de compagnon et de ses travaux sur châteaux et églises comme salarié puis chef d’une entreprise performante de sept personnes, ce battant de 32 ans est apparu à Jean-Pierre Boissavit, président de la Truffe comme emblématique des « passionnés qui luttent dans un contexte pas forcément facile ».

Les 2 000 euros du prix vont lui permettre de compléter son équipement et de continuer à s’attaquer à des chantiers de prestige, comme la Maison dite d’angle à Saint-Astier.

Gautier Larue-Charlus récompensé par Éliane Gaillard, administratrice de la Truffe 2013 © Alain Bernard

Un Schtroumpf tout bleu

Michou, je me le rappelle, avait affirmé, lors du Périgord à Montmartre en mai 2013, « s’habiller tout en bleu parce qu’il aime les Schtroumpfs ».

C’est ce que dit aussi Jean-Bernard Lavaud, ce restaurateur-traiteur qui, après Le Z'Haricovert à Chavagnac, L’âne à Condat, à Condat forcément, et Le P’tit Léon à Saint-Léon-sur-Vézère, a lancé cet été Les Jardins de la princesse au château de Losse. En bleu évidemment !

Il y a croisé, parmi ses clients, un ami de longue date, Alain Laugénie, chanteur et homme de scène qui, après Victor Hugo et Arthur Rimbaud, vient de sortir un CD mariant, avec le Karavan Jazz Mobil Band, Georges Brassens et Louis Aragon.

Apparenté à Alain Laugénie, l’apiculteur de La Bachellerie, il va s’installer à Rouffignac. Son fils Sébastien Laugénie est envoyé spécial permanent de Radio-France au Proche-Orient et un autre de ses fils étudie à Montréal.

Il n’y voit que du bleu 2013 © Alain Bernard

Alain Laugénie entre Brassens et Aragon 2013 © Alain Bernard

Contre la vivisection des animaux

Les boulevards de Périgueux viennent d’accueillir un stand de Stop Vivisection soutenu par des écologistes périgordins, visant une initiative citoyenne pour l’abolition de l’expérimentation animale dans l’Union européenne.

Un seuil statutaire de signatures permet en effet de mettre en branle une procédure référendaire. C’est donc un maximum de signatures que l’on a essayé de recueillir sur les boulevards, en fournissant toute information utile sur la vivisection.

Pour mettre fin à l’expérimentation animale 2013 © Alain Bernard

Paunat fait son marché la nuit

La création des marchés nocturnes à Paunat, commune de 315 habitants située près du Bugue, remonte à 2002. Ce fut un succès immédiat. Si Paunat n'a pas été précurseur en la matière, la commune que dirige à présent Roger Chapotot a été l’une des toutes premières à en créer un. L'organisation a été confiée au comité des fêtes en collaboration avec la municipalité.

Le centre-bourg était un atout majeur pour réussir, tout comme la spécialité culinaire des haricots-couennes.

La motivation des bénévoles pour assurer grillades, frites et buvette, la présence du jeune boulanger bio de Molières qui débutait en utilisant un four ambulant, la fidélité enfin de quelques commerçants ont constitué encore d’autres éléments favorables.

Ensuite l’animation avec orchestre a attiré les danseurs dans le cadre patrimonial que l’on sait.

Un cadre apprécié pour des marchés nocturnes qui furent parmi les premiers de Dordogne 2013 © JDC

La marché nocturne et la fête dans le centre-bourg. Cette photo et les quatre suivantes 2013 © JDC

Le centre-bourg de Paunat, à 50km de Périgueux à côté du Bugue 2013 © JDC

Marché de nuit à Paunat 2013 © JDC

Le bal bat son plein 2013 © JDC

Cette photo trafiquée par notre photographe fait suite à un commentaire ironique du maire à qui la commission des Plus beaux villages de France avait répondu négativement à sa demande d'inscription au label. Cela l'avait empêché d'obtenir des crédits pour la mise en lumière de son abbatiale. JDC espère que ce subterfuge fera plaisir au maire 2013 © Alain Bernard

Auteur Alain Bernard | Photoreportage JDC & Catherine Lambert pour Périblog
pas d'utilisation du texte et des photos sans l'accord expresse de l'auteur et de Périblog

Et prochainement après ces échos...

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Le Tambour du Coderc - Tradition foraine

Philippe Favard place Bugeaud 2013 © Alain Bernard

Dans le prochain Tambour du Coderc, Philippe Favard, avec son bazar ambulant de 12, 50 m, maintient une tradition de vente itinérante de milliers d'articles qu'on appréciait dans les villages.

[ voir Le Tambour du Coderc du 31 août 2013 ]

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