Le tambour du Coderc – 01 mars 2014 samedi 1 mars 2014
Le Tambour du Coderc Chaque semaine retrouvez sur Périblog les anecdotes collectées par Alain Bernard lors de son marché sur les places centrales de Périgueux
Les piliers du Coderc… et de ses cafés
Georges Sarlat, architecte périgourdin aujourd’hui installé à Milhac-d’Auberoche, racontait mercredi dernier à la terrasse du café de La Truffe qu’il n’avait quasiment jamais manqué un marché au Coderc.
Une affirmation un tantinet prétentieuse ? En tout cas, à un jet de poireau du marché, rue de la Sagesse, il a été l’un des principaux initiateurs de l’Art Nôtre, vrai centre culturel associatif de toute une génération de Périgourdins, toutes tendances confondues. On se rappelle ainsi Yves Guéna le faisant, comme premier magistrat, fièrement visiter à Catherine Trautmann, alors maire socialiste de Strasbourg.

C’est Roland Dumas qui, curieusement, rédigea les statuts de l’Art Nôtre. Georges Sarlat était très proche du ministre des Affaires européennes devenu celui des Relations extérieures, au point d’ailleurs que Roland Dumas lui offrit le stylo Mont-Blanc avec lequel en 1992, il avait signéle Traité de Maastricht. Ce cadeau faillit créer un incident avec Yves Guéna… Le maire de Périgueux et le ministre de François Mitterrand étaient d'autant plus à couteaux (ou... stylos) tirés, que Roland Dumas aurait volontiers soufflé l'hôtel-de-ville à Yves Guéna !
Ailleurs, d’autres clients, d’autres histoires : ainsi au Petit Chef 6, rue du Puits Limogeanne, le patron depuis trois ans et demi, Olivier Magdelaine, raconte que l’autre dimanche un client est arrivé à midi et, de petits coups en petits coups, est reparti à une heure du matin. A-t-il même pensé à téléphoner à sa femme, à supposer qu'il en eut une ?

La vie du marché
La vie du Coderc c'est aussi, place de l’Ancien-Hôtel de ville, l’enfermement de l’ex-mairie entre des palissades, le temps du chantier du nouvel Office du tourisme et de la Maison des associations.
C’est aussi Michelle Thieullent, la fromagère, qui a noté 80 comtés au jury du Salon de l’agriculture à Paris, pour la 20e fois !
Ce sont les policiers municipaux qui ont interpellé mercredi, en pleine course, des adeptes de la moto sauvage, roulant sur la place du Coderc à toute allure, dans un délire de décibels. Bel exemple d'incivilité.
Côté personnages, on y a croisé, venue avec la fête foraine du carnaval aux allées Tourny, Sophie Durieux, responsable des forains (elle anime elle-même une confiserie itinérante) familière des fêtes de fin d’année à Périgueux.
Enfin, annonciateur des beaux jours, on a rencontré Jean-Marie Antonin, qui a déjà conduit, avec passion, sur deux saisons, le petit train touristique. Il nous a confié l’autre soir combien il espérait qu’il soit à nouveau mis à ses commandes ce printemps et cet été…





Auteur Alain Bernard
Libellés : forains-durieux, george-sarlat, jean-marie-antonin, michelle-thieullent, olivier-magdelaine
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