Alain Bernard au fil de l'Isle - échos 17 février 2014 samedi 22 février 2014
Au fil de l'Isle Chaque semaine retrouvez sur Périblog les échos, les chroniques ou d'autres textes rédigés par Alain Bernard
Le Périgord se gondole à Venise

Pour la partie périgordine du grand projet Bucintoro du IIIe millénaire, on croisait samedi dernier au château de Bourdeilles, telle attachée d’ambassade turque à Venise, fière de relations anciennes avec Istanbul ; Alain Depardieu (frère de l’autre) prêt à tourner ; des membres de l’Unesco ou de l’Académie de l’eau ; des leaders du carnaval de Venise ; les autorités consulaires ; des professionnels du bois et des propriétaires de forêts ; des tas de responsables du patrimoine.
Reconstituer, sous le double signe du bois et de l’eau, ce que fut le Bucintoro, est l’objectif de la fondation éponyme, créée en 2003. Ce navire légendaire de 36 mètres de long et 7 de large, détruit et incendié par Bonaparte en 1797, était le bateau-phare de la République Sérénissime de Venise. Décoré de façon somptueuse et très symbolique, il transportait les Doges célébrant régulièrement le fameux « Mariage avec la mer » de leur cité-état, dotée d’une fabuleuse puissance économique, maritime et diplomatique. La suite sous la photo ↓

Du chêne pour la quille

Sous le signe de la paix et du IIIe millénaire, cette super galère va être reconstruite à l’échelle, à l’Arsenal de Venise, avec les meilleurs spécialistes et les meilleurs matériaux, dont du chêne de Dordogne (provenant de La Jemaye, dans la Double), du pin des Landes et du sapin des Pyrénées, méticuleusement sélectionnés.
Devant le maire de Venise, Giorgio Orsoni, et le président du Conseil général de Dordogne, Bernard Cazeau, a ensuite été livré un premier camion de chêne de haute qualité, à Tocane-Saint-Apre, à la scierie Delord. Ce chargement était destiné à la construction de la quille, pièce maîtresse du futur nouveau Bucintoro. Les Vénitiens se sont enfin rendus à Brantôme, « Venise du Périgord ». Une délégation aquitaine se rendra à Venise début juin aux fêtes de la Sensa.
Comme l’a dit Giorgio Paterno, secrétaire général de la Fondation Bucintoro, « sans Bonaparte nous ne serions pas là. » Pourtant ce sont essentiellement les centaines de kilos d’or de la décoration du Bucintoro qui l’avaient motivé. Bernard Cazeau a même glissé : « Ce sera une façon de nous faire pardonner… »

Video-clip du journal Sud Ouest
La météo en Dordogne ce weekend
[ la météo en Dordogne sur la chaine météo ]
Quoi faire et où aller ce weekend en Périgord
Samedi 22 février | ||||
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Musique | Sarrazac (domaine Fayolle) |
À 19 heures : dernière des Hivernales musicales | ||
Dimanche 23 février (il va faire beau !!!) | ||||
Projection | Périgueux (Maison de quartier de Saint-Martin) |
À 16 h 30 : projection de film sur la Lituanie (« La colline des croix ») avec l’association Lietuva et celle du quartier. Entrée libre. | ||
Et toujours... | ||||
Peintres en Périgord | Périgueux (Musée d'Art et d'Archéologie du Périgord) |
La Ville de Périgueux en partenariat avec l’Amaap (association des amis du musée) vous présentent jusqu'au 28 avril l’exposition Peintres en Périgord. Cette exposition présente à travers cinq artistes nés avant 1870 la création artistique de la fin du XIXe siècle et du début du XXe.
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Photographie de voyage | Périgueux |
Virginie Roussel expose au Cap'Cinéma ses photos prises en Inde, et sera visible en cet endroit jusqu'au 25 février. Alors en attendant la projection de votre film, faites un petit crochet derrière les guichets. Visible pendant les heures du cinéma |
Les brêves du Grand Périgueux
- Encore et toujours l’affaire Melliet-Mélenchon : des parlementaires affirment que le leader de gauche à l’écharpe rouge n’était pas le dernier, au Sénat, à trinquer avec Yves Guéna. Des photos ?
- Un nouveau candidat s'annonce : John Francis N'Tamé, l'ancien patron du Zanzibar, qui va proposer un programme pour les jeunes, les femmes et les doyens. Il cherche encore des colistiers et on peut le joindre au 06 11 60 80 37.
- Un Périgourdin membre de la Confrérie du pâté de Périgueux, a fait une mauvaise chute dans un trou du parking Montaigne, se cassant une côte. Pour établir les responsabilités, la Ville a fait mesurer le trou : il faisait moins de 5 cm, donc elle est hors de cause…
- Michelle Thieullent, la fromagère du Coderc, est partie à Paris, pour le Salon de l’agriculture : elle figurera, lundi, au jury du concours national des fromages. On croit savoir qu’elle ne sera pas trop coulante…
- Le campus de Périgueux a un nouveau président au nom assez romanesque : comme ce campus dépend de Bordeaux, il s’agit du nouveau président de l’université de Bordeaux lui-même, Manuel Tunon de Lara.
Famosa souffle sa première bougie
C'est devant une foule de lectrices, lecteurs et amis qu'a été fêté, jeudi 13 février à Jaune Poussin, le premier anniversaire de « Famosa », le magazine des femmes en Périgord. Suzanne Boireau-Tartarat et Nadine Fabron, initiatrices de cette publication ambitieuse et largement ouverte sur la vie, ont notamment présenté ses divers collaboratrices et collaborateurs.

Les matinales de BFM-TV, c’est elle !
Passante parmi les passantes, lundi après-midi rue Victor-Hugo où son père Pierre Gaillard avait son cabinet d’avocat : Pascale de la Tour du Pin, qui coprésente tous les matins BFM- TV (quitte à se lever chaque nuit à 1 h 30 !) Cette chaîne est en essor, elle a entre autres sorti de grosses révélations sur l’affaire Cahuzac.
Pascale a, à Périgueux, été stagiaire au journal « Sud Ouest » au temps où j'y étais encore. Elle a deux enfants, Pierre et Flore, et sa mère Isabelle exerce toujours, après avoir longtemps collaboré avec son mari.

Quelque chose en nous de Tennessee
Étudiante en français de la région de Nashville, Jill Barrett, est jusqu’au mois de mai, assistante de langue à la cité scolaire d’Excideuil, comme d’autres jeunes du monde entier le sont dans le reste de la Dordogne.
Elle a souhaité s’installer loin des villes pour mieux connaître le pays profond. Jacques Rivolier, président du Rotary d’Excideuil, lui a notamment fait découvrir la truffe, au travers de l’après-midi récemment proposé à Essendiéras par ce club, apolitique mais très ouvert à la coopération internationale.

À travers la vie culturelle et associative
La Fontaine, Rabelais, Proust et tant d’autres noms figurent au catalogue des grandes enchères de livres classiques qui auront lieu ce vendredi 21 février à 14 heures, à la salle des ventes rue Bodin. Henri-Pierre Millescamps, expert en livres anciens dont le magasin est rue Saint-Front (mitoyen de la permanence d’Antoine Audi [ voir notre interview de M. Audi ]), a épluché et répertorié pas moins de 5 000 bouquins répartis en lots cohérents. Un travail d’orfèvre…
Livres encore, Yvan de Wilde a été invité, le mois prochain, au Salon du livre de Paris, pour son ouvrage sur Charlotte de Bourbon, duchesse de Ségovie.
Côté expositions, au bar-presse L’Amphore, face au Château-Barrière, Bernard Ducher présente, jusqu’à la fin du mois, une exposition de toiles « Art figuratif et art abstrait » qui mérite le détour. L’artiste qui a exposé avant lui, Jérôme Soret, part en Inde.
À noter encore que le peintre périgourdin Berrnard Lecru, alias Bern’s, vient d’exposer dans des chais de Saint-Émilion et que le paysagiste naïf Adelino Fernandes a accroché ses toiles tout le mois chez Marbot.
Enfin, le carnaval de Périgueux se prépare pour le 2 mars (jour de mon anniversaire !) avec sept chars, trois calèches, des majorets, les percussions de Samba Garage et la crémation traditionnelle de Pétassou, le soir, sur les berges de l’Isle.
À noter aussi la renaissance, à Nontron, de la désopilante fête des Soufflaculs le week-end des 5 et 6 avril.



Les pour et les contre
Polémique mardi matin au niveau du Château-Barrière : une entreprise d’élagage a entrepris d’abattre un gros arbre proche du château, assez proche justement pour que, selon l’état de son bois, la mairie décrète qu’il était dangereux. Certains riverains ont affirmé qu’il n’était pas pourri, qu’il aurait pu être soigné, bref qu’on aurait pu éviter de le mettre à bas.
Le soir, le travail était achevé et, en arrivant de Francheville, on découvrait un gros trou entre les tours médiévales et les verrières du lycée Jay-de-Beaufort en arrière-plan… l'organique avait laissé place au minéral.

Saint-Front, les travaux continuent
Après la rue Denfert-Rochereau, le bas de la rue de la Clarté et le parvis de la cathédrale, les travaux se poursuivent pour des mois encore en direction du Greffe, jusqu’au pont des Barris et à la nouvelle « Maison brûlée » en travaux. Ce chantier à 1 800 000 euros (dont 97 000 pris en charge par la Région) est impressionnant . Mais déjà un autre chantier fait parler de lui : celui de la place de l'ancien hôtel de ville pour lequel une réunion des riverains était prévue ce jeudi 20 février à 19 h 30 au théâtre de l'Odyssée.
Notre gallerie photo des travaux du côté du bas Saint-Front et du pont des Barris






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Et prochainement après ces échos...
Le Tambour du Coderc

Samedi dernier a eu lieu, place Saint-Louis, le quatrième et dernier marché primé de l'hiver avec démonstrations culinaires par le chef Thierry Pralong, remise de prix aux producteurs, concert d'orgue de Barbarie. Donc une forme de point d'... orgue à des manifestations pittoresques qui ponctuent – parfois, comme ici, sous la pluie – la saison du gras.
Plus un photoreportage de Fest'Oie à Sarlat.
Libellés : bernard-cazeau, bucintoro-perigord, Carnaval Perigueux 2014, Henri-Pierre-Millescamps, jacques-rivolier, jean-michel-bouvier, jill-barret, pascale-de-la-tour-du-pin
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