Alain Bernard au fil de l'Isle - échos 24 février 2014 samedi 1 mars 2014
Au fil de l'Isle Chaque semaine retrouvez sur Périblog les échos, les chroniques ou d'autres textes rédigés par Alain Bernard
Visite pour ministre dans le bain

Samedi en fin de matinée, à l'issue de l'inauguration de la nouvelle et belle piscine Bertran de Born, Valeyrie Fourneyron, ministre des Sports, de la Jeunesse, de l'Éducation populaire et la Vie associative, a remonté une partie du centre de Périgueux, empruntant le parvis réhabilité de Saint-Front et la rue Limogeanne, et regardant au passage le marché du Coderc. Accompagnée du préfet, des parlementaires, du président du Conseil général et du maire, elle se dirigeait vers la préfecture.
L'après-midi, une fête aquatique variée (avec même un orchestre sur l'eau) a marqué l'ouverture de ce grand équipement sportif qui sera surtout réservé aux scolaires et aux clubs.


L’enclume et le fer forgé
Ils viennent de Grenoble ou de Bourges, du Pas-de-Calais ou de Dax. Au bout de trois à cinq ans, ils sont reconnus pour leur art précieux du fer forgé, au sein de la section fer du CFA du bâtiment, boulevard du Petit-Change.

Cette formation, créée à Périgueux il y a dix ans, concerne aussi la serrurerie-métallerie, la ferronnerie, la restauration du patrimoine et la fabrication de rampes, pour un total de 40 jeunes.
Renouant avec une demi-douzaine de siècles de gestes puissants et généreux à peine modifiés par les machines modernes, ils sont huit jeunes dans cette section fer forgé unique en France.
En formation par alternance, ils se retrouvent treize semaines au CFA et le reste du temps en entreprise, dans toutes les régions de France ou en Dordogne à Hautefort, aux Ateliers d’œuvre de forge Férignac.

C’est la personnalité de Philippe Bachmair, Compagnon et Meilleur ouvrier de France installé à Béleymas qui a permis, avec sa ténacité, le développement de cet atelier de fer forgé qui s’est notamment illustré en Dordogne dans la décoration des églises de Preyssac, Grignols et Ginestet (l’évêque Mgr Mouïsse avait lui-même, lors d’une visite, admiré l’atelier). Il s’est aussi fait connaître en exposant ses chefs-d’œuvre dans les salons de la préfecture et en forgeant dans les arènes de Vésone.
Alors que se dessine la perspective d’un brevet national des métiers d’art, la formation fer forgé semble ainsi bien tenir la rampe…


La météo en Dordogne ce weekend
[ la météo en Dordogne sur la chaine météo ]
Quoi faire et où aller ce weekend en Périgord
Samedi | ||||
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Barbotage | Périgueux (piscine Bertran de Born) |
À 14h15 : inauguration de la nouvelle piscine avec de nombreuses démonstraions aquatiques | ||
Concert-comptoir | Léguillac-de-Cercles | À 20h30 : Concert Comptoir Super(s)tard - De la mazurka au forro, le groupe vous entraîne dans son univers festif et dansant façon bal trad groove Café Associatif Tél : 05 53 91 58 45 |
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Dimanche toute la journée | ||||
Carnaval | Périgueux |
Grand rassemblement populaire avec une fête foraine, des gens déguisés, de la musique, de la danse, des flon-flons et les confontis, des chars aussi et de la bonne humeur. Puis pour clore la journée Pétassou qu'on juge sur les bords de L'Isle et qu'on crame sur le bûcher... tout un programe |
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Et toujours... | ||||
Peintres en Périgord | Périgueux (Musée d'Art et d'Archéologie du Périgord) |
La Ville de Périgueux en partenariat avec l’Amaap (association des amis du musée) vous présentent jusqu'au 28 avril l’exposition Peintres en Périgord. Cette exposition présente à travers cinq artistes nés avant 1870 la création artistique de la fin du XIXe siècle et du début du XXe.
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L'adieu à Michel Grégoire
Beaucoup de monde mercredi après-midi au crématorium Virgo pour les obsèques de Michel Grégoire. Tous ses amis étaient là pour une cérémonie très simple sans aucun rituel (le défunt avait pourtant embrassé le bouddhisme à la fin de sa vie). Rosa Merenda, qui fut sa compagne, prit la parole avant un moment vocal et musical émouvant qui comportait forcément des morceaux bien connus de son cher Georges Brassens.
[ voir l'hommage que nous lui avons rendu sur Périblog ]

Magie du grand écran
Relatant le complot de Cinq-Mars (Pierre Boulanger) au temps de Louis XIII, tourné en septembre dernier aux châteaux de Bourdeilles, Hautefort, Jumilhac et Beynac ainsi qu’à Cadouin, Sarlat et Trémolat, « Richelieu, la pourpre et le sang » passera sur France 3 le 11 mars.
Mais en avant-première, notamment pour figurants et techniciens, il a été projeté lundi soir à Cap’Cinéma en présence du réalisateur Henri Helman (à qui l’on devait déjà « Cartouche ») et de l’acteur principal Jacques Perrin.
Tandis que Bernard Cazeau évoquait les efforts du Conseil général de Dordogne et de la région Aquitaine pour aider pareils tournages (l’aide au cinéma rapporte, en fait, deux fois la mise), les deux hommes ont parlé avec passion de leur métier, de leurs choix et de la magie du 7e art toujours renouvelée.
Dans le domaine cinématographique encore, on notera que, dimanche dernier, à la maison de quartier Saint-Martin – La gare, le cinéaste périgourdin Olivier Besse a projeté « La colline des croix », traitant d’un des hauts lieux de l’indépendance de la Lituanie.


Savez-vous planter les arbres ?
Une première : vendredi 21, place Francheville, des municipaux ont expérimenté un nouveau système de plantation d’arbres avec une ancre biodégradable à base d’un biopolymère issu de l’amidon de pomme de terre. Ce procédé évite d’infliger des tuteurs aux nouveaux arbres. Il a été mis au point aux Pays-Bas où 30 000 d’entre eux ont été ainsi arrimés dans le sol en deux ans.

À travers les arts et les lettres
À Sarrazac, samedi dernier, a eu lieu la dernière des Hivernales du château de Fayolle. Au menu, le Daniel Roux Quartet de Périgueux, avec du jazz mais aussi de la bossa nova, des succès genre « Les feuilles mortes » revus façon jazzy, etc.
Le chef et patron, Christian Dardelet, clôturait là sa saison. Il avouait sa fierté d’apparaître désormais au Guide Michelin et donnait rendez-vous le 12 avril à une soirée truites. Il avait invité certains de ses collègues restaurateurs du coin, comme les patrons de L'Épicurien à Thiviers.
Livres cette fois : vendredi 21, chez le commissaire-priseur Me Miallon assisté d’Henri-Pierre Millescamps comme expert, ce fut la « vente du siècle » de 5 000 ouvrages classiques. Collectionnés par un professionnel parisien de la restauration, ils ont pour la plupart trouvé acquéreurs, à des prix avantageux pour la salle.
Lettres encore, notons que la manifestation Expoésie débutera jeudi 6 mars à la médiathèque de Trélissac avec une soirée Jean-Paul Michel et se poursuivra samedi 8 mars par une matinée aux Izards et une soirée au château de Sauveboeuf (Aubas).
Côté arts plastiques, des peintures de Michael Hermes et sculptures de Sylvie Leymonie sont exposées au château des Izards à Coulounieix-Chamiers jusqu’au 4 mars. Au vernissage, vendredi 21, Patrick Capot a, pour la municipalité, vanté leur enracinement en Dordogne. Lui, Allemand ayant quitté son atelier en Rhénanie puis à Berlin, l’a découverte grâce à Karom Thomasson (auteur de « Cosmposapiens »). Il a été un animateur fervent des arts à Périgueux.
À noter aussi ce lundi à 18 h 30, à l’app’Art, le vernissage d’« Encres voyageuses » de Jean-Georges Marcillaud.
Préhistoire enfin, à noter le passage à Boulazac où il a des attaches familiales, du préhistorien de l’université de Toronto David Begun. Il parcourt l’Europe a la recherche d’éléments sur les ancêtres de l’Homme il y a dix millions d’années.




« Le Trait d’union », c’est eux
Les anciens du lycée Albert-Claveille (« La Prof » disait-on jadis pour « La Professionnelle ») constituent une famille solidaire. Leur amicale aux 400 adhérents prépare leur assemblée générale le 29 mars.
En attendant, ils viennent de mettre sous pli leur bulletin de liaison « Le Trait d’union » qui fourmille d’informations et de clins d’œil. Nous avons surpris son équipe à l’œuvre à Jaune Poussin.

Pas d'utilisation du texte et des photos sans l'accord exprès des auteurs et de Périblog
Et prochainement après ces échos...
Le Tambour du Coderc - Les souvenirs de Georges

Georges Sarlat, architecte périgourdin, a toujours été un fidèle du marché. Il ne le manque aucun mercredi ni aucun samedi. Habitant désormais Milhac-d'Auberoche, il y retrouve par exemple André de Pischof, l'oncle d'Élodie la candidate au titre de Miss France et auquel il a été lié au CAP par le rugby. Georges Sarlat parle du marché, mais aussi de Roland Dumas dont il a été proche (il lui avait offert le stylo de la signature des accords de Maastricht) et de l'Art Nôtre, dont il fut un fondateur, rue de la Sagesse à côté du marché.
Libellés : bernard-cazeau, christian-dartelet, david-begun, henri-helman-richelieu, jacques-perrin-richelieu, michael-hermes, philippe-bachmair, sylvie-leymonie
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