Municipales 2014 - Antoine Audi présente sa liste samedi 22 février 2014
La liste Audi a fait son show
Heureusement, l’enseigne a changé, sinon on aurait ricané : « Le Rive gauche » est devenu « Le Rive » tout simplement. Sur deux niveaux et tandis qu’on annonçait une rutilante conclusion-jazz, la présentation de la deuxième liste de droite, celle d’Antoine Audi, y a pris vendredi en fin d’après-midi des airs, presque, de meeting à l'américaine.
Non pas que les motivations n’aient pas été profondes, bien au contraire, mais parce que flottait sur l’établissement du pont des Fainéants (nom inconnu de la plupart des participants) un petit air de soirée BCBG.

C’était le grand soir des militants dans le vent, des beautés fatales conservatrices (il y en a aussi, à gauche, de progressistes), des coquets à veston sur l’épaule et des copains de toujours projetés, grands yeux ouverts, vers une belle saga électorale.
Par rapport à l’ouverture spartiate de la permanence de Jean-Paul Daudou (candidat de droite aussi, mais indépendant) au ras du trottoir, on était chez Audi un peu plus dans l’aisance. Le candidat n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler sa légitimité, pour avoir été sacré par les prélats de l’église UMP nationale.
Il était difficile de ne pas voir, dans son propos si motivé, une élégante façon de faire litière d’assertions selon lesquelles il ne ferait « que son devoir » en se présentant. Bonjour donc le plaisir de serrer, le lendemain, les phalanges des fidèles du marché du samedi…
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Les Anciens et les Modernes
Même si tout le monde connaissait tout le monde, on feignait parfois de retrouver là, par hasard, d’anciens camarades. Un vétéran comme Michel Lopez, ex-adjoint et grenadier du général Guéna, confessait avoir un peu de mal à vivre le divorce entre les deux listes de droite, lui qui avait tant d’amis partout.
À cette troisième présentation de grande liste électorale (on attend maintenant les petites), le programme annoncé par Antoine Audi, notamment au plan de l’économie, de l’emploi et de la culture était marqué du sceau de l’ambition. Sa promotion sera servie par divers chefs d’entreprise à la présence rassurante mais, d’une façon générale, par des colistiers d’une cinquantaine d’années en moyenne – entendit-on.
La démocratie par la démographie ? C’est en tout cas à ce détail des âges que l’on comprit que la campagne avait vraiment commencé. Peut-être féroce…
La lutte des Anciens et des Modernes va faire combien de victimes ? Mais quelqu’un a chuchoté avec malice derrière moi : « Est-ce que Maurice Melliet serait entré, rue Saint-Front, à la permanence d’Audi aussi allègrement qu’il l’a fait, rue André-Saigne, à celle de Daudou ? »
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