Hervé Couasnon, le poète escaladeur se fait la belle dimanche 2 juin 2013
Évasion d'Hervé Couasnon d'un hôpital psychiatrique
Ce dimanche après-midi, Hervé Couasnon, le poète-escaladeur invitait à une conférence de presse pour expliquer comment en train, en bus et en taxi, un périple qui lui aurait coûté 200 € au bas mot, il venait de s'évader d'un établissement psychiatrique de Toulouse, l'hôpital Marchand, en quelque sorte par la grande porte. Il avait, de fait, repéré un angle mort dans les caméras de surveillance pour fuir ce qu'il appelle un « enfermement arbitraire, depuis un mois, sans aucune raison valable ».
Il explique en effet que tous ses maux ont résulté du fait qu'il s'était retrouvé sur le tarmac de l'aérodrome de Toulouse-Blagnac, près d'un avion, mais « sans aucune volonté de violence ou de détournement », plutôt soucieux de vérifier la fiabilité des services de sécurité aéroportuaires.
Lui qui a défié et escaladé tant de bâtiments religieux, d'instances publiques et de sites diplomatiques (Saint-Front, le Palais-Bourbon, l'ambassade des États-Unis, etc.), il a cette fois déjoué la sécurité dans l'autre sens...
Comme un cobaye
Sur les conseils de ses avocats, maître Lamazière de Périgueux et maître Fanny Raboujet de Toulouse, il a pris l'initiative de se pourvoir en cassation, suite à la décision du juge des libertés et du président de la Cour d'appel de Toulouse. Dénonçant «le zèle du préfet de Haute-Garonne » et réclamant le transfert de son dossier sur Limoges, Hervé Couasnon suggère que « s'il dérangeait, en tout cas, il n'avait rien d'un criminel ».
Il n'a pas été contraint d'absorber de médicaments, mais estime au moins « avoir été, de Purpan à l'hôpital Marchand, traité en cobaye par une dizaine de psychiatres ». Il a également passé une nuit en cellule avant sa mise en chambre normale. Il affirme encore : « Je ne suis qu'un idéaliste, or va-t-on enfermer tous les idéalistes ? Moi, dans ma tête, de toute façon, je ne serai jamais emprisonné ! »
Accueilli à Périgueux par Maurice Melliet qui a précisé « agir par simple amitié » (il est arrivé chez lui samedi à minuit), Hervé Couasnon a-t-il des projets immédiats ? Comme on le sait, il s'est dit candidat à la mairie de Périgueux et il doit aussi répondre d'intrusion dans une centrale nucléaire devant le tribunal de Poitiers.
Ses amis l'ont invité à prendre un peu de recul et à retrouver une inspiration plus bucolique qu'à Blagnac, comme au temps où il lançait gaillardement des poèmes et des fleurs depuis les toits de Périgueux...
Auteur Alain Bernard
Libellés : Alain-Bernard, fabrice-cellier, herve-couasnon-perigueux, jean-christophe-sounalet, malika-feyfant, Maurice Melliet, vinta-quatre
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