Peintures aux encheres - Hotel des Ventes de Perigueux mercredi 26 novembre 2008

Jaguar XJSJe suis un jour tombé amoureux d'une Jaguar XJS, qui passait parfois sous ma fenêtre dans une rue d'Hampstead, Londres. J'avais, en ce temps là, des revenus dont je ne peux aujourd'hui que rêver, et je voulais absolument acquérir ce carrosse pour la frime et pour le statut social qu'il m'apporterait. J'étais relativement à l'aise financièrement, mais pas au point de mettre £40 000 dans une voiture neuve. Aussi avais-je entrepris, un matin de février, d'aller à une vente de voitures d'occasions, pour tenter de m'en dégoter une de 9 ou 10 ans d'âge pour moins de £3000 (3525 €)... car en dépit de leur pouvoir de séduction, les Jaguars se dépréciaient de façon vertigineuse, à cause de leur manque de fiabilité et du coût énorme de leur entretien. Il en va de même pour les belles femmes, penseront certains hommes... pensée rétrograde à laquelle je n'adhère pas, vous vous en doutez.

C'était la première fois que j'assistais à une vente aux enchères. La salle était froide et humide et pleine de gens du peuple, venus faire de petites affaires. Parmi les voitures mises en vente se trouvait non pas une XJS, mais une Daimler dont je ne me souviens plus du modèle exact. Elle était blanche et son intérieur fait de noyer et de cuir rouge respirait le luxe et le confort. Mise en vente à £1500, je jetais tout mon dévolu dessus. Quand ce fut son tour d'être mise sous le marteau, j'étais fin près, mais les enchères montèrent jusqu'à £8000 sans que j'eusse le temps de lever un doigt. J'avais à faire à des pros qui connaissaient la valeur des choses. Je retournais chez moi en fin de journée sans une clé de contact dans les poches, mais avec mon pécule intact.
l'Hôtel de vente de Périgueux - extérieur
L'Hôtel des Ventes au 9 rue Bodin
Pris de raison, j'abandonnais peu de temps après l'idée de m'offrir une Jaguar et ne mis plus jamais les pieds dans une salle de vente... jusqu'à la semaine dernière, mercredi 19 novembre où, à l'Hôtel des Ventes de Périgueux, on vendait au profit des « Restos du Cœur », les peintures qui avaient été exposées au sous-sol du théâtre, durant le Salon du Livre Gourmand [ voir le billet au sujet du Salon ]. Comme autrefois, je fus surpris par la rapidité à laquelle se faisaient les enchères. Ceci était dû en partie, au fait que beaucoup des peintures soulevèrent peu d'intérêt et restèrent donc invendues. À trois ou quatre reprises, le commissaire-priseur baissa (après en avoir reçu la demande des artistes même) le prix d'estimation et commença les enchères à 50 € afin de susciter un peu plus d'enthousiasme parmi les acheteurs, mais cela n'eut pas toujours l'effet positif recherché. Alors qu'une de ses œuvres bradées n'avait rien rapporté, Me Bertrand Miallon dit, non sans une touche d'humour, en déclarant le tableau invendu : « ce n'est décidément pas qu'une question de prix... » On sait à quoi il faisait allusion.
l'Hôtel de Vente de Périgueux - intérieur
Intérieur de la salle des ventes

Vente de l'œuvre de Marcel Pajot par Bertrand Miallon, Commissaire-Priseur
Vente du portrait de Marcel Pajot. Me Bertrand Miallon, commissaire-priseur était responsable des ventes ce jour là
Des 39 œuvres misent en vente, seules 25 ont trouvé acheteurs et pour la plus grande part, le prix a eu bien du mal à s'élever au dessus des 100 € de l'estimation. Seules trois œuvres ont atteint 250 € ou plus. J'ai mis ici leurs photos et celles de deux des peintres. Elles faisaient partie des œuvres que je préférais, et celles de Marcel Pajot et de Christian Panissaud me plaisaient particulièrement. J'aimais beaucoup aussi dans son cadre noir, un dessin drôle et merveilleusement exécuté par Philippe Demeillier, un artiste que je ne connais pas.

Christian Panissaud à gauche avec Marcel Pajot à droite
Christian Panissaud à gauche avec Marcel Pajot
J'étais désolé de voir qu'il n'y avait aucune cérémonie faite autour de l'enchère. Seul le poster de Coluche accolé au bureau du commissaire-priseur montrait qu'une partie du profit des ventes (50% je crois) irait au « Restos du Cœur ». L'ambiance était si fade que seules se sont vendues les peintures qui, en temps normal, intéressent les investisseurs. Peu de gens renchérirent pour des raisons humanitaires. Sans doute, et ce n'est que mon avis, la vente aurait dû avoir lieu le dernier samedi du Salon du Livre Gourmand dans la salle où les chefs faisaient leurs démonstrations, lorsqu'il y venait encore beaucoup de monde. La recette (sans mauvais jeu de mots) aurait sans doute été supérieure à celle de mercredi (moins de 4200 € d'après mes calculs), car l'atmosphère aurait été plus propice à des ventes influées par le cœur et moins par l'intérêt.

Un Pajot rapporte la plus grosse enchère

Marcel Pajot - Danses Hongroises 40x40cm
Marcel Pajot - Danses Hongroises, acrylique sur carton plume 40x40cm : 950 €
Selon les informations fournies par Marcel Pajot au sujet de son portrait : « Il s'agit d'une œuvre (technique mixte) sur papier, 60 x 60 cm, de format peint 40 x 40 cm. Ces précisions un peu techniques ne sont pas sans importance, car ce sont elles qui permettent aux amateurs de se faire une opinion sur la pertinence d'un achat et le plus ou moins bon résultat d'une vente. Dans le cas précis, poursuit-il, le résultat est satisfaisant et d'autant plus gratifiant que la moitié du produit de la vente est versée aux « Restos du Cœur ». »
Et maintenant, voici les deux tableaux qui ont rapporté 250 € ou plus :
Vente des œuvres de Stephane Spittael et de Christian Panissaud
[1][2] Les œuvres de Stephane Spittael et de Christian Panissaud au cours de la vente

Œuvres de Stephane Spittael et de Christian Panissaud
[1] Stephane Spittael : 260 € [2] Christian Panissaud : 250 €

Le livre des pique-niques du Choeur
« Les Pique-niques du Chœur » est édité par l'Association ARKA et « L'Ensemble Vocal de Périgueux ». 80 pages, les portraits de tous les protagonistes et une quarantaine de reproductions des œuvres. On le trouve dans toutes les librairies de Périgueux et d'ailleurs aussi, sans doute.

Scène pour illustrer les pique-niques du ChœurJe remercie Marcel Pajot qui m'a signalé l'existence du recueil de recettes de pique-nique édité à l'initiative des membres de « L'Ensemble Vocal de Périgueux ».

Notez qu'il m'a envoyé une photo du recueil ouvert sur la page d'un autre peintre que lui ; plutôt galant de sa part, non ?

Le principe :
  • demander à chaque choriste de « l'Ensemble Vocal » de présenter une recette de pique-nique
  • associer cette recette à une composition musicale connue
  • demander à un artiste, peintre ou photographe, d'accompagner le tout d'une œuvre originale, avec trois contraintes : travailler sur un format carré, s'inspirer, très librement, soit de la recette, soit du motif musical et accepter la vente de son œuvre dont la moitié au profit des Restos de Cœur
  • regrouper le tout dans un livre
  • vendre les œuvres aux enchères

Christian Panissaud - aquarelle d'une Norton envoyée à Bercy en 2008Christian Panissaud m'a informé qu'il venait d'envoyer cette étonnante aquarelle d'une Norton au phare allumé à Bercy, pour une exposition qui rassemble des artistes français amateurs ou bien professionnels qui sont rattachés aux administrations financières.

.

Quelques œuvres qui méritaient qu'on s'y attarde

Œuvres de Philippe Demeillier et de Sylvie Weber
[1] Le dessin de Philippe Demeillier : 100 € [2] Sylvie Weber : invendu

Œuvres de Bernard Lecru et de Yakinikou
[1]Bernard Lecru dit Bern's : 100 € [2] Yakinikou : 190 €

Œuvres de Daniel Faure et Evelyne GAUTRON-JAFFRAIN
[1] Daniel Faure : 100 € [2] Evelyne Gautron-Jaffrain : ?

Œuvres de Dominique Cour et de Brigitte Mathieu
[1] Dominique Cour : 200 € [2] Brigitte Mathieu : invendu

[1] Gérard St Cricq [2] Jean-Paul Mesnart
[1] Gérard St Cricq : 100 € [2] Jean-Paul Mesnart dit Papo : 100 €

Hôtel des Ventes de Périgueux
9, rue Bodin
24000 Périgueux
Tel : 05 53 08 60 84
Fax : 05 53 07 45 32

Restos du Cœur
23, chemin des Feutres
24000 Périgueux
Tel : 05 53 07 26 41
Fax : 05 53 07 61 63
Web régional : lesrestos24.free.fr/
Web national : http://www.restosducoeur.org/index.php

La 22e édition du Téléthon 2008 à Périgueux

Marcel Pajot profite de cette occasion pour nous rappeler que la « Société des Beaux-Arts » participera au prochain Téléthon, le vendredi 5 et samedi 6 décembre, avec sa traditionnelle opération (dont il avoue avoir été l'initiateur) « Mille croquis pour un grand dessein » : réaliser sur place (à l'Odyssée) le plus possible de dessins et croquis dont le produit de la vente, au même endroit, sera INTÉGRALEMENT reversé au Téléthon (plus de 3000 € l'an dernier).

Voici ce qu'il en dit : « La performance se déroulera pendant toute la durée des manifestations organisées au Théâtre l'Odyssée, donc le vendredi de 18 h jusqu'à la fermeture ( 21 h ?) et le samedi de 10 h à 19 h. Remise du « butin », soit l'intégralité du bénéfice des ventes, à 19 h. Chaque artiste ne sera peut-être pas présent en permanence mais il y aura constamment des peintres et dessinateurs au travail.

A noter que l'intérêt de la performance est de vendre, certes, mais c'est surtout de produire le plus possible d'œuvres (généralement des croquis rapides) pour satisfaire la demande du public pendant la durée de la fête, sachant que les prix pratiqués pour la circonstance (de 20 à 150 €) sont bien inférieurs aux prix habituels.

Les artistes seront installés dans le hall du théâtre sous la banderole de la Société des Beaux-Arts du Périgord « MILLES CROQUIS POUR UN GRAND DESSEIN ». »

Renseignements au Centre Information Jeunesse
11, place du Coderc
24000 Périgueux
Tel : 05 53 53 52 81
Email : cij@perigueux.fr
Voila... Qu'on se le dise !
[ Note : si vous voulez me signaler des erreurs ou apporter des précisions, merci de le faire ici. ]

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Commentaire de Anonymous Anonyme , le 26 novembre 2008 à 17:27  

que de thèmes abordés dans ce beau sujet !

Les Jaguar ne marchaient pas si mal ! elles étaient un peu sensibles ! elles avaient les meilleurs carburateurs du monde ( des SU !). Le problème était souvent le manque d'entretien et les voitures délabrées trouvées sur le marché !

J'ai asisté à une vente aux enchères organisée par un commissaire priseur de Périgueux. il y avait 300 pièces à la vente ! Tout va tres tres vite ! Les acheteurs professionnels ont déjà fait leurs courses avant la vente !
Le commissaire priseur était impoli, et à la limite de la légalité....

Quant à la générosité... c'est devenu un marché bientot coté en bourse !

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 26 novembre 2008 à 21:27  

Un sujet intéressant.
Cette vente a du manquer de publicité, ce qui explique sans doute, avec le contexte peu propice à l'art pour les menues bourses, ce faible résultat des ventes. Il n'y a guère que l'art de haut de gamme (et pas forcément de haut niveau !) qui n'en souffre pas.
E.

PS. J'en profite pour te signaler notre stage (complet) qui aura lieu à la Maison du Gour de l'Arche samedi et dimanche. Une calligraphe professionnelle venue de Moselle, à l'autre bout de la France, nous enseignera la calligraphie gothique cursive sur des toiles de grand format ! Je te joins quelques documents et images.

Complément d'information sur : www.atelier-calligraphie.com/assoc/index.htm
_______Merci pour le com________

Je crois vraiment que cette vente aurait du avoir lieu sur la place d'Aquitaine ou dans le théâtre, lors du Salon du Livre Gourmand, et non pas trois jours après sa fermeture dans une salle de vente un peu froide et inhospitalière, où les gens présents étaient là principalement pour faire des affaires.

Ce sont effectivement les gens les plus fortunés qui se tirent le mieux de crises telle que celle que nous traversons et c'est pourquoi le luxe se vend bien, même en ce moment. W

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 27 novembre 2008 à 15:27  

Je tiens à vous dire combien j'apprécie la qualité des images généralement publiées dans le blog et particulièrement celles qui illustrent ce dernier billet.
Evidemment, le résultat global de la vente est bien décevant... Sans doute aurait-il fallu plus de publicité car, en effet, cette vente n'a pas été perçue, si ce n'est par les protagonistes eux-mêmes (membres de l'association organisatrice et artistes donateurs), comme une opération de soutien aux "Restos".
On m'a dit que le livre de recettes "Les Pique-niques du Choeur" illustré par les repros des oeuvres considérées s'était très bien vendu pendant le Salon du Livre Gourmand. Il est donc permis de penser que les enchères auraient peut-être mieux "fonctionnées" sur place et à ce moment-là ! Mais cela était-il, matériellement, juridiquement ou administrativement possible ?
Beaucoup de mise à prix étaient, à mon avis, sous-évaluées. La toile de Bern's, comme d'autres oeuvres, méritait mieux ; "invendue" eut été préférable à "bradée".
Pour autant, je ne reprocherais rien aux bénévoles de l'Ensemble Vocal qui ont eu l'idée agréable d'associer musique, cuisine conviviale, arts plastiques et générosité, avec une légère dissonance pour ce dernier volet du quatuor. Il y avait un bémol dans la partition... M

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 27 novembre 2008 à 17:09  

Je suis d'accord avec toi william, la vente aurait dû avoir lieu lors du salon du livre gourmand. Cette démarche aurait été plus appropriée dans ce cadre, elle aurait évoluée dans un milieu convivial et peut-être plus chaleureux que celui de la salle des ventes. De ce fait, nos acheteurs plus enclins à ouvrir leur porte monnaies ! on peut toujours rêver....
Achetez le livre !
Très belles photos william !

______________Merci pour le com____________
Pas de signature, dommage.

On parle du livre intitulé « Les Pique-niques du Choeur » dont M ci-dessus parle dans son commentaire (je ne savais pas qu'un livre existait avant de lire son commentaire...) ?

Où peut-on l'acheter ? W

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 27 novembre 2008 à 21:42  

C'est vrai que c'aurait été mieux ailleurs que dans cette salle triste (à la visite du matin une musique d'enterrement ne vous motive pas trop à faire des emplettes !) et un commissaire priseur certainement sympathique mais plus âpre au gain que motivé par les oeuvres humanitaires semble-t-il.
Un témoin déçu de cette prestation à la salle des ventes..

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 6 décembre 2008 à 10:46  

Très bon commentaire sur cette vente pour une oeuvre caritative "les restos du coeur", avec quelques bonnes peintures qui n'ont pas fait l'unanimité, même ) 50euros. L'Art même avec un peu de tapage médiatique n'a décidemment pas sa place à Périgueux.

Porcelaine au Musee du Perigord dimanche 23 novembre 2008

Au cours du Salon du Livre Gourmand, le Musée du Périgord organisait une exposition de porcelaine de table et autres objets
Chaise à porteur avec armes de la Douze - XVIIeme siècleÀ l'occasion du salon du Livre Gourmand dont j'ai parlé ici voici quelques jours, les musées du Périgord et Vésunna avaient ouvert gratuitement leurs portes aux visiteurs. Sardines en porcelaine au musée du Périgord

J'ai fait un saut au musée du Périgord dont Véronique Merlin Anglade est responsable (elle apparaît à gauche sur la photo ci-dessus), pour y admirer une exposition de porcelaine fine pour la table et porcelaine tendre avec laquelle des artistes dont Didier Gardillou de Saint-Astier, avaient reproduit des choses hétéroclites en trompe-l'œil tel que des fleurs, des sardines ou un superbe dindon comme on peut imaginer en trouver dans le grand nord-américain.

Je profitais de cette visite pour m'arrêter quelques instants devant la pièce exposée en permanence qui me touche le plus : une chaise à porteur en bois peint du XVIIe siècle arborant les armes de La Douze, dont l'état intérieur assez piteux confirme son authenticité. Que d'époques elle a traversées!... que de derrières en porcelaine tendre de jolies dames s'y sont assis !... cela fait rêver.
Chocolatière américaine argentée avec double paroi, Dindon et fleur en porcelaine
[1] chocolatière américaine en métal argenté et double paroi - 1850 [2] Dindon par Didier Gardillou [3] roses trémières en porcelaine tendre (tiges en métal)

L'exposition durera jusqu'au 5 janvier 2009.

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Commentaire de Anonymous Anonyme , le 24 novembre 2008 à 09:16  

Ce musée vaut le détour ! de nombreux artistes locaux y sont exposés !

et par bonheur les photos sont autorisées !

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 2 décembre 2008 à 06:37  

belles piéces mais elle ne sont pas de didier gardillou mais de jean paul gourdon

________Merci pour le com________

Je suis allé vérifier au musée du Périgord ce lundi 1 décembre et la personne à l'accueil ainsi qu'un signe collé au dessus du dindon sur lequel il est écrit : Didier Gardillou, semblent me donner raison.

Jean-Paul Gourdon est l'auteur d'un dindon en porcelaine, mais il ne ressemble pas du tout à celui-ci. W

Asa est laureate du prix Constantin vendredi 21 novembre 2008

Je parle en général de sujets périgordins qui me touchent, mais parfois, comme vous avez pu vous en rendre compte avec Barack Obama [ voir le billet ], je m'éloigne du sujet complètement. J'avais ainsi écrit, l'an passé, sur une artiste dont l'interprétation d'une chanson en particulier m'avait bouleversé
[ voir le billet ].

Asa image provenant de son vidéo clip Fire on the mountainLa chanson s'intitulait « Fire on the mountain » (les médias préféraient diffuser « Jailer ») et l'interprète en était Asa (prononcé Asha ou Acha), une jeune femme née en France mais élevée au Nigéria. Elle venait de débuter sa carrière et France Inter commençait à diffuser ses chansons sur les ondes hertziennes. Je ne sais pas si son français s'est amélioré depuis, mais elle ne le parlait presque pas à cette époque. C'est pourquoi ses chansons d'alors, comme d'aujourd'hui sont en anglais ou dans sa langue de là-bas.

J'avais tant aimé « Fire on the mountain », que j'étais allé sur internet voir dans les forums ce que d'autres personnes en pensaient. Il existait alors deux ou trois traductions que j'avais jugées erronées, aussi avais-je entrepris de translitérer et de traduire les lyriques. Ce qui fut, je crois, apprécié par les quelques milliers de visiteurs qui sont arrivé sur le billet depuis le 20 octobre 2007. S'en était suivi une discussion relevée entre un journaliste africain (que j'ai réussi éventuellement à identifier) et moi-même. Je regrette d'avoir laissé tomber le sujet de l'Afrique peu de temps après, mais j'étais accaparé sur d'autres fronts.

Asa à remporté le 17 octobre 2008, le prestigieux prix Constantin qui récompense les talents d'aujourd'hui et de demain n'ayant jamais été disque d'or, à l'exception de l'album proposé durant l'année écoulée.

Vous pourrez découvrir le show du prix Constantin le 3 décembre à 22h20 sur France 4

Lauréats du prix Constantin :

  • 2008 - Asa pour « Asa »
  • 2007 - Daphné pour « Carmin »
  • 2006 - Abd Al Malik pour « Gibraltar »
  • 2005 - Camille pour « Le fil »
  • 2004 - Cali pour « L'amour parfait »
  • 2003 - Mickey 3D pour « Tu vas pas mourir de rire »
  • 2002 - Avril « That Horse Must Be Starving »
Je vous invite cordialement à vous rendre sur le billet que j'avais écrit au sujet de Asa, pour écouter la chanson, lire la traduction si vous n'êtes pas trop familiarisé avec l'anglais, et enfin commenter si vous le désirez.
[ Visitez : mon billet sur Asa ainsi que la traduction de « Fire on the mountain » ]

Qui a raison ?

Ma translitération ne correspond pas entièrement avec celle présente sur le site officel d'Asa [ voir les lyriques ].

Par exemple sur son site il est dit :
— I see an army of a soldier man Matching across the street
et sur mon billet j'écris :
— I see an army of soldiers that're marching across the street, heh...

Il y a d'autres différences. À vous de voir, à vous de juger...

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Commentaire de Anonymous Anonyme , le 21 novembre 2008 à 18:25  

Merci pour cet article, dont j'ai repris la traduction de la chanson,tout en faisant référence à ton blog.
Cordialement,
http://desbs.canalblog.com/archives/2008/11/21/11432223.html

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 22 novembre 2008 à 11:45  

Excellente artiste ! merci d'en parler !!!

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 22 novembre 2008 à 16:00  

Petite erreur dans le palmarès:
Asa est la gagnante 2008 (trop consensuelle à mon goût, tant pis si je me fais des ennemis en disant ça!), en 2007 c'était Daphné avec son album "Carmin", qui avait surpris tout le monde.

________Merci pour le com________

C'est corrigé merci bien.

Je trouve au contraire qu'elle ose dire tout haut ce que disent la plupart des gens tout bas. En tout cas c'est l'impression qui ressort en écoutant Fire on the mountain. Maintenant, pour les autres chansons, je ne peux pas dire...

Kristof Guez & Marc Pichelin vernissage mercredi 19 novembre 2008

Kristof Guez & Marc Pichelin vernissage
Le Centre Culturel de la Visitation et Ouie/Dire
présentent NOCTURNES
EXPOSITION PHOTO/PHONOGRAPHIQUE
KRISTOF GUEZ & MARC PICHELIN
JUSQU'AU 19 DÉCEMBRE 2008
VERNISSAGE LE 20 NOVEMBRE 2008 À 18H30
CENTRE CULTUREL DE LA VISITATION
RUE LITTRÉ - 24000 PÉRIGUEUX
TEL 05 53 53 55 17

Les sponsors et organisateurs
Kristof Guez & Marc Pichelin vernissage

[ Mise à jour : Je posterai les photos prisent lors du vernissage en début de semaine (désolé pour ce retard) ]

Ouverture de l'exposition de 14 h à 19 h,
sauf dimanches et jours fériés.

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Commentaire de Anonymous Anonyme , le 25 novembre 2008 à 18:17  

L'exposition à La Visitation avait l'air fort intéressante et innovante, Périgueux va dans la bonne direction..k

_________Merci pour le com_________

Innovante pas tout à fait correct, même pour Périgueux puisque Kristof Guez a déjà monté des expositions photos incorporant de la musique ou du son.

C'est vrai, en effet, que Périgueux va dans la bonne direction grâce à la synergie que lui a insufflé l'ancienne municipalité, certaines associations ainsi que des artistes originaux capables de prendre des risques (sans oublier le public qui a l'esprit qui s'ouvre au changement). Espérons que cela dure, mais à suivre toutes ces histoires dans les médias de budgets et de dettes soulevées par la nouvelle mairie, je ne suis pas très optimiste à ce sujet. W

Le Salon du Livre Gourmand 2008 photos dimanche 16 novembre 2008

Une femme, que je ne connaissais pas, marchait à mon encontre alors que je venais d'entrer sous la grande tente du salon. Elle me regardait, sourire aux lèvres, avec une certaine insistance. Belle ou pas (ce qui ne veut pas dire qu'elle ne l'était pas), cela n'avait pas d'importance. Il y avait belle lurette qu'on ne m'avait pas regardé de cette façon et en bon homo sapiens hétéro et flatté, j'ai sorti la poitrine tout en souriant à mon tour. Quand elle se fut suffisamment approchée de moi, elle me dit :
« Eh oui, William Lesourd, vous êtes connu.
— Tiens !?... dis-je, l'air surpris qu'elle connaisse mon nom et sentant déjà l'hémoglobine me monter jusqu'aux oreilles.
— Oui, Periblog... j'étais abonnée ; seulement je me suis désabonnée durant les élections municipales... mais rassurez-vous ajouta-t-elle en aparté, je viens toujours vous rendre visite.
— Vous êtes prof, lançais-je, à Laure Gatet ? »

Elle me répondit qu'elle enseignait dans un autre lycée (je ne me rappelle plus duquel) puis elle disparut dans la foule.

Xavier et Laure Darcos au soir de la défaite du Maire sortant de Périgueux
Le soir de la défaite : Xavier Darcos et son épouse Laure visiblement émue par la touchante éloge que son mari lui fait. © William Lesourd - PERIBLOG
Je me suis souvenu, en effet, qu'entre mars et avril mon blog avait perdu trois ou quatre abonné(e)s, en raison sans doute des positions sans équivoque que j'avais prises lors des élections municipales. Je souhaitais que Xavier Darcos soit reconduit à son poste de maire de Périgueux, afin qu'il finisse dans les quatre ou cinq ans à venir, les grands travaux qu'il avait entrepris pour aider la ville à faire face au tourisme grandissant et, pour améliorer par là-même la qualité de vie en centre ville pour tous ceux qui y vivaient ou s'y rendaient régulièrement. Bien entendu on dit – et je n'ai aucune raison de ne pas le croire – que les caisses sont vides, mais il y en a plus d'un tout de même qui, voyant que ces grands projets sont stoppés ou remis en question, commence à regretter de ne pas avoir voté dans ce sens... mais cela est une autre histoire, et puis surtout, c'est trop tard. J'avais donc reçu les notices d'annulation, et dans celles-ci se trouvaient les adresses email des personne qui s'étaient désabonnées ; normal. Je ne vous expliquerait pas les détails, mais j'ai découvert que parmi ces annulation se trouvaient deux profs de Périgueux et un artiste peintre. Quelle idée, m'étais-je dit un peu vexé. Pourquoi n'avaient-ils pas tout simplement pris part aux conversations que j'avais initiées dans le blog afin d'exposer leur point de vue (le peintre l'avait fait une ou deux fois) ? C'est ce à quoi les commentaires servent... J'étais convaincu que celles et ceux qui se désabonnaient – à moins de n'éprouver aucun intérêt pour la région – reviendraient sur le blog, ne serait-ce que par curiosité ou par obligation, car le sujet qu'ils recherchaient n'était traité nulle part ailleurs. Ce que cette prof m'avait dit en tout dernier lieu, me réconforta dans cette pensée. J'étais aussi soulagé quand elle disparut de ne pas avoir eu à déterrer les miettes de charme et d'assurance qu'il me reste pour faire la causette à une inconnue. Tant mieux... non, tant pis.

Je ne m'étais jamais rendu au Salon du Livre Gourmand auparavant, et ce fut une agréable surprise. Coté dégustation, ce fut, un fiasco ou presque en ce qui me concerne. Je ne savais pas qu'après les démonstrations des chefs, on pouvait goûter aux plats... de toute façon il y avait tellement de monde que je n'aurais pas pensé que cela eut valu la peine d'attendre. Je n'ai donc goûté qu'à : un morceau de foie gras Alsacien posé délicatement sur une tranche de baguette délicieusement croustillante (aucun reproche à faire au foie gras, sauf qu'il était un peu frais) ; une praline ; un nougat ; et une portion de banane tatin préparée par Suzy Palatin, guadeloupéenne et auteur d'un livre de cuisine : « Le meilleur des Antilles ». Selon une dame rencontrée près des gamelles, qui travaille chez Larousse, Suzy Palatin a été modèle dans le passé. Je veux bien le croire...

J'avais, avant la banane, fait la rencontre du propriétaire de Millescamps, la boutique de livres rares située à Périgueux. Henry-Pierre Millescamps avait la veille, assisté Bertrand Miallon, commissaire-priseur durant la vente aux enchères de livres rares sur les vins et la gastronomie, 9 rue Bodin à l'Hôtel des Ventes. Il avait expertisé aussi tous les livres entrés dans le catalogue. Une vente qui a produit de bien meilleurs résultats que prévu ; ce dont H.-P. était visiblement heureux... d'autant qu'une vente similaire qui avait eu lieu peu de temps auparavant dans le sud-est de la France, avait fait une très mauvaise recette, ce qui n'était pas de bon augure. Le clou de la vente, m'a t-il dit, était une collection complète du Guide Michelin allant de 1900 à 2008 ! Mais ce qui lui aurait sans doute plu aussi, aurait été de vendre ce livre très rare qu'il avait en sa possession, intitulé « Lettres sur les truffes du Piémont » que son assistante m'a présenté et qu'il estime valoir près de 3500€ (ou 5kgs de truffes périgourdines, si vous préférez, au prix de la saison. Le climat a été propice, et elles ne sont pas bien chères cette année ; toutes proportions gardées.)

Ça c'était pour samedi soir. Dimanche je me rendais au salon presqu'aussi tard que la veille. J'ai fait deux ou trois fois le tour de la tente principale, prenant en photo au passage les propriétaires des principales librairies de Périgueux : Marie Coppens de la Maison de la Presse (que je ne connaissais pas), Gérard Chastang de la Mandragore (arborant un sourire timide), Jacky Rimbault de Des Livres et Nous (quel bon jeu de mots), et enfin Nicolas Géraud de Marbot, entouré de Guy Penaud et de José Correa co-auteurs du livre illustré « Le Périgord, des Mets et des Mots ».

J'entrais enfin dans l'enceinte du théâtre même où, au sous-sol, une salle entièrement dédiée au chocolat avait été aménagée. Un monde fou s'y entassait pour assister à une présentation passionnante. Delphine Ledoux, la jeune comédienne qui nous a fait voyager à travers les époques les plus importantes de l'histoire du chocolat, nous a tous surpris par son érudition en la matière qui allait bien au-delà ce ce qu'on pouvait attendre d'elle. Elle avait une réponse intelligente et digestible à toutes les questions des petits comme des grands. Après nous avoir appris ce qu'était une « trembleuse » ou comment on extrayait le beurre de cacao (vous n'aviez qu'à être là ;-), elle terminait sa présentation en nous faisant déguster du chocolat bio et « équitable ». Pour avoir bien observé Delphine Ledoux dans ses habits d'époque, je vous assure qu'on peu manger du (bon) chocolat avec modération sans que cela fasse grossir.

Dans une autre salle au même niveau, étaient accroché les peintures de nombreux artistes. On pouvait y voir par exemple, un Christian Panissaud, aquarelliste dont je parle ici ›, un Marcel Pajot, un Maurice Melliet, poète et photographe (entre autres choses) et beaucoup d'autres artistes de la région. Les œuvres seront toutes mises en vente aux enchères le 19 novembre 2008 dès 14h00. Mise à prix : 100€. Venez nombreux avec votre carnet de chèques à l'Hôtel de Vente, 9 rue Bodin, c'est au profit des « Restos du Coeur », une bonne cause. Imaginez acquérir un Pajot pour 150 ou 200€... [ Mise à jour : il s'avère que son tableau s'est vendu bien plus cher que cela ]

Vente aux enchères 19 novembre 2008
[ Note : je me suis rendu aux enchères. Voir le billet ici ]

Ainsi se terminait ma visite au 10ème Salon International du Livre Gourmand. Au fait, à moins de considérer les alsaciens comme des étrangers (qui l'ont été, il est vrai, à deux ou trois reprises dans un passé proche...) je n'ai rien vu qui puisse justifier l'« international ».

Le Salon International du Livre Gourmand - samedi 15 novembre 2008

[1] Queue à l'entrée du salon du Livre Gourmand [2] Marbot fait face aux Des Livres et Nous
[1] Queue à l'entrée du salon du Livre Gourmand [2] Des Livres et Nous fait face à Marbot

Lires rares avec Henry-Pierre Millescamps
[1] un livre rare intitulé « Lettres sur les truffes du Piémont » [2] Henry-Pierre Millescamps, propriétaire de Millescamps, librairie de livres rares à Périgueux

José Correa interviewé par FR3 Périgord
José Correa interviewé par FR3 pour parler des livres qu'il illustre, et notamment de « Le Périgord, des Mets et des Mots » qui vient de paraître aux éditions La Lauze

Démonstration donnée par Hubert TarbouriechDémonstration de Hubert Tarbouriech
Démonstration culinaire donnée par Hubert Tarbouriech

Démonstration de Suzy Palatin - cuisine des Antilles
Démonstration donnée par Suzy Palatin qui autrefois, fut modèle et qui vient de faire publier un livre sur la cuisine des Antilles

[1] Suzy Palatin [2] Pierre Fouquet - Escargot du Périgord
[1] Dégustation de la banane tatin préparée par Suzy Palatin [2] Pierre Fouquet - l'Escargot du Périgord

Le Salon International du Livre Gourmand - dimanche 16 novembre 2008

[1] Dame Tartine [2] Delphine Ledoux
[1] Maryse Ruher Lavaure, Dame Tartine [2] Delphine Ledoux, comédienne

Delphine Ledoux à Périgueux
[1] de bien beaux décors [2] Delphine Ledoux, comédienne

Les librairies de livres neufs ou d'occasions de Périgueux présentes lors du Salon du Livre Gourmand 2008


Honneur aux dames, puis par ordre alphabétique :
Marie-Coppens de La Maison de la Presse
Marie Coppens - La Maison de la Presse
La Maison de la Presse
Marie Coppens
11 place Bugeaud
24000 Périgueux
Tel. 05 53 53 46 30
Fax 05 53 35 08 82

Jacky Rimbault - Des Livres et Nous
Jacky Rimbault - Des Livres et Nous
Des Livres et Nous
Cathy et Jacky Rimbault
34 rue du Président Wilson
24000 Périgueux
Tel. 05 53 53 43 02
Fax 05 53 08 13 78

Gérard Chastang - La Mandragore
Gérard Chastang - La Mandragore
La Mandragore
M. et Mme Gérard Chastang
21-23 rue Limogeanne
24000 Périgueux
Tel. 05 53 53 35 40
Fax 05 53 53 95 40

Henry-Pierre Millescamps - Librairie Ancienne Millescamps
Henry-Pierre Millescamps - Librairie Ancienne Millescamps
Librairie Ancienne Millescamps
Henry-Pierre Millescamps
7, rue Saint-Front
24000 Périgueux France
Tel. 33+ 05 53 09 53 25
Fax 33+ 05 53 09 85 38

Nicolas Géraud entouré de Guy Penaud et de José Correa
Nicolas Géraud entouré de Guy Penaud et de José Correa - Marbot
Marbot Périgueux
Nicolas Géraud
21 cours Montaigne
24000 Périgueux
Tel. 05 53 06 45 20
Fax 05 53 06 45 20
Web www.librairiemarbot.com

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Commentaire de Anonymous Anonyme , le 16 novembre 2008 à 23:26  

Une belle ambiance, un beau reportage et des photos à déguster avec passion!

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 17 novembre 2008 à 17:57  

Bonjour
J'espére voir d'autres photos sur votre blog du salon du livre bravo à vous Continuez

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 18 novembre 2008 à 07:18  

J'ai trouvé cette édition 2008 tristounette. Moins d'exposants, moins de livres...
Des bruits circulent que ce serait le dernier salon, que c'est trop "élitiste".
Ce serait regrettable d'enlever à Périgueux un évènement qui draine du monde d'un peu partout.
C'est dommage d'avoir le label "ville touristique" et de voir toutes ces animations se réduire à peau de chagrin.
J'espère que ce ne sont que des rumeurs!
Hélène

Commentaire de Blogger Patrick , le 19 novembre 2008 à 19:14  

Un vrai régal ce reportage, tant par la richesse du texte, que par la qualité des photos.
A bientôt,

Commentaire de Blogger JR-Courbin , le 19 novembre 2008 à 23:50  

Merci W. pour cet excellent reportage. Les photos illustrent très bien un texte détaillé.
Bonne continuation à toi.
@+

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 22 novembre 2008 à 07:56  

Je découvre votre blog très intéressant grace à Patrick. J'aime vos photos et votre plume. A bientôt

Le Salon du Livre Gourmand 2008 a Perigueux samedi 15 novembre 2008

Affiche officielle du Salon du Livre Gourmand

Le 10ème Salon International du Livre Gourmand édition 2008 a ouvert ses portes

Le président d'honneur sera cette année Emile JUNG célèbre chef du Haut Rhin et grand ami et collègue de Paul BOCUSE.

Il semblerait que cette année, le thème y soit résolument alsacien.

L'art sera entre autre représenté par José CORRÉA et Guy UNTEREINER (tout ce que je sais de lui est qu'il est alsacien et le revendique dans ses dessins).

Cet après-midi (15 novembre) à 16h une « dictée gourmande » aura lieu à la bibliothèque de Périgueux. Les inscriptions sont maintenant fermées, mais vous pouvez tout de même y aller pour assister à la compétition. Je suis trop mauvais en orthographe pour m'y être inscrit.

Selon le site de la Mairie, le musée Vésunna sera gratuit d'accès pendant la durée du salon.

Si vous désirez plus d'informations, visitez le site officiel du Salon du Livre Gourmand ›
[1] Installation des stands au Salon du Livre Gourmand [2] Après la pluie ce même jour. Arc-en-ciel sur l'hôpital de Périgueux
[1] Installation des stands au Salon du Livre Gourmand [2] Ce même jour, vue du CHP après la pluie
J'y reviendrai. Stay tuned (restez à l'écoute) ! W
[ Mise à jour (16 novembre 2008) : Visitez ce billet pour les photos et une petite chronique que j'ai fait au sujet du salon du Livre Gourmand. ]

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Commentaire de Anonymous Anonyme , le 16 novembre 2008 à 10:19  

... et juste un merci pour le passage, la porte est ouverte, Monsieur William!

Jean-Paul Lamothe - exposition App-Art vendredi 14 novembre 2008

Jean-Paul Lamothe à L'App'Art PérigueuxSamedi dernier, je suis allé à l'App'Art voir l'exposition de Jean-Paul LAMOTHE, 60 ans, psychologue-formateur et plasticien qui nous vient du sud des Landes.
Son œuvre est constituée de débris d'objets récoltés dans les décharges sauvages qui enlaidissent les sous-bois aux alentours des grandes villes. Ce que J-P préfère incorporer dans ses compositions, ce sont les métaux colorés par le temps et dentelés par la corrosion. Avec une bonne paire de gants, il aplatit et découpe la tôle galvanisée nuancée de bleu, de marron et de gris ; le fer rouillé, le cuivre (plus rare ces temps-ci) etc. Il arrange avec soin les fragments sur son support, et invente ou reconstitue des scènes qui, presque immanquablement, ont marqué son enfance : les landes, les plages de l'Atlantique.

Jean-Paul Lamothe - œuvre 1Parce que nous sommes ici dans le Pays de l'Homme, on reconnaît aussi des silhouettes qui ne sont pas sans rappeler les bisons peints par nos ancêtres sur les parois des caves de Lascaux. Ce sont, je crois, des vachettes, alors on pense aux ferias qu'il a aussi connues lorsqu'il était jeune.

Avec les centaines de pointes plantées au marteau dans les tôles au profil coupant, on peu imaginer que la création d'une œuvre demande à J-P LAMOTHE des heures d'un travail long, pénible et méticuleux.
Jean-Paul Lamothe - œuvre 3
Jean-Paul Lamothe - œuvre 2Parfois les couleurs et le contour crénelé du métal donnent à ses tableaux l'aspect d'estampes chinoises du plus bel effet.
Certaines de ses réalisations les plus humbles, faites de carton, de brindilles, voire de plumes etc. sont offertes à des prix bien raisonnables. D'ailleurs, elles se vendent comme des petits pins (des Landes bien entendu).

L'exposition se termine samedi 15 novembre en fin d'après-midi. L'App'Art sera ouverte au public de 14h00 à 18h30 (mais n'attendez pas la dernière minute car ce sera le jour du décrochage).

Jean-Paul Lamothe - œuvre 5Jean-Paul Lamothe - œuvre 4Jean-Paul Lamothe - œuvre 6
Jean-Paul Lamothe à droite avec quelques visiteurs - samedi 8 novembre 2008 à la gallerie l'App'Art

L'APP'ART
1 Place Daumesnil
24000 Périgueux
Tél : 05 53 46 61 91
Le blog de l'App'Art http://galerieappart.canalblog.com

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Le Journal du Perigord - novembre 2008 dimanche 9 novembre 2008

Le Pétrin d'Hélène, une affaire qui finit bienArticle paru dans le Journal du Périgord N°164 - septembre 2008

Hélène au travail dans sa nouvelle boulangerie rue Saint-Front à Perigueux
À la suite d'un conflit maladroitement géré entre la société immobilière Investimo et Hélène Robert notre boulangère de l'avenue Daumesnil, celle-ci s'était vue obligée de rendre au propriétaire les clefs de son local.

Après un temps d'angoisse et de vaches maigres aggravé par une erreur, dont son avocat se serait rendu coupable, on l'a vue sur le marché de Périgueux en train de vendre du papier toilette... Un geste symbolique sans doute qui déclencha un intérêt auprès des médias locaux ainsi qu'un élan de solidarité de la part de nombreux commerçants et habitants de la ville ; une solidarité dont elle est à ce jour sincèrement reconnaissante. La mobilisation ne se fit pas attendre et bientôt, Michel Moyrand maire de Périgueux contactait Gilbert Amen PDG d'Investimo pour que l'on trouve rapidement une solution.

Ancienne permanence Michel Moyrand sur la rue Saint-Front
Hélène Robert s'est installée là où se situait la permanence de Michel Moyrand lors des élections municipales de 2008
Hélène n'est pas femme à se laisser marcher sur les pieds : « j'ai déjà donné » l'entendrez-vous souvent dire. L'expérience a appris à cette femme d'origine belge que la force de caractère dont elle est dotée est une arme à double tranchant... heureusement, si l'une l'a mise dans le pétrin, l'autre l'en a sorti ; ainsi, comme on a pu le constater depuis début mai, elle a pris possession d'un nouveau local appartenant à un tapissier en retraite, dont le bail a été négocié par l'agence Immobilière de l'Isle. Situé rue Saint-Front, en face de la place du Marché aux Bois, les dimensions en sont restreintes et cela « l'oblige » à pétrir sa pâte à la vue des clients. Cependant, contrairement à ce que l'on pourrait penser, l'endroit est aéré et les conditions de travail lui conviennent parfaitement.

Puisqu'elle fait son pain et ses gâteaux durant la journée, il vous faudra parfois attendre une minute qu'elle essuie la farine de ses mains avant de vous servir. Ce n'est pas pour rien qu'on trouve accroché au mur, ces mots dont Confucius, pour une fois, n'est pas l'auteur : « Interdit aux casse-pieds et aux grincheux »...

Hélène a reçu le titre de Maître Artisan, mais elle ne remportera jamais un prix de diplomatie ; cependant vous finirez, si vous ne vous en offusquez pas avant, par vous attacher à ce trait essentiel de sa personnalité, un trait qui cache tout plein de chaleur et une grande timidité.

Auteur : William Lesourd


Voir mes autres portraits publiés dans le Journal du Périgord

Rendez visite à Hélène sur son blog : http://petrindhelene.canalblog.com/
Voici le sommaire de l'édition de novembre 2008.

Le dossier du mois : le dosssier du bois :

Une forêt riche par sa diversité écologique, de précieuses retombées économiques, un matériau bois qui séduit, une énergie bois qui se développe... plus que jamais aujourd'hui, la filière forêt-bois en Périgord est au cœur de notre quotidien. [ Le JdP ]

On doit la rédaction de ce dossier très complet à Sandrine Lemasson.

Le sommaire N°166 - novembre 2008
Presse Express : Humour de Sénateur.Couverture du Journal du Périgord - novembre 2008
Dossier : Le bois dans tous ses états.
Passion : Le grand album du Photo Club Sarladais.
Place de village : Villamblard au fil du Roy.
Nature : La nuit des chauves-souris.
Retour sur images : Les Trois mousquetaires et les recettes de La Mazille.
La rencontre : Plazac, un passé, une histoire, une architecture.
Des mots et des couleurs : Une tante "Colette"!Les mots : Dico de lieu : Saint-Martial de Valette - Dico de table : Anguille.
Page Oc : Sens fotuts miladius...L'œil de Cyrano : Le devoir et le cœur...
Philatélie : Josselin ou Jocelin.Feuille de vigne : Club d'œnologie, un nouveau regard sur le vin.
L'atelier de... : La civilisation de la Fraise, naissance d'une icône en Périgord 1/2.Recette : Râble de lapin farci aux pruneaux.
Patrimoine : Philippe et Olympe Hamelin, la passion des pierres.Humour : Les farces de Franconi - L'armoire.
Musique : Séverine Caupain, du Double Six au 24.Ma cuisine : Cuisiner au feu de bois.
La plume de La Boétie : La coutume de Sarlat.

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Commentaire de Anonymous Anonyme , le 13 novembre 2008 à 22:13  

Merci pour toutes ces précisions, les pains d'Hélènes, c'est sans modération.

En complément, je me souviens que Canal Moins avait contribué à sa façon à l'affaire... 3 fois rien, aucune influence, surement.

http://canalmoins.free.fr
/Pages/reportages/helene.html

Ô bien sur, il faut saluer tout le fair-play de la société Investimo pour avoir corrigé cette "maladresse de gestion". Car d'ordinaire, cette entreprise s'attache à rénover notre vieux centre ville en logements de très bonne qualité et dans le plus grand respect des règles architecturales.

Il faut également remercier cette société de n'avoir pas tenté d'influencer la presse locale pour ne pas voir son nom mis en cause dans le journal.

Le temps semble arrondir les angles, qu'en pensez-vous Hélène?
_________Merci pour le com_________

Je fais ce que je peux en fonction de l'espace qui m'est alloué : une page, dont seulement un tiers environ est réservé à mon article, le reste étant pour les photos, l'extrait de mon blog et quelques infos utiles concernant le sujet de l'article.

Tu auras salué tous ceux qui effectivement ont contribué au dénouement heureux de cette affaire.

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 13 novembre 2008 à 23:51  

Toujours une très belle revue !
Les sujets sont variés et les photos remarquables.
n'oubliez pas le salon du livre gourmand ce week-end à périgueux ( de nombreuses tables rondes...)

_____Merci pour le com______
Le salon du livre gourmand est un grand évènement pour notre ville. Je ne suis pas sure que cela me passionne, mais j'en parlerai bien entendu.

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 15 novembre 2008 à 20:34  

Je pense qu'une petite mise au point est utile et nécessaire, et ceci pour plusieurs raisons.
La première étant que certains font courir le bruit que j'ai été expulsée parce que je ne payais pas mes loyers et pour que tout soit clair une fois pour toutes.
Mes loyers ont été envoyés en temps et en heure en recommandé avec A/R à Investimo qui ne les encaissait pas afin de justifier leur demande d'expulsion.
Je payais toutes mes factures et je ne devais rien à personne.
Ensuite, en ce qui concerne Investimo, j'ai été "contrainte" de présenter les choses comme un simple malentendu afin de pouvoir récupérer mon matériel, et ils exigeaient également que je fasse un démenti dans les journaux, qui ont refusé bien entendu et on les comprend!
Mon grand tort a été de les contrarier et de leur tenir tête, point final.
Oui je suis impulsive, oui je suis une tête de mule, mais quand je suis dans mon droit je ne vois aucune raison de me taire.
Je regrette seulement d'avoir pris un avocat qui a travaillé contre moi pour me soutirer un maximum d'argent, et d'avoir eu affaire à un juge qui n'a pas pris en compte tous les éléments du dossier (reste à savoir si le-dit avocat lui avait tout donné...)
Merci à la Chouette pour son soutien, mille fois merci à Jo, Cravate et Bulbe de CANAL MOINS pour leur superbe vidéo visionnée un peu partout à travers le monde(vive le net) et merci à William pour ce sympathique article.
Hélène

 

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