[ Mise à jour 21 novembre 2008 : ASA est lauréate du Prix Constantin 2008 ]

Après avoir mis en ligne le site d'Aura Chan. Il m'a été nécessaire d'argumenter auprès de mes ami(e)s les raisons pour lesquelles je soutenais cette chanteuse plus qu'une autre, et je me suis trouvé rapidement à court d'arguments. Il n'étais pas suffisant de dire qu'elle avait le look et la voix que j'imaginais une chanteuse devait avoir. Alors j'ai commencé à m'intéresser de plus près aux autres interprètes qui passaient sur France Inter, et par chance il y a d'excellentes émissions le soir, depuis la rentrée, sur ce sujet (je travaille sur mon portable tout en écoutant la radio). Je suis aujourd'hui presqu'aussi profane en la matière que je l'étais hier, mais je commence à mieux saisir les nuances qui font qu'une chanson est une grande chanson.

Asa - Fire on the mountain -(prononcer Asha, de son vrai nom Bukola Elemide)Je crois pouvoir dire sans trop risquer de me tromper que la chanson que je joins à ce billet est une de celles qui laissent une trace longtemps après qu'elle soit sortie des hit-parades (et tant pis si elle n'y entre jamais).

Elle est interprétée (écrite, composée par ASA / Cobhams Asuquo) par AsaAchetez l'album d'Asa (prononcer asha qui veut dire 'faucon' dans un des dialectes), de son vrai nom : Bukola Elemide ; une jeune femme née à Paris, qui a vécu toute sa jeunesse à Lagos, l'immense et chaotique capitale du Nigéria. Elle est donc anglophone et ne connaît que quelques rudiments de français.


Réalisée par Marthe Salier and François Peyranne
Vous trouverez une translittération et une traduction de cette chanson ci-dessous. Merci de bien vouloir laisser un commentaire.
Mais Paris est non seulement la ville de sa naissance mais aussi la ville de ses rêves et des ses ambitions ; et c'est d'ici qu'elle lance son nouvel album dont « Fire on the mountain » et le titre phare. La vidéo pourrais presque sembler touchante avec ces papillons et ces enfants habillés en rose arrêtés en plein mouvement, mais c'est loin d'être le cas. Elle montre en fait la stupidité des guerres qui ravagent beaucoup de pays d'Afrique, souvent attisées par l'avidité des dirigeants et des puissances étrangères qui exploitent les richesses minières et pétrolifères de ces pays.

Des guerres menées par des jeunes hommes dont Asa questionne l'idéal. Est-ce par amour de leur pays qu'il se battent, ou tout simplement par amour de l'arme qu'ils portent et avec laquelle ils sèment la mort ? Il y a les conflits, mais il y a aussi les abus qui prennent place en plein cœur du foyer familial où des enfants comme Lucy sont les victimes naïves et innocentes – « La petite Lucy vient d'avoir 16 ans et comme dans les films qu'elle a vue, a un amant, son papa... elle ne doit le dire à personne... ».

Mais en dépit de tout ce chaos personne ne bouge. – « No one is running... » Comme attendant que la rivière de sang et d'horreur sorte de son lit ; et il sera alors trop tard pour bouger car il ne restera plus un pan de terre vierge où aller. Les gens regretterons alors de n'avoir pas su réagir quand ils en avaient encore le temps – « wishing we had put out the fire ». Il me semble qu'Asa veuille que tous les africains se réveillent et prennent en charge leur propre destinée, suggérant, qu'ils sont eux aussi, et pour une part non négligeable, artisans de leurs propres malheurs. Comme elle a raison !...

Je vous invite à visionner le clip vidéo... Une fois, deux fois, trois fois, comme je viens de le faire... Jusqu'à satiété ; et de faire votre propre analyse à partir des mots de la chanson, ou des images à la fois poétiques et dramatiques qui s'intercalent les unes avec les autres et qui l'illustrent si bien.

J'ai translittéré (et traduit en français) les paroles de « Fire on the mountain » moi-même, car je n'ai rien trouvé sur Internet qui vaille tripette. J'ai fait de mon mieux, mais si vous pensez que j'ai mal compris certaines paroles ou que je les ai mal traduites, je vous serais extrêmement gré de me le faire savoir en utilisant le lien pour ajouter un commentaire au bas de ce billet.
Certain sites on déja commencé à cannibaliser mon texte : www.lyricsmania.com par exemple. Si vous voulez copier ma traduction ou translittération sur votre site, merci d'ajouter un lien vers www.periblog.fr ou de me créditer pour mon travail !
Le texte en rouge foncé n'est pas chanté dans la vidéo mais il est présent dans le fichier son sur mon MySpace

La montagne est embrasée (traduction de « Fire on the mountain » par William Lesourd)
La montagne est embrasée,
et personne ne bouge.
Oh, le haut de la montagne est en feu,
et personne ne court.

Je m'éveille le matin...
Voici ce que je vois à la télé :
Je vois le sang d'un enfant innocent,
et tout le monde regarde.

Je regarde maintenant à la fenêtre,
et que vois-je ?
Je vois un bataillon de soldats
marchant dans la rue, hé...

version longue [ Hé, Monsieur Soldierman (un soldat) ! Demain tu feras la guerre ;
mais tu te bats pour la cause d'un autre,
et tu ne le connais même pas. ]


Qu'a-t-il dit pour que tu désobéisses ainsi
à ta conscience et à ta raison ?
Est-ce l'amour de la patrie,
ou du fusil avec lequel tu tues ? Aussi...

La montagne est embrasée,

et personne ne bouge.
Oh, le haut de la montagne est en feu,
et personne ne court.

Hé, Monsieur Loverman (un play-boy) !
Est-ce que je peux te parler ?
Parce que tu joues avec le corps d'un homme,
et tu ne sais pas ce que tu fais. Oh...

version longue [ Ainsi tu dis que tu as une amoureuse,
et que tu l'aimes plus que toute autre.
Alors tu lui achètes un diamant,
pour lequel un homme est mort.
Tu ne trouves pas cela anormal ?

Dis moi qui es responsable,
pour ce que nous enseignons à nos enfants.
Est-ce l'Internet, ou les stars à la télévision ?
Pourquoi oh, pourquoi, pourquoi oh, pourquoi oh... Oh... ]


Ainsi la petite Lucy vient d'avoir 16 ans,
et comme dans le film qu'elle a vu,
elle a un amant, son papa.
Elle ne doit le dire a personne...
Jusqu'au soir où elle fera la Une des actualités.

Parce que la montagne est embrasée,
et personne ne bouge.
Oh, le haut de la montagne est en feu,
et personne ne court.

Un jour la rivière sortira de son lit,
et nous n'aurons nul part où aller ;
et alors nous courrons... Courrons...
Regrettant de ne pas avoir étouffé le feu, oh non...

-- Parce que la montagne est embrasée
-- ouais, ouais... et il n'y a personne... personne...
-- Oh, la montagne est en feu
-- et personne ne court, aussi, ouais, ouais, ouais...
-- Il y a le feu... Le feu en Afrique...
-- Le feu partout, dans la mer ; dans les airs
-- et personne ne court.

Fire on the mountain (© lyrics Asa, translittérées par William Lesourd)
There is fire on the mountain,
and nobody seems to be on the run.
Oh there is fire on the mountain top,
and no one is'ah running.

I wake up in the morning...
(I) tell you what I see on my TV screen :
I see the blood of an innocent child,
and everybody's watching.

Now, I'm looking out 'f my window,
and what do I see ?
I see an army of soldiers that're
marching across the street, heh...

long version [ Heh, Mr Soldierman !
Tomorrow is the day you go to war ;
but you are fighting for another man’s cause,
and you don’t even know him. ]


What did he say to make you so blind
to your conscience and reason ?
Could it be love for your country,
or for the gun you use in killing ? So...

There is fire on the mountain,
and nobody seems to be on the run.
Oh there is fire on the mountain top,
and no one is'ah running.

Heh, Mister Loverman !
Can I get a chance to talk to you ?
'cause you are fooling with a dead man's corpse,
and you don't know what you do. Oh...

long version
[ So you say you have a lover
and you love her like no other.
So you buy her a diamond,
that someone has died on.
Don’t you think there's something wrong with this ?

Tell me who’s responsible
for what we teach our children.
Is it the internet, or the stars on television ?
Why oh, why, why oh, why oh... Oh... ]




So little Lucy turns sixteen,
and like the movie she's been seeing,
she has a lover in her daddy.
She can't tell nobody...
'till she makes the evening news.

For there is fire on the mountain,
and nobody seems to be on the run.
Oh there is fire on the mountain top,
and no one is'ah running. Oh yes.

One day the river will overflow,
and there'll be nowhere for us to go ;
and we will run, run...
wishing we had put out the fire, oh no...

-- For there is fire on the mountain
-- Yeh, yeh... and there is nobody... nobody...
-- oh, there is fire on the mountain
-- and no-one is'ah running, so yeh yeh yeh...
-- There is fire... Fire in Africa...
-- Fire everywhere, in the sea ; and in the air
-- and no-one is'ah running...



Merci à 'ol Texas Gal et à Errol pour la petite aide qu'ils ont apporté dans la translittération des paroles.
Pour en savoir plus sur Asa, veuillez aller sur l'espace d'Asa sur MySpace : http://www.myspace.com/asaofficial

Libellés : , ,

Pour commenter les billets, veuillez cliquer sur le bouton rouge ci-dessous à droite ↓
Les commentaires, analyses et autres opinions qui paraissent dans Périblog, n'engagent que leur auteur.







Commentaire de Anonymous Anonyme , le 22 octobre 2007 à 03:47  

Marvelous song, message somewhat ominous. God bless.

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 22 octobre 2007 à 12:22  

I think the song is great. I like her voice, the melody, and the more I listen to it the more I like it.
Errol

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 24 octobre 2007 à 12:22  

Bon, je vais me contenter de te répondre en Français vu mon niveau d'Anglais, c'est plus sage si tu veux comprendre quelque chose : Voilà une formidable idée, traduire des chansons pour nous, pauvres incultes, et en plus quelle chanson !!! Elle me fait passer les frissons entre la douceur de la musique, de la voix et la dureté des mots, c'est une artiste à suivre. J'ai eu l'impression que c'était une chanson d'amour mais non, c'est un cri d'amour pour son pays. Merci à toi. Biz TTNE

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 27 octobre 2007 à 20:24  

Bravo pour votre traduction,superbe chanson,paroles qui ne peuvent que toucher ceux qui se disent humains,tant pis pour les autres.En esperant que les pays soit disant civilisés arrêtent de piller l'Afrique et commencent enfin le processus inverse,je sais je suis un utopiste,merci encore Monsieur de ce que vous faites et êtes,cordialement.

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 28 octobre 2007 à 00:08  

vous débitez des propos parcellaires, je suis journaliste et africain. Bref je ne sais même pas où commencer, vous voulez des preuves de la sauvagerie des blancs envers nous?Entendons-nous bien, je parle du cyniqme blanc de vos sarko chirac and co. En quoi une victime peut être encore tenue responsable des agissements du bourreau? Toutes les dictatures de chez nous, nous sont imposées par le monde blanc, la France en premier. Sarko nous a promis la rupture, mon oeil, il est parti faire la fête avec Bongo, Sassou des potentats sanguinaires rejetés par toute l'Afrique et sa diaspora.
Au Togo, le peuple meurt sous les coups d'une bande d'atrides sous la benediction de douce France.
Pour combler votre fossée sur la politique Africaine, je vous conseille de lire le travail que fait survie-france.org(qui n'est pas une association africaine)et africamaat.com. Vous verrez les hauts-faits actuels de la France!Je lirai votre reponse sur le blog!

27 octobre 2007 01:42

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 28 octobre 2007 à 22:20  

Bonjour , je suis co-réalisateur du clip de Asa « Fire on the mountain » , et je viens de lire votre article sur la chanson de asa .
Je tenais donc a vous remercier car il est important de continuer a faire vivre et a transmettre les morceaux qui le méritent (ainsi que les images !!) . Pour le texte, je dois avoir la traduction officielle dans mes documents , je vous la transmettrai si je la retrouve, mais la votre est quasiment bonne. Sinon, j'ai pris beaucoup de plaisir a lire votre blog , car je suis moi même graphiste (a l'origine) et je viens moi aussi du Périgord (région de Souillac) ou je vais régulièrement . Ce fut donc une bonne évasion dans cette grise (mais créative) journée parisienne ! Bonne continuation

Commentaire de Blogger Périblog - William Lesourd , le 29 octobre 2007 à 15:29  

Merci a ceux qui ont laissé un commentaire.

Surprenant comme mon analyse peut être interprétée différemment selon la personne qui la juge.

Je n'ai pas cherché à commencer une polémique sur le sujet épineux de l'Afrique et son manque de progrès dans le monde ; mais puisqu'on me le demande...

Alors mon cher Jean-Louis B. (s'il s'agit bien de vous...) laissez moi vous dire ce que je pense des problèmes africains :

D'abords je pense comme vous... Lorsque j'ai fait mon analyse de la chanson si pleine de symboles d'Asa co-écrite avec Cobhams Asuquo, j'ai dit qu'il y avait effectivement une ingérence des puissances occidentales (et maintenant orientales) dans la gestion économique de nombreux pays d'Afrique. Cette ingérence joue un rôle non négligeable dans le chaos qui sévit sur votre continent. C'est quelque chose que personne ne peut ignorer, et comme toutes personnes sensibles à l'abus du pouvoir des forts exercé sur celui des faibles, vous m'en voyez désolé.

Je crois, cependant, qu'il serait juste de considérer la facilité avec laquelle la plus-part des dirigeants africains s'offrent à la corruption. De même, il serait injuste de votre part d'ignorer avec quel manque d'humanité certaines populations civiles, miliciens ou membres de l'armée régulière, détruisent des villages, violent les jeunes filles, les femmes, et partent en laissant derrière eux des rues jonchées de cadavres fumants d'humains et d'animaux. Pourquoi ? Parce que des hommes de chez vous ou d'ailleurs, au pouvoir ou avec l'ambition d'y être ou bien pour des raisons financières, leur ont donné des machettes ou des AK-47 et ont éveillées chez eux (avec quelle facilité !) les vieilles haines ancestrales.

Et c'est pourquoi j'aime tant « Fire on the mountain », car cette chanson, n'est pas une lamentation comme toutes les autres. Elle a pour but de vous éveiller, vous les africains, à vos propres faiblesses : vos ambitions personnelles, votre propension à accepter les sous-mains, parce que ceux-ci vous permettent de bâtir des palais et de rouler en rolls, et à vos femmes d'aller dévaliser les boutiques de l'avenue Montaigne à Paris ou de la 5ème avenue à NY ; oubliant ainsi l'égard que vous disiez avoir pour vos compatriotes lorsque vous étiez encore à la recherche du pouvoir. Tout cela, alors que vos populations vivent dans une abjecte pauvreté.

L'approche d'Asa en tant qu'africaine elle-même, et fraîche et nouvelle. « Oui les blancs nous ont fait du mal dans le passé, oui ils s'ingèrent toujours dans nos affaires, mais cessons de nous apitoyer sur notre sort, cessons de ressasser le passé et faisons notre mea-culpa, semble t-elle dire ; voyons tout ce qui ne va pas : la corruption, l'éducation, les mœurs, la violence... Maintenant agissons avec détermination pour combattre tout cela. Cessons de nous lamenter et de nous poser en victime éternelle des anciennes colonies et des puissances extérieures, soyons moins faible, moins avide, et lorsqu'un de nous atteint les sommets du pouvoir, qu'il s'évertue à remplir le mandat pour lequel il a était élu, sans faillir et avec pour seule ambition celle d'améliorer la vie de la population et d'assurer son future. »

Voila peut être ce que dit Asa. Voici sans doute, ce que vous devriez faire ; car sans cette prise de conscience et sans cet effort qui vous incombe, l'Afrique est vouée à une inexorable descente en enfer, ou tout au plus à rester à tout jamais la main tendue pour recevoir l'aumône. Continuer ainsi serait un risque énorme pour les générations futures ; car croyez-moi, lorsque la terre peinera à nourrir tous son monde, nous penseront à nos enfants avant de penser aux votres. Foi de blanc. Ce sont des mots dures, mais le monde le sera tout autant.

Alors vous voyez que mon propos n'est pas aussi parcellaire que vous le dite et que ma pensée est dirigée vers vous, surtout vers les pauvres et les illettrés. Quant à ma connaissance de l'Afrique, j'avouerais ne connaître que ce que j'ai appris en m'y rendant deux fois et pour avoir été marié durant près de 11 ans à une Sud Africaine qui a vécu l'humiliation d'être Indienne sous l'apartheid ; c'est à dire que je ne sais pas grand chose.

Vous êtes peut-être trop près des évènements et trop engagé dans la politique J-L. pour avoir une vue objective de la situation. Prenez du recul, et voyez le problème africain sous une autre perspective. Vous serez un des seuls à le faire, mais quel doux changement de musique pour mes oreilles et pour celles de beaucoup d'autres gens qui pensent comme moi ! W

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 30 octobre 2007 à 23:43  

Cher Monsieur W.Lesourd,
Une véritable sincérité se dégage de votre réponse.
Malheureusement, entre ce que votre "coeur"vous "souffle" et l'impétuosité, dont notre jeunesse au destin confisqué endure, il y a une excavation béante!
Je vous rejoins sur un point, nombreux sont les Africains, qui ne veulent pas voir l'évidence, de peur d'attraper le tic de l'oppresseur blanc, i mean, l'ostracisme.
Ils ne veulent pas admettre que, l'Europe ne va jamais en Afrique pour les beaux yeux des noirs, qu'ils méprisent d'ailleurs!

Seul compte, le vol, subtilement baptisé "intérêt". Tout le reste n'est que poésie et crétinisation de masse dont la France est passée, maîtresse.
Je viens de finir un ouvrage de N.Chomsky à ce sujet, mais Passons....
Ce qui nous enrage, nous, jeunes Afro-avisés, c'est de voir maintenir la terreur dans nos pays et dans le même moment jouer la vierge effarouchée que des hordes de nègres risquent d'envahir. On rivalise d'innovations : affichage ADN, hypocrite codévéloppement ou je ne sais quoi.
Aux même instants on fournit armes et experts aux Gnassingbé fils du Togo pour qu'ils puissent mieux mater le peuple agonisant.Au congo, Sassou peut continuer à fossoyer le pays.Que vaut la vie d'un nègre, si de plus il est Africain. Question bête, n'est-ce pas ?

L'Afrique n'a jamais demandé à l'Europe de dessiner son destin.
Nous avons toujours résisté et de tout temps. Je vous conseille, ainsi qu' à ceux qui nous lirons, le livre documenté de Rosa Amelia Uribe dont le titre est La férocité blanche.
Aimé Césaire disait justement que, le malheur de l'Afrique, c'est d'avoir rencontré l'Europe, pourtant l'oxymore n'est pas son style.
On est parfois tenté de regarder cette répugnante matérialité.
Suis-je raciste ? Non, il n y a rien d'élogieux à mettre à son crédit la particularité du système occidental du moins en ce qui concerne l'Afrique!
Je suis seulement un Afro, qui a compris que sa liberté ne provient pas de la devise française, mais du combat de ses pères !

Bien à vous

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 31 octobre 2007 à 12:46  

Cette chanson est magnifique. Elle fait chaud au cœur quand on ne connaît pas les paroles et si froid dans le dos quand on sait de quoi elle parle. Mais elle la chante sans haine et avec espoir.

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 1 novembre 2007 à 20:39  

Que de réactions ! Bon, je ne rentrerai pas dans le débat complexe autour des sacages en Afrique...même si il est clair pour moi que la France et "l'occident" de manièee générale n'ont vraiment pas les mains propres...
Pour revenir à ASA, wow, gros coup de coeur de l'année. Merci William pour cette découverte, c'est avec plaisir que j'interviens sur ton blog. Merci pour l'invitation. Asa m'a touchée, par sa voix, ses textes et son attitude très humble. Un cadeau du ciel. Et la production du disque est excellente (et Dieu sait si je suis exigent)...une vrai réussite, méritée. Magnifique clip également. Je suis conquis.

Bertrand Deleplage.
www.myspace.com/deleplage

Détail pour la traduction : je traduirai plus "and nobody seems to be on the run" par "et personne ne semble s'affoler"...je pense c'est plus ça.

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 8 novembre 2007 à 12:51  

hi! i´ve found your blog very interesting,so i logged under my personal email address, for receiving more information about this...this ASA singer have something that others doesn´t feeling and passion . and something to share to the people on the entire world.!!!regards. leona REAX singer

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 22 janvier 2008 à 23:35  

j'ai regardé cette femme chanter dans Taratata et j'avais envie de comprendre ses paroles.Merci beaucoup.

Commentaire de Blogger Hugo Ngassop , le 26 juin 2008 à 12:34  

asa est vraiment super, je suis devenu fan d'elle, elle a une voix angélique, je peux l'écouter à longueur de journée. merci pour la traduction c'est magnifique

Commentaire de Blogger Patrick , le 21 novembre 2008 à 09:09  

Merci pour cet article, dont j'ai repris la traduction de la chanson,tout en faisant référence à ton blog.
Cordialement,
http://desbs.canalblog.com/archives/2008/11/21/11432223.html

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 4 décembre 2008 à 00:08  

C'est une magnifique chanson pleine d'énergie et d'amour pour l'humanité et pas seuleument l'Afrique.
Il nous faut ces stimulants d'âmes que seule la jeunesse sait diffuser, pour développer nos consciences à agir pour le bien.
Merci ASA et son ascension médiatique est bien méritée.

Anonyme

 

Découvrez (ou redécouvrez) Périgueux capitale administrative de la Dordogne à travers les archives de Périblog