Une saison bien chargee mardi 2 décembre 2008
C'était une façon alambiquée de dire que j'apprécie sincèrement les notifications que je reçois et je vous demande de continuer à les envoyer, même s'il m'arrive de ne pas toujours me déranger. Vous en connaissez maintenant la raison...
Calou ouvrait son bar La Truffe mardi matin
Reste une partie de la clientèle... Vous me pardonnerez cette remarque empreinte de snobisme, mais assis à la terrasse du café Errel, il m'arrivait fréquemment ces derniers mois d'observer les têtes des passants se lever en direction de La Truffe, alertées qu'elles étaient par des turbulences et des jappement de chiens ; une ambiance qui ne cadrait pas harmonieusement avec la mitoyenneté et le reste de cette place touristique. La réouverture est une occasion pour le patron du bar de remettre, s'il le désire, un peu d'ordre là dedans.
Calou, dont j'aimerais un jour vous parler plus en détails et vous montrer le très beau portrait qu'en a fait le peintre Pablo, est un garçon fort sympathique. Il avait pris l'initiative cet été, d'organiser avec la propriétaire de La Fée Maison, son vis-à-vis, des concerts qui donnaient de la vie à la place du Coderc. Je lui souhaite beaucoup de succès avec son troquet « relooké » et j'irai sans doute avec des amis y boire un premier café ou un Bergerac en fin d'après-midi.
Afin de célébrer la réouverture, Calou prépare une petite réception vendredi soir.
Merci Monsieur Errel d'augmenter autant vos prix
À signaler pour être juste, qu'auparavant le café dit de « dégustation » contenant un certain pourcentage de robusta, donc moins fin, coûtait 1,20€ et le café 100% arabica au goût plus subtil, coûtait 1,40€. Désormais ils se consomment tous les deux au prix de 1,40€, mais le 100% arabica est maintenant devenu le café servi d'office. [ notez que Errel a répercuté la baisse de la T.V.A. sur la totalité des consommations. *Voir plus bas. ]
*[ mise à jour 13 juillet 2009 - correction fournie par Bérangère T. des Cafés Errel.
Bonjour, Je fais suite à l'information que vous diffusez concernant l'augmentation de nos prix (Cafés ERREL). Je tenais juste à vous informer que nous avons intégralement répercuté la baisse de la TVA sur l'ensemble des produits que vous pouvez déguster dans nos boutiques. Le café est donc passé de 1.40 à 1.25 . Et comme vous le précisiez nous avons souhaité généraliser notre café 100% arabica à la dégustation à la place de notre mélange qui contient un peu de robusta. Merci toutefois de votre fidélité et si vous le souhaitez je serai heureuse de vous accueillir dans nos locaux de Limoges pour une visite de la torréfaction. ]
[ à ce propos : quelqu'un se souvient-il précisément du prix du café ou de la baguette de pain ainsi que du croissant en 2001, juste avant le passage du franc à l'euro (les anciens limonadiers ou boulangers doivent le savoir et avoir encore les documents pour le prouver) ? Me contacter ]
Mais revenons à nos moutons...
Il me serait difficile, en dépit de ma frilosité, de ne pas aller à deux évènements cette semaine portant sur l'art graphique, car il ne fait plus aucun doute que la lecture, la musique et surtout l'art plastique sont les sujets que j'affectionne le plus.
Vernissage ce soir à l'App'Art - Le peintre Sereirrof
Le peintre Sereirrof revient une seconde fois exposer ses toiles à la galerie l'App'Art. D'après ce que j'ai vu sur le site de la galerie, ce sont des œuvres dérangeantes montrant des portraits de gens en souffrances, ou des groupes de personnes que l'on sent torturées. On verra ce soir ce que je ressentirai.
L'exposition se poursuit jusqu'au 20 décembre 2008.
Photos à venir (à ce sujet, les photos du vernissage de Kristof Guez et de Marc Pichelin [ dont je parle brièvement ici ] seront publiées cette semaine dans un nouveau billet).
1 Place Daumesnil
24000 Périgueux
Tél : 05 53 46 61 91
Le blog de l'App'Art http://galerieappart.canalblog.com
Vernissage vendredi pour José Corréa
Les éditions de La Lauze et l'atelier de reliure LEGRAND vous invitent à l'impression des œuvres de José Corréa
« En attendant l'hiver » - vernissage et dédicaces
Le 5 décembre à partir de 17 h 00
Les dessins originaux du livre seront exposés du 5 décembre 2008 au 3 janvier 2009
12, rue St-Front
24000 Périgueux
Tél : 05 53 58 92 57
Et puis dès vendredi il y aura le Téléthon et les dizaines d'animations qui l'accompagnent [ voir plus d'infos sur le site de la mairie ]. Le marché de Noël qui cette fois-ci sera situé sur la place Francheville (un très bon choix) et la patinoire, elle, sera mise en place comme d'habitude sur la place d'Aquitaine (celle du théâtre). Nous aurons donc enfin un peu de gaieté dans les rues de Périgueux qui me semblaient si maussades ces derniers temps.
Libellés : art, calou-pascal-memain, petit commerce, place du Coderc
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Alors là William je me rebiffe. Je dis STOP!
Ne parles pas de ce que tu ne connais pas.
Avant de critiquer les boulangers "qui s'en mettent plein les poches" va donc passer quelques nuits au fournil avec eux et tu verras qu'ils ne volent pas leur argent.
Pour faire un café il suffit d'un percolateur et d'un paquet de café, de l'eau et du courant.
Pour faire une baguette il faut du matériel cher, même quand il est d'occasion, il faut un grand local dont la mise aux normes a un coût élevé, il faut de la farine, de la levure, du sel, de l'eau, du courant aussi, et un savoir-faire qui n'est pas inné, mais découle d'un apprentissage dont le minimum est de deux ans pour un CAP, et il s'agit là du minimum de base.
Ensuite il faut du temps. Beaucoup de temps, car une baguette demande plusieurs heures de travail.
Et même si le boulanger en sort 200 par fournée, tout ce qui précède doit être pris en compte dans le calcul du prix de la baguette. A cela s'ajoutent les salaires des employés quand il y en a, les charges liées aux-dits salaires, les assurances, les loyers...oui, tout ça fait partie du coût de la baguette.
J'ai gardé deux tickets de caisse de juin 1998 de la boulangerie que j'avais à Nice, et j'avais fait la conversion l'an dernier pour pouvoir comparer les prix. Le pain avait à peine quelques centimes de plus, alors que comme tout le monde, les boulangers ont vu augmenter de façon considérable les matières premières, les loyers,les salaires et charges salariales,EDF etc...Sans compter qu'avec le passage aux 35h c'est le patron qui se tape le surplus de travail, car la pâte elle, continue de lever, 35h ou pas!
Et toutes les heures de travail...nombreux sont les boulangers qui font comme moi entre 60h et 70h de travail par semaine!
Si nous les boulangers devions vous faire payer le pain en l'augmentant de la même manière, avec la même progression que tout le reste, et en fonction de nos frais...
Allons, tu peux rouspéter pour l'augmentation du café, mais ne touches pas au travail du boulanger.
Hélène ROBERT
Le Pétrin d'Hélène
______Merci pour le com______
Je sais qu'en disant cela je vais m'attirer les foudres de ceux qui se sentent concernés. Tu te doutes bien que c'est un peu le but de ce blog de jeter un pavé dans la marre de temps en temps pour aider à réveiller les esprits endormis aux problèmes que nous rencontrons. Je ne pensais pas du tout à une petite boulangerie comme la tienne lorsque j'ai dit cela.
Nous rencontrons de sérieuses difficultés avec le pouvoir d'achat. Les salaires n'ont pas baissé, mais on peut acheter beaucoup moins de choses qu'auparavant. Je ne l'invente pas, c'est un fait plus qu'une simple impression. À qui la faute ? L'alimentaire fait partie de nos plus grosses dépenses. Je ne rejette pas toute la faute sur les commerçants, et je ne dis pas que tous les commerçants profitent de leur position de force. Mais certains commerçants le font sans hésitation sitôt qu'il voient leur profit baisser, c'est indéniable. Forcément les autres suivent et augmentent leur prix à leur tour. Nous les clients n'avons pas vraiment le choix, il faut bien manger... alors nous allons chez eux et nous sortons avec moins de victuailles dans notre cabas.
Je suis bien d'accord que les petites et grandes boulangeries supportent beaucoup, mais n'en a-t-il pas toujours été ainsi ? Je sais aussi, même sans l'avoir fait, que le travail est pénible, plus en tout cas pour une personne qui travaille seule, que pour les boulangers qui ont un laboratoires bien équipé et opéré par des employés.
C'est un large et complexe sujet sur lequel il reste encore énormément à dire. W
Au fait, combien se vendait une baguette (et un croissant) avant la conversion à Nice en 1998 ?...
En 1998 je vendais le croissant beurre 4,50 F(€ 0,69) pour €0,70 aujourd'hui et la baguette 3,90 F (€ 0,59) pour € 0,80 actuellement,ce qui fait 21 cts d'augmentation en 20 ans!
Hélène
___________Merci pour le com_________
Comme je te l'ai dit je ne ciblait pas ta petite boulangerie qui pratique en ce moment des prix pour la baguette et le croissant tout à fait raisonnables. Je devrais peut-être d'ailleurs aller acheter mes croissants chez toi (j'ai entendu le patron du café de la Place dire à un de ses serveurs que les tiens étaient très bons (véridique)).
En 2005 sur la place du Coderc, un croissant coûtait, 82 cts (5.39 F). Après deux ou trois augmentations successives, il coûte désormais 93 cts (6.10 F). Éventuellement dans ce genre de situations, les autres boulangers s'alignent sur les prix les plus chers, comme les limonadiers de Périgueux risquent eux aussi d'aligner le prix de leur café sur celui d'Érrel qui vient d'augmenter toute sa gamme de 20 cts. C'est ainsi que les prix grimpent vers le haut et c'est ainsi que nous perdons du pouvoir d'achat. Regarde Paris, où les mauvais exemples foisonnent, il est bien rare de trouver un café à moins d'un euro cinquante, et il atteint deux euros à certains endroits, voire plus. Maintenant, si vous même les boulangers avez eu à subir des augmentations injustes et accablantes de la matière première, rien ne vous empêche d'élever la voix. Moi je le fais pour la défense du pouvoir d'achat, faites le donc pour la défense de votre industrie. Si vos matières premières comme la farine ont trop augmenté, pourquoi n'en recherchez-vous pas la cause ? Si tu as eu la chance entre deux fournées d'aller te promener en campagne vers la fin de l'été, tu auras pu constater que près de trois quart des champs cultivés l'on été cet été avec du maïs. Il y a quelque chose quelque part qui fait que l'on préfère faire pousser du maïs plutôt que du blé ; à toi et aux autres d'en trouver la cause. Si on produit moins de blé, la farine sera évidemment plus chère. Mais voila, les commerçants se disent pourquoi s'embêter, ils n'ont qu'à augmenter leurs prix, voila tout... comme si nous les petites gens (comme dit Chirac dans les Guignols) avions des moyens illimités. C'est ça que je dénonce de façon un peu maladroite, je le reconnais. W