Salon des Arts Figuratifs 2013 à Brantôme mardi 15 octobre 2013
Brantôme entre livre historique et art figuratif
Un bonheur n'arrive jamais seul : encore sous le charme de la visite tant attendue de Matthieu Ricard l'interprète et le porte-parole en France du dalaï-lama, Brantôme a fait coup double le premier week-end d'octobre.

D'abord, samedi, la Venise du Périgord a accueilli la troisième édition de « L'Histoire se livre », le salon organisé par les incontournables Amis de Brantôme de biographie historique, marqué de rencontres savantes et ponctué de la remise du prix Brantôme dans la Salle du Dolmen à Bernard Cottret pour son ouvrage « Thomas More, la face cachée des Tudors » aux éditions Tallandier.
Créé en 2006, le prix Brantôme a pour vocation de mettre en valeur les biographies historiques en langue française et le travail des éditeurs. Le prix est doté par la Société des amis de Brantôme d’un montant de 1000 euros.
Au Dortoir des moines


Ensuite, au fameux Dortoir des moines de l'abbaye de Brantôme, vrai carrefour des arts depuis des années, ce fut, du vendredi au mardi, la deuxième édition du Salon des arts figuratifs monté par l'association au nom assez curieux de « la Gare des arts ».
Huit artistes représentatifs de l'art contemporain venus de Gironde, des Charentes et bien sûr du Périgord, étaient au rendez-vous. Ainsi pour la peinture Jean-Claude Baisero, Nelly Vrânceanu, Suzan Wilks, Catherine Alexandre. Finalement, dans la salle de l'Horloge au-dessus, Fortunée Hess présentait plusieurs œuvres de sa mère, l'artiste I.J. Berthe Hess (1925 – 1996), reconnue pour avoir créé le « bertisme », une technique toute en relief, sculptée, dirait-on, dans des couches épaisses de peinture à l’huile.
[ en apprendre plus sur I.J. Berthe Hess ]





Alain Bordes, du Buisson-de-Cadouin, qui excelle autant dans l'illustration du Périgord que dans celle de l'Asie, représentait le photoreportage.
La sculpture avait pour ambassadeur Robert Keramsi. « Je refuse les effets de style et les caricatures. Je sculpte des corps qui sentent la sueur et l’amour, pas le parfum. Au cœur de mes sculptures, je mets le désir, l’envie. Les gens, face à eux-mêmes, se sentent troublés. C’est ce trouble qui m’intéresse » explique t-il.
Quant à Philippe Demeiller, de Saint-Pardoux-la-Rivière, il prouvait, avec ses installations facétieuses, un talent que l'on goûte avec joie depuis l'époque où il décorait des capots de voiture un peu fous...
[ voir le diaporama du site de la Gare des Arts ]



Auteur William Lesourd (avec la participation d'Alain Bernard) – Photoreportage William Lesourd
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Notre photoreportage complet
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Libellés : alain-bordes, catherine-alexandre, gare-des-arts-brantome, I-J-Berthe-Hess, Jean-Claude Baisero, nelly-vranceanu, philippe-demeiller, robert-keramsi, susan-wilks
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