Le tambour du Coderc – 05 octobre 2013 samedi 5 octobre 2013

Le Tambour du Coderc Chaque semaine retrouvez sur Périblog les anecdotes collectées par Alain Bernard lors de son marché sur les places centrales de Périgueux

Les questions-réponses autour du marché se poursuivent, alors qu’à l’horizon du 9 novembre se profile le premier marché au gras.

Le marché reste-t-il un lieu privilégié de l’actualité, y compris politique ?

Alors que Michel Moyrand fait souvent des apparitions au Coderc, on a guetté mercredi dernier la première réaction de Jean-Paul Daudou après l’annonce de l’investiture UMP aux municipales conférée à Antoine Audi. L’ancien maire était en fait plutôt souriant en achetant des fruits et légumes. Pas vraiment crispé.

PériblogLes cours moyens des Maurilloux en visite 2013 © Alain Bernard

Pendant ce temps, vraiment hors du temps électoral, venant de la place Saint-Silain, passait une classe de CM1 du quartier des Maurilloux en cours de découverte du centre ville...

Actualité économique cette fois : mercredi a eu lieu une réunion qu’on croyait décisive entre les partenaires de projet de « drive » pour l’acheminement des commissions du marché. Mais Cathy Roesner, la présidente des commerçants des halles, les élus locaux Marie Moulènes et Christian Dupuy ainsi que les représentants des chambres consulaires devront encore se revoir pour raisons administratives.

Musique et fantaisie ont-elles leur place au marché ?

Mercredi matin, on a vu passer un clown peu bavard, avec un sac sur le dos, réclamant juste, mime t-il, de quoi manger. Quant à l’organiste de l’Orgaphil, familier de la Vieille ville, il déroulait ses bandes perforées, dont la plus ancienne intitulée « Du gris qu’on roule dans ses doigts… »

PériblogUn clown, sorti d'on ne sait où, les traits dissimulés sous des couleurs qui lui donnent un aspect étrange, voire inquétant, au dire de certains, un rien coulrophobe peut-être 2013 © Alain Bernard
PériblogL’homme à l’orgue de Barbarie s’en est donné à cœur joie 2013 © Alain Bernard

Peut-on retrouver sous terre des clients du marché ?

Difficile de dire si le squelette d’un des sarcophages médiévaux du chantier du bas de la rue Denfert-Rochereau est celui d’un habitué du marché ancien de Périgueux.

Il devrait en tout cas dater de plus de cinq à dix siècles alors qu’ont déjà été, par ailleurs, répertoriés des cimetières aux Barris (antiquité) et place de la Clautre (XVIIe et XVIIIe siècles). Le temps d’effectuer des fouilles, le chantier va prendre une bonne semaine de retard.

Périblog La tombe d'un des squelettes médiévaux, restant à dater, découverts sur le chantier du parvis de la cathédrale. Il aura depuis cette photo été enlevé pour libérer le site et être analysé. Cette photo et les trois suivantes 2013 © JDC
Périblog 2013 © JDC
Périblog 2013 © JDC
Périblog 2013 © JDC
PériblogLe chantier, devant le parvis de la cathédrale Saint-Front, tel qu'il était ces jours derniers 2013 © JDC

Certains fidèles viennent-ils de loin au marché de Périgueux ?

Oui, par exemple Martine Lissandres, institutrice à Saint-Léon-sur-Vézère qui vient régulièrement acheter du fourré au foie de canard à Dominique Bufferan de La Douze, alors qu’elle pourrait acheter le même à Rouffignac ou sur des marchés gourmands. Envie de se promener ?

Restons dans les oies, jeudi on a pu voir la finition, à Saint-Laurent-sur-Manoire, sur la RN 89, d’un giratoire dédié à l’axe Périgueux-Sarlat des palmipèdes.

PériblogMartine Lissandres (à g.), de Saint-Léon-sur-Vézère, venue faire ses emplettes à la Clautre 2013 © Alain Bernard
PériblogLes nouvelles oies métalliques de Saint-Laurent-sur-Manoire 2013 © Alain Bernard

Le marché inspire-t-il directement ou indirectement des ouvrages ?

Jean-Michel Linfort, ex-sous-préfet issu du milieu rural, vient de publier « L’âme du hameau, le Périgord des fermes, un regard artistique » chez Ifie-éditions Périgord (256 pages, 30 euros).

Ce chantre du crépuscule des campagnes a, enfant, vendu fraises et pommes au marché de Périgueux avec sa mère Paulette, agricultrice à Notre-Dame-de-Sanilhac. Il y a connu un monde très varié et, entre autres, un certain Tallocher, pilier du marché.

Pour sa part, Bernard Stéphan, autre spécialiste du Périgord dont il est aussi issu, vient de sortir, chez Christine Bonnefond, « Le parler du Périgord » (128 pages, 12 euros), particulièrement savoureux à consulter au marché, côté bouffe.

On y retrouve tout ce dont on peut rêver comme mots traditionnels toujours usités de façon populaire : chabrol, douelle, fricot, grillons, girelle, grattons et tant d’autres, milodiou de milodiou !

PériblogJean-Michel Linfort raconte volontiers ses souvenirs du marché de Périgueux lors de ses dédicaces 2013 © Alain Bernard

La peinture et le marché : existe-t-il entre eux une relation ?

Il se trouve que le peintre Gérard Plaçais a ouvert, jeudi soir sur la plus plus petite place de marché, la place Saint-Silain, chez Pierre & Louis, sa nouvelle expo d’œuvres multifacettes. Mais au même moment, il exposait, à un jet de pinceau du Coderc, avec une trentaine d’autres artistes réunis par Jacques Vergnaud, ancien dirigeant du CAP, ce vendredi soir au Danny Boat Café, pour une grande vente de soutien au sportif Yoann Kowal.

PériblogAu Danny Boat Café, jeudi soir, trois exposants : Maguy Constanty, François Cypryk et Adelino Fernandes (qui expose aussi au Café du Théâtre), avec Jacques Vergnaud 2013 © Alain Bernard
PériblogGérard Plaçais chez Pierre & Louis, place Saint-Silain 2013 © Alain Bernard

Questions/Réponses Alain Bernard
pas d'utilisation du texte et des photos sans l'accord expresse de l'auteur et de Périblog


Libellés :

Pour commenter les billets, veuillez cliquer sur le bouton rouge ci-dessous à droite ↓
Les commentaires, analyses et autres opinions qui paraissent dans Périblog, n'engagent que leur auteur.







 

Découvrez (ou redécouvrez) Périgueux capitale administrative de la Dordogne à travers les archives de Périblog