À la loupe : Le vol de l'aigle mercredi 2 mai 2012

Les législatives 2012 Un compte-rendu aussi impartial que possible, rédigé par le journaliste Pascal Serre

Après le choc du premier tour des présidentielles sanctionnant un homme plus qu’une politique, après cette probable défaite du président sortant tant distillée par les sondeurs et médias, l’UMP de Dordogne s’est mise en ordre de bataille comme la Vieille Garde à Austerlitz ou... Waterloo.

Ce vendredi, à la permanence de l’UMP, à Périgueux, se retrouvait une trentaine de militants autour de Jean-Paul Daudou, Conseiller général, Philippe Cornet, Conseiller municipal de Périgueux et Conseiller régional et Laurent Mossion, délégué de la première circonscription pour l’UMP.

Il planait là une ambiance qui pouvait incarner une sorte de retour de Napoléon à Golfe-Juan le 1er mars. 1815. Les troupes sont clairsemées, quelques généraux absents, la foi intacte en cette phrase

« L’Aigle volera de clocher en clocher jusqu’à Notre-Dame. »


Les militants de la dernière chance 27/04/2012 © Pascal Serre

Jean-Paul Daudou, Philippe Cornet et Laurent Mossion, grognards venus de l’Ile d’Elbe dés le soir du premier tour des présidentielles s’appuient sur la foi en leur grand homme et rêvent à une entrée triomphale.

Les voici commis en hérauts de la geste Sarkozyste. Le passage de Laffrey se profile. Le capitaine Randon qui commande la troupe chargée d’arrêter l’Empereur voit ses hommes le saluer ; un peu plus loin, le Colonel de La Bedoyère le rejoint. Doit-on voir là les soldats de Bayrou et de Marine ? Simple comparaison. Le sursaut des « cent jours », qui ne seront que l’entre deux tours de cette élection présidentielle vont-ils changer l’histoire ?

Simple image. Waterloo se profile. Une défaite certes, mais pas une déroute. Il faudra les lâches abandons des « barons et maréchaux » fatigués et usés par le grand homme pour que Napoléon abandonne.

En sera-t-il de même pour Nicolas Sarkozy ? Réponse le dimanche 6 mai au soir.

Il y a 190 ans, à Sainte-Hélène, Napoléon décédait un samedi, le 5 mai 1821, « à 17 heures et 49 minutes ». Une heure où, ce dimanche 6 mai 2012, comme chacun sait, le sort de Nicolas Sarkozy sera connu mais non diffusé…

Si Chateaubriand était de notre temps, dirait-il de Nicolas Sarkozy, comme il le fit pour L’Empereur :

« le plus puissant souffle de vie qui eut jamais agité l'argile humaine » ?

Auteur : Pascal SERRE

Jean-Paul Daudou, gardien du temple gaulliste préfère l’Appel du 18 juin 1940 aux « Mémoires de Sainte-Hélène » 27/04/2012 © Pascal Serre

Philippe Cornet, l’homme des marchés, avocat qui est déjà dans son pourvoi en appel pour le second tour 27/04/2012 © Pascal Serre

Laurent Mossion, parfait monsieur Loyal n’a pas l’intention de jouer les clowns tristes 27/04/2012 © Pascal Serre

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Commentaire de Anonymous Anonyme , le 3 mai 2012 à 15:00  

Quelles belles comparaisons sauf qu'à part la taille Napoélon et Sarkozy n'auront en commun que l'exil

 

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