Une élection peut en cacher une autre lundi 23 avril 2012

Les législatives 2012 Un compte-rendu aussi impartial que possible, rédigé par le journaliste Pascal Serre

Les élections présidentielles 1er tour en Dordogne

Après ce premier tour des élections présidentielles en Dordogne, comme pour chaque élection, chacun y va de son satisfecit. C’est l’usage, la règle, la coutume.

Par rapport au premier tour de 2007 où 88,32% électeurs s’étaient déplacés on relève un léger tassement avec un taux de votants 84,84%. Ce qui n’est guère significatif.

Cinq résultats vont permettre aux observateurs de définir les stratégies à mettre en œuvre pour les prochaines échéances locales en Dordogne. La première est de toute évidence la montée du Front national avec 17,01% et double le score de Jean-Marie Le Pen ; la seconde est le retour en force de la dynamique communiste avec le Front de Gauche (13,71%) là où, en 2007, avec Marie-Georges Buffet le résultat était de…3,32% ; la troisième est la bonne résistance du Parti socialiste (32,09%) qui gagne 3% mais doit prendre en compte celui qui n’est plus un supplétif mais un vrai partenaire : Jean-Luc Mélenchon ; la quatrième est la poursuite de l’affaissement de l’UMP (22,93%) qui perd 4% ; la cinquième est l’effondrement de François Bayrou qui voit son score passé de 17,46% en 2007 à 8,07%.

Les résultats des autres partis sont marginaux et n’influeront guère sur les prochains enjeux locaux.

D’ors et déjà, quelques soient les accords nationaux réalisés en vue du second tour et le résultat définitif de l’élection présidentielle c’est sur les élections locales qu’il faut se pencher.

On pense, plus particulièrement, à la position, sur Bergerac, de Béatrice Patrie qui trouve dans le score des Verts – 2,13% - une légitimité dans sa candidature à la députation.

A gauche, l’hégémonie du Parti socialiste établie dés le milieu des années quatre-vingts est bousculée par l’arrivée en force de Jean-Luc Mélenchon qui se posera en arbitre dés les prochaines législatives mais aussi et surtout dans les prochaines élections municipales, cantonales et régionales en constituant des listes alternatives au Parti socialiste. La stratégie de l’ancien socialiste est payante et d’avenir.

A droite, l’UMP ne peut ignorer sans risque le poids électoral représenté désormais par le parti de Marine Le Pen et ne possède quasiment aucune réserve avec la chute de la « Maison Bayrou ».

Tout ceci promet des discussions âpres et douloureuses entre les partis politiques mais aussi une modification en profondeur de la carte électorale de la Dordogne et, peut être, aussi, l’apparition de nouveaux leaders.

Auteur : Pascal SERRE

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Commentaire de Anonymous Charles , le 25 avril 2012 à 08:43  

on va effectivement avoir droit a des bagarres politiciennes qui ne serviront pas le pays. Le citoyen subira une fois de plus

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 25 avril 2012 à 12:42  

De toute les façons ce ne sont que des histoires de gros sous. Ils se battent pas nos politiques pour le smic ca se saurait

 

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