Nuit des musées à Hautefort et Périgueux vendredi 22 mai 2009
Hard Rock Café
Après mon passage à la journée multi-ethnique sur l'esplanade Robert Badinter, je me suis rendu au café de la Place pour y travailler. Un ami d'origine roumaine, Carol STROË moniteur d'auto-école à Ribérac et poète à ses heures est venu s'asseoir à ma table. Il vient de publier un recueil de poèmes sous le pseudonyme de Janus SC, intitulé Élévation, dont il m'a remis un exemplaire. Son fils Dimitri, qui passe son bac cette année, nous a rejoint.Dehors sur la terrasse s'étaient installé un petit groupe d'hommes dans lequel figurait Frank LABROUSSERIE. Frank qui enterrait sa vie de garçon, était déguisé en manchot (empereur ?) Parce qu'il est amateur de hard-rock, ses amis avaient suggéré à ce drôle d'oiseau d'amener sa guitare et son ampli et, après avoir demandé la permission à Thierry, gérant du Café de la Place, il s'est mis à gratter les cordes devant la terrasse. J'ai vu mon Dimitri s'agiter quelque peu... c'est que celui-ci est lui-même guitariste amateur dans un groupe dont il n'est pas trop sûr de l'orientation musicale à ce stade, mais qui évoluerait plutôt dans le registre du hard. Carol et moi l'avons encouragé à emprunter la guitare du manchot quelques instants ; ce qu'il a fait sans la moindre hésitation. Voici donc Dimitri en train de faire trembler les vitres de la Place. L'empereur dégouté s'est remis en marche...


La nuit des musées à Hautefort et Périgueux
Le château de Hautefort



Le Musée du Périgord

Après m'être renseigné à l'accueil du musée, voici ce que je sais sur Madame Magne et son portrait :
Le portrait peint en 1862, est l'œuvre de Carl Söhn (1805-1867), un peintre d'origine allemande.
Née Mathilde Werlé, fille du maire de Reims, elle épouse le fils du ministre Pierre Magne (différents portefeuilles dont Ministre des Finances), Alfred Magne haut fonctionnaire qui a fait construire le château de Trélissac.
Ce portrait de Mathilde Magne, dont les couleurs sur cette photo sont faussées par le faisceau des projecteurs mis en place à l'occasion de la nuit des musées, ornait le vestibule du château. Puis un jour son fils Napoléon (un homonyme) le légua à l'hôpital de Périgueux.
Le soir de notre visite, des gens affublés d'habits d'une autre époque paradaient dans le dédale des couloirs, des escaliers, des chambres et des larges salons de la demeure. Ils s'interpellaient dans une langue hautaine et désuète à la surprise et l'amusement des visiteurs, venus le plus souvent en famille.
La soirée était un peu fraîche, mais belle. Un étrange nuage jaillit de l'horizon et se déchira en plusieurs doigts et cette main nébuleuse s'étendit au dessus de la campagne à mesure que la nuit tombait. Ce fut un moment magique comme on en rencontre souvent dans cette belle contrée.
De retour à Périgueux, M. et moi allâmes seuls au musée du Périgord pour nous imprégner un peu de l'atmosphère de ce lieu culturel et habituellement austère, transformé pour un soir en discothèque. M. y rencontra une amie chère et pour ma part, j'eus la chance d'échanger quelques mots avec Marcel Pajot dont j'aime la personnalité et admire beaucoup le talent de peintre.
Voyez ici de très fascinantes cartes postales anciennes de Hautefort ›
Libellés : cafe-de-la-Place-Perigueux, Hautefort, Musee du Perigord
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