Photos du vernissage de Xavier Boisserie mardi 28 avril 2009
Contrairement aux femmes, je suis souvent dépassé lorsqu'il me faut faire deux choses à la fois et comme je prenais des photos, mon attention était presque exclusivement tournée vers le visuel. Si bien que je n'aie pas retenu grand-chose du « péché originel » de Diva ou des notes de David qui ajoutaient à l'étrangeté du spectacle.
Je me souviens vaguement avoir vu sur l'écran des clips extraits de séries télévisées des années 70, d'un poulpe qui à cause de sa couleur verte fluorescente et de son mouvement tout en douceur me rappelait les lampes à lave du début de ces années-là. L'ensemble cependant, semblait être transposé dans une autre époque, dans un autre pays. Diva me rappelait une Marlène Dietrich qui aurait troqué les bas résilles pour le pantalon d'un officier de la cavalerie allemande et David que des confettis de lumière maculaient le visage et le crane rasé, avait un petit air de Nosfératu moins enclin tout de même que l'original à l'anorexie et moins avide de sang frais. Dans la profonde obscurité et moiteur qui régnait, j'inspectais mes pieds pour m'assurer que les frôlements ressentis de temps en temps contre mes chaussures provenaient bien de la main d'un spectateur assis à terre et non pas de rats porteurs de la grippe A venant tout juste de quitter le navire.
Quand la lumière fut, je me suis mis à circuler dans la salle, immortalisant quelques visages intéressants et devisant avec des connaissances sur le chemin du buffet. Au buffet autour duquel il ne restait malheureusement plus rien de décent à picorer. Au moment de quitter la galerie, je rencontrais une jeune femme qui m'était inconnue et dont la chemise lavande et fleurie m'avait interpellé peu auparavant. J'appris que Geneviève travaillait dans la communication en région parisienne et qu'elle était sur le point de venir s'installer en Périgord Noir. Qu'y a-t-il avec le Périgord pour que tant de spécialistes en communication veuillent y exercer leur spécialité ? Est-ce parce que les gens du terroir ont plus à apprendre dans ce domaine ici qu'ailleurs, ou bien est-ce à cause de la qualité de la vie ? Sans doute un peu pour ces deux raisons à la fois... Je lui ai parlé de « Club Business 24 » dont la prochaine rencontre aura lieu ce mercredi soir au Kyriad, afin qu'elle puisse se créer un réseau d'affaire local.
Quant à l'exposition que j'allais oublier... et bien je vous invite à aller la voir, car l'affluence ce soir-là ne m'a pas permis de bien l'apprécier et ainsi de vous en donner un bon aperçu. J'étais, comme je le suis de plus en plus souvent lors de vernissages, critique d'ambiance plutôt que critique d'art... jolie ambiance qui m'a requinqué. La foule, plus jeune qu'à l'ordinaire s'est assez rapidement dissipée sitôt la performance terminée.
Je n'avais jamais rencontré Xavier Boisserie, mais ceux qui le connaissent m'en ont dit beaucoup de bien. Les quelques photos sur les murs de la galerie et les albums disposés sur une des tables semblent confirmer que Xavier a un style qui lui est propre. Je retournerai prochainement à l'App'Art à un moment plus calme pour mieux évaluer son talent de photographe.
Libellés : art, David-Chiesa, L-App-Art, Xavier-Boisserie
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