Alain Bernard au fil de l'Isle - chroniques 14 JANVIER 2013 mercredi 16 janvier 2013

Au fil de l'Isle Chaque semaine retrouvez sur Périblog les échos, les chroniques ou d'autres textes rédigés par Alain Bernard

Le cheval de Lascaux

La grotte de Lascaux, avec tous ses numéros, on s'y perd un peu. Un plaisantin affirme qu'elle a été découverte par des Indiens : la grotte de « la squaw » ?

En tout cas, le beau petit cheval qu'on y découvre peint sur les parois — comme dans d'autres grottes — connaît une nouvelle jeunesse : grâce à des travaux génétiques, on a pu ressusciter ce cheval dit de Przewalski — du nom du Russe qui le découvrit, fin du XIXe siècle près du désert de Gobi — alors qu'il était en voie de disparition.

À la ménagerie du Jardin des plantes à Paris, on admire plusieurs de ces animaux racés, aux belles couleurs.

Le cheval de Przewalski, comme il y a 15  000 ansLe cheval de Przewalski, comme il y a 15 000 ansJanvier 2013 © Alain Bernard

Menhir en solde

Le lourd menhir en résine qui orne la vitrine du magasin breton « Quai 56 » ouvert il y a un an place Bugeaud, est à vendre [ voir les échos publiés le 04 janvier 2013 ]. Il est même en solde jusqu'au 12 février. C'est une œuvre à mille euros signée Alain Dalis, spécialiste montignacois des fac-similés. Détail pour ceux qui voudraient le planter dans leur jardin : il résiste bien à l'eau !

Que de vœux, que de vœux !

Outre les cérémonies de vœux pieusement organisées dans chaque commune de Dordogne, Périgueux a connu, vendredi et samedi derniers, trois de ces gros rendez-vous qui permettent à la fois de faire un point annuel et de resserrer le tissu social.

Dans leurs discours, le préfet Jacques Billant, le président du Conseil général Bernard Cazeau et le maire de Périgueux Michel Moyrand, n'ont pas éludé les difficultés du moment, mais ont par leurs propos volontaristes montré à la Dordogne et à Périgueux des voies pour maintenir le cap.

À la préfecture, il y avait énormément de monde sous les ors de la République, mais on a pu évacuer sans trop de difficulté un participant victime d'un malaise vagal… qui est revenu lever son verre en fin de cérémonie !

La foule à la préfecture de PérigueuxLa foule à la préfectureJanvier 2013 © Alain Bernard

Gastronomie

Philippe Parsy, patron du restaurant « Le Sorbier » à Razac-sur-l'Isle, vient d'être nommé représentant en Dordogne de l'Association française des maîtres-restaurateurs (ils sont 17 en Périgord) qui vise à revaloriser la profession.

À noter que samedi 2 février à Thiviers, à l'occasion de la Foire primée de la Chandeleur, place Foch, la Maison du foie gras lance l'opération « Faites du pâté truffé ». Le principe : on achète truffes et foie gras et on apprend directement à faire les conserves.

Enfin, les éditions PLB au Bugue publient un très sympathique « Recettes du Périgord de Josette ». Il s'agit, sur 70 pages, de 28 recettes de Josette Quintois, cordon bleu des champs du Périgord noir, pétrie d'amour des produits du terroir.

Recueillies par Alexandra Clarou et illustrées par Béatrice Tollu, elles se déclinent en entrées, plats, desserts, vins et conserves, depuis le carpaccio de canard jusqu'à la purée de céleri, en passant par les beignets d'acacia au coulis de tomates, arrosés de vin de sureau ou de noix. Bon appétit !

Le biographe d'Élisée Reclus

Après avoir dirigé la librairie « La Brèche » à Bergerac, Joël Cornuault est à Vichy à la tête d'une autre librairie, « À la page », qui avec six employés fait figure de leader pour le livre dans l'Allier. Il a eu, en début de carrière, des responsabilités professionnelles nationales. En Dordogne, il a notamment publié en 1999, aux éditions Fanlac, un ouvrage qui a fait date sur le géographe et humaniste périgordin Élisée Reclus.

Il a conservé des attaches avec Saint-Aubin-de-Lanquais. En passant à Périgueux, il a retrouvé Marie-Claire Germanaud, du service d'animation CLAP. Il était avec sa femme Nadine, qu'il connut alors qu'ils étaient tous deux documentalistes au CNRS à Paris.

Joël Cornuault entouré de Marie-Claire Germanaud et de sa femme NadineJoël Cornuault entouré de Marie-Claire Germanaud et de sa femme NadineJanvier 2013 © Alain Bernard

Cinéma et musique

C'est ce jeudi 17 janvier à 20 h 30 au cinéma de Mussidan qu'aura lieu la prochaine projection du « Dernier paysan-préhistorien », film de Sophie Cattoire sur Gilbert Pémendrant, de la grotte de Bernifal à Meyrals.

Côté musique, à noter, mercredi 23 janvier à 20 h 30 au Palace à Périgueux, le récital de luth de Jean-Pierre Fréché, accompagné à la harpe par Cécile Lencement, de Périgueux, dans des œuvres de Haendel à nos jours.

Un club qui roule

À l'origine lié à celui de Limoges, fort d'une cinquantaine de membres et riche de 76 voitures dont 30 Alpine A110, le club Alpine Renault Périgord a fait escale, dimanche dernier, pour son assemblée générale, à Castel-Peyssard à Périgueux, au parking envahi d'impressionnants bolides.

Parmi une demi-douzaine de sorties annuelles, le président Patrick Fourestié et le secrétaire Jean-François Nicolas ont évoqué les 23 et 24 février la bourse d'échanges de Bergerac et le 17 mars une sortie dite de régularité en Mussidanais. Une escapade à Dieppe, berceau de la fabrication des Alpine, sera montée dans l'année.

Patrick Fourestié et Jean-François Nicolas devant d'emblématiques AlpinePatrick Fourestié et Jean-François Nicolas devant d'emblématiques AlpineJanvier 2013 © Alain Bernard

« Scrupules »

Benjamin des auteurs périgordins, toujours tiré à quatre épingles sur les salons périgordins du livre — qu'il hante souvent avec sa maman —, Nicolas Bouvier, à l'aube de sa vie d'adulte, peut être fier de son début de carrière littéraire. Dès 21 ans, ce garçon sympathique engagé contre le harcèlement scolaire, avait signé son premier roman « Sentiments partagés ».

Il vient de récidiver avec un second : « Scrupules » (éd. Les précieuses écritures, 219 pages, 15 euros) qui, autour du même thème, raconte la quête d'un adolescent, Jérôme Marchand, n'ayant qu'une idée : retrouver, malgré les embûches, le chauffard qui s'est enfui après un accident qui l'a défiguré et a tué sa sœur.

L'intrigue est prenante, les personnages bien campés, le style assuré. Il ne manque même pas, à la fin de cet ouvrage préfacé par Alain Bernard, la liste des numéros verts et autres sites Internet de la lutte contre le harcèlement scolaire.

Les Rois à l'atelier

Lundi soir, l'atelier de la Société des beaux-arts a tiré les rois à la maison Bidanchon, proche du musée, où chaque jeudi, une quinzaine d'adhérents s'exercent au crayon et au pinceau sous la férule du « massier » (le nom du responsable) Christian Raynaud.

Cette fête constitue, chaque fois, un moment d'amitié dans la vie de cette société présidée par Jean-Claude Allard et forte de 110 à 120 sociétaires. Son atelier dispose de quatre modèles qui posent par rotation, et dont l'un était d'ailleurs présent lundi.

Des artistes soudésDes artistes soudésJanvier 2013 © Alain Bernard

Clochers d'or

Outre celui d'Annie Herguido pour « Cet étonnant Joseph de Mourcin » (éd. Couleurs Périgords) déjà évoqué dans Périblog, les Archives départementales ont connu mercredi 9 janvier la remise des onze prix du concours historique et patrimonial des Clochers d'or.

Il s'agissait, pour les trois premiers, de celui du Conseil général (2 000 euros) à Francis A. Boddart pour « Saint-Martial d'Albarède » ; de celui de l'Institut Eugène Le Roy et de la ville de Périgueux (1000 euros) à Patrice Rolli pour « Le Périgord dans la Seconde Guerre mondiale » ; et de celui des Sociétés savantes (500 euros) à Ghislaine Faurie-Lajoinie pour « Douville-Pont Saint-Mamet ».

Enfants de harkis

Il existe dans l'Est du Périgord une Association départementale harkis-Dordogne-veuves et orphelins qui vise à défendre les intérêts moraux et matériels des enfants de ces oubliés de l'Histoire, et à maintenir leur souvenir. Elle dispose d'un site : www.harkisdordogne.com et recommande la lecture du livre de 400 pages de Rossella Spina, chercheuse italienne, « Enfants de harkis et enfants d'émigrés » qui vient de paraître aux éditions Karthala-Institut Maghreb-Europe, avec comme sous-titre « Parcours croisés, identités à recoudre ».

Carnaval prend la mer

Le comité Carnaval poursuit la construction, d'ici le 17 mars, de près d'une quinzaine de beaux chars colorés. Voici le bateau qui défilera dans le cortège, avec à bord ses volontaires en train de le peaufiner.

Comme nous vous l'avions signalé dans un précédent échos, ils aimeraient bien être rejoints par d'autres bénévoles pouvant leur prêter la main. Il suffit qu'ils se présentent le dimanche matin à l'atelier de Carnaval, dans le bâtiment de l'éclairage municipal, rue Loucheur au Toulon — ou bien, si la grille est fermée, passer par l'entrée de la Lyonnaise des eaux au Bas-Toulon.

Le comité du Carnaval a embarqué…Le comité du Carnaval a embarqué…Janvier 2013 © Alain Bernard

Le tourisme au plan mondial

Assurant déjà des fonctions au plan international dans la formation aux métiers du tourisme et de l'hôtellerie, Philippe François, consultant-tourisme installé à Trélissac, vient d'être élu au conseil d'administration de WTEA — à savoir World tourism experts association, l'Organisation mondiale des experts en tourisme . Avec 300 experts, cette structure vise la mise en commun d'informations sur l'aménagement et la promotion touristique sur les cinq continents.

La nostalgie s'expose

Après une première expo à la librairie « Des livres et nous » l'an passé, Brigitte Sénéchaud, Bob Cougar, Clémentine Mitrani, Yannick Bertrand dit « Yo », Marie-Noëlle Vischi et Natalie Cosson exposent peintures, installations, sculptures, photos, assemblages, collages et textes sur le thème inépuisable de l'enfance.

Six plasticiens, six regards mais un seul souci d'originalité à l'heure des nostalgies bien senties.

Au château des Izards à Coulounieix-Chamiers jusqu'au 27 janvier.

Art encore, notons au 4 rue Gambetta à Périgueux, une petite expo d'art de récupération, dans la vitrine du salon de coiffure Abstrait. Certaines œuvres sont même mentionnées comme ayant été réalisées à partir de magazines collectés au salon…

Six regards pour une expo. Les artistes tels qu'ils étaient à l'aube de leur vieSix regards pour une expo. Les artistes tels qu'ils étaient à l'aube de leur vierepro © Périblog

Grand froid sur la Dordogne

Garage défoncéIl ne faut pas mésestimer le pouvoir glissant de la neigeJanvier 2013 © Alain Bernard

Le stop qui intrigue

Un stop fait jaser sur la route entre Agonac et Bourdeilles. Près d'une grande croix, il a été installé, comme d'autres panneaux l'ont été au gré des carrefours de cette route, par l'Équipement et la commune, pour sécuriser ce parcours. Mais dans ce cas précis, à Beaurouchou, le panneau se situe à l'intersection de la route et d'un bout de chemin de… 20 mètres après la grille d'une propriété de Beaurouchou-bas, que montre bien cette photo. Courteline n'est pas mort !

Un stop au sortir d'un chemin de 20 mètres  !Un stop au sortir d'un chemin de 20 mètres !Janvier 2013 © Alain Bernard

Et prochainement après ces échos...


Les marchés primés, rempart commercial

Samedi dernier, malgré un télescopage malencontreux avec les vœux du maire, le troisième marché primé de l'hiver est venu rappeler l'importance de ces manifestations festives que d'autres communes, comme Thiviers, ont délibérément développées dans un but économique et touristique.

Comme les autres — le premier ayant coïncidé avec le Salon du livre gourmand — ce marché primé était co-organisé par la Ville de Périgueux, les commerçants, les producteurs de gras, les trufficulteurs et l'Office du tourisme.

Soupe chaude, décoration de producteurs, dégustations goûteuses, orchestre, il ne manquait rien place Saint-Louis, alors que, sur sa voisine la place du Coderc, le club de la presse du Périgord honorait du prix Dominique-Lavigne deux fromagers innovants.

Face à l'encerclement commercial de Périgueux par la périphérie, Périgueux dispose toute l'année avec ses marchés et l'hiver avec son marché au gras, d'un atout de qualité.

Sans doute les producteurs de gras, présidés par Jean-Claude Dartenset, ressentent-ils eux aussi un net ralentissement des affaires après les fêtes. Il n'empêche que, depuis sa création, ce marché place Saint-Louis a attiré de multiples clients et servi à encourager une production qui, elle-même, doit être au rendez-vous.

On ne peut en fait s'empêcher, concernant le centre-ville, d'établir un parallèle avec d'autres équipements. Ainsi que serait-il advenu si par exemple les cinémas de Périgueux, au lieu de s'implanter à Francheville, avaient migré en banlieue ?

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La place Saint-Louis était samedi en fête avec les TalabastLa place Saint-Louis était samedi en fête avec les TalabastJanvier 2013 © Alain Bernard
Auteur Alain Bernard


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Commentaire de Anonymous Anonyme , le 21 janvier 2013 à 09:19  


Mon aprés midi cupcakes et ces décors chez EFDC
Un gourmand moment où Hélène Robert nous transmet son savoir faire et nous donne l'envie de faire ( pour celles qui hésitent )
Un thé une dégustation , les recettes et Vos cupcakes que vous réalisez, emportés
Je me suis régalée et j'ai passé un joyeux moment
Jeudi prochain 15h le Carrot cake
j'y cours !!!!

 

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