Le ballon est ovale et le chemin du retour zigzagant dimanche 7 octobre 2007

Qu'est-ce que tu fais ? C'était Gérard qui me demandait si je voulais sortir. Sous l'effet du blues qui m'accaparait depuis quelques jours, j'hésitais deux ou trois secondes... Il m'invitait pour la soirée ; çà ne se refuse pas. Au Raj d'abords où nous avons mangé superbement d'un biryani aux crevette (son choix) et d'un jalfresy à l'agneau (le mien). Mais ça aurait put être le contraire puisque comme souvent lorsque je suis avec des amis, je proposais de partager notre plat respectif. Ce qui fut fait avec bonheur puisque le biryani avait naturellement beaucoup de riz et très peu de légumes, et le jalfrezy beaucoup de légumes et pas de riz. Le tout était arrosé d'un petit Bergerac rosé, fruité et fort agréable. Gérard était lui-même, c'est à dire souriant et charmeur. A la table d'à coté dînaient B. et N. deux jeunes femmes célibataires pour la soirée et qui acceptaient sans la moindre réticence l'offre de Gérard à venir boire un verre au Star Inn lorsqu'elles auraient finie de dîner. Gérard et moi, l'addition payée, entre temps, n'ayant pu trouver de grand écran au Star Inn, allâmes sur la place du Marché au Bois qui se trouve à proximité, pour y regarder la seconde mi-temps du match de rugby entre la France et la Nouvelle-Zélande.

Vidéo produite par Jonathan Labbé, un des fondateurs de CanalMoins.net (lire Canal Moins point net), La chaine Web (périgourdine) qui est comme Canal+, en moins bien... Ces gars ont de l'humour, ils aiment ce qu'ils font et ça se voit. Pour voir d'autres vidéos de ces grands enfants déjantés,
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L'ambiance était des plus joviale, et des groupes ici et là, scandaient des 'allez les bleus' et chantaient la Marseillaise. Notre support a sans doute porté ses fruits, puisqu'après le temps réglementaire, la France fut déclarée vainqueur sur un score de 20 à 18. C'était aussitôt l'ambiance d'une finale de coupe du Monde, avec les drapeaux bleus, blancs et rouges qui flottaient dans l'air tiède, les klaxons et les clameurs qui égayaient l'atmosphère. B. et N. n'ayant vu personne au Star Inn, s'étaient elles aussi dirigées, comme nous l'avions fait, vers la place du Marché au Bois. Finalement nous nous sommes tous redirigés vers ce pub très connu des anglo-saxons locaux ; un endroit où j'avais dîné la semaine d'avant avec le directeur d'Anglo-Info Aquitaine et Limousin d'un bon vieux 'Fish 'n ships' bien british. B. l'ami de N. nous a rejoint et nous a offert une boisson, que Gérard a d'ailleurs fini par régler lorsque la conversation entre lui et notre hôte s'est quelque peu animée, pour ne pas dire envenimée. Il vaut mieux ne pas débattre de religion avec de vrais croyants quand on est agnostique. Mais il y avait peut-être plus là dedans qu'un simple conflit d'idées...

En dépit de ce petit épisode gênant, la soirée fut superbe, et c'est légèrement titubants et pris de fous rires impossibles à contenir comme il se doit, que nous avons atteint la place du Coderc sur le coup de 1 heure du matin, où nous nous sommes séparés. Je n'ai pas besoin d'alcool pour m'amuser, mais lorsqu'il m'arrive de boire plus de deux verres de vin j'ai l'alcool joyeux. Si tout le monde était comme cela, les sorties de clubs se passeraient beaucoup mieux.

Nous ne sommes, ni l'un ni l'autre, très au courant du sport, ou de la coupe du monde qui se déroule en ce moment. Mais ce fut assurément une soirée réussie pour deux célibataires, les français et l'équipe de France de rugby.

Le blues, qui parle de blues ? En fait, 'vive les blues !', pardon, les bleus...

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