Martin Walker intronisé dans la Confrérie du pâté de Périgueux dimanche 17 novembre 2013
L’hiver des palmipèdes et des médailles
Belle effervescence, samedi 9 novembre, place Saint-Louis où l’hiver reprenait ses droits. Non pas l’hiver méchant du froid et du verglas, mais plutôt cet hiver d’opérette dont à Périgueux les marchés au gras, ponctués de quatre marchés primés* cultivent jalousement le secret.

Certes, au son des Croquants d’Escornabïou, on récompensait les lauréats du concours du pâté de Périgueux : sur 11 candidats pour le canard, les 15 jurés ont choisi, dans l’ordre, les frères Danos (Trémolat) ; David Malard (Périgueux) et la maison Mazières (Périgueux) ; pour ceux – trois fois moins nombreux – de l’oie, la ferme Andrevias (Sorges), Vilatte-Plassard-Pompougnac (Rouffignac) et la famille Chartroule (Milhac-d’Auberoche) qui tenait le dimanche 10 novembre portes ouvertes. suite ↓
*le compte rendu du premier marché primé, le 16 novembre, apparaitra prochainement dans Périblog.




Entre James Bond et Sherlock Holmes
Mais à cet événement sans surprise (les primés du pâté alternent sans changer) répondait une bombe : l’intronisation dans la Confrérie du pâté de Périgueux, d'une pointure écossaise, Martin Walker, auteur internationalement connu.

D’autres Anglo-Saxons sont déjà membres de confréries, comme cette œnologue canadienne de Vancouver, Élizabeth Murray, au Raisin d’or de Sigoulès. Preuve que les confréries ne sont pas que gastronomiques, mais peuvent aussi répondre à des besoins économiques.
Journaliste devenu romancier, Martin Walker, lui, s’est installé au Bugue où il a signé « Meurtre en Périgord » suivi de « Sombres vendanges ». Il a écrit ces œuvres, spécialement vendues et adaptées à la TV en Allemagne, en parfaite complicité avec l’ancien maire Gérard Fayolle, le pâtissier Michel Fauqué et le policier municipal Pierrot Simonet alias Bruno, héros majeur de ces pages (le prochain ouvrage aura d’ailleurs pour titre « Les recettes de Maître Bruno »).
Ce trio escortait joyeusement Martin Walker vers la tribune de la place Saint-Louis, le temps de l’entendre jurer à toute la confrérie dans un accent délicieux.

Le pâté de Périgueux qui fit la renommée de la ville est constitué de foie gras entouré de farce charcutière, elle-même entourée d’une croûte de pâte. La truffe, autre produit local, se retrouve dans la composition du pâté de Périgueux. Aujourd'hui le pâté de Périgueux se trouve le plus souvent sans son enveloppe de pâte.
[ source : Gastronomie en Aquitaine ]

La vidéo de l'évènement...
Un espace-marché ?
L’Entente cordiale n’était pas seule à l’ordre du jour. En effet, le maire Michel Moyrand, relayé par son adjointe au commerce Marie Moulènes, a évoqué au moins deux points d’actualité : la création d’un espace-marché incluant la truffe et un éventuel jumelage du marché de Périgueux avec Montmartre. suite ↓



Le chapiteau joue les prolongations
Enfin, une autre actualité du 11 novembre mérite qu’on l’a loue : une quinzaine de producteurs et marchands se sont, à l’initiative de Francis Delpey, pris par la main pour animer dimanche et lundi le chapiteau du marché au gras non encore démonté. Une opération renouvelable.

Tandis que « Série illimitée » orchestre pétillant donnait du décibel, une très longue table centrale accueillait d’heureux casse-croûte du pays. On a même assisté à de nouvelles intronisations dans la Confrérie du pâté pour le jeune Louis Monteil (6 ans, un record !), la caviste Françoise Puyraveau et l’auteur Jacques Teyssier.
Au chapitre des surprises enfin, on voyait, au pied du chapiteau, réapparaître la pittoresque machine à griller les châtaignes de Jeannette et François Martins.



Un peu plus loin, rue du Puits-Limogeanne, une nouvelle enseigne de restaurant venait d’éclore : « Le clin d’œil » avec un jeune couple bien décidé à en découdre puisqu’annonçant ouvrir sept jour sur sept, midi et soir ! On leur souhaite bon courage.
Enfin, vers 13 heures, la place du Coderc elle-même restait encore animée, comme par un effet d’entraînement positif…
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