Alain Bernard au fil de l'Isle - échos 11 novembre 2013 vendredi 15 novembre 2013
Au fil de l'Isle Chaque semaine retrouvez sur Périblog les échos, les chroniques ou d'autres textes rédigés par Alain Bernard
Aux armes, les têtes de veaux !
Samedi dernier au Lux à Périgueux, devant 150 participants, lors du chapitre de la Confrérie de la tête de veau du Périgord (85 membres), a été lancé le CD* de l’hymne national de la Tête de veau.
*CD vendu 5 euros à la Maison de la presse, chez Malard, chez Jaune Poussin, sur les marchés, etc.

Présidée par Alain Pouquet, assureur immobilier, cette confrérie qui a pour voisine celle fondatrice de Limoges, a confié paroles et musique à Patou Bernard, entouré de quatre musiciens : Jean-Claude Trombert (basse, chant), Bruno Demay (chant, guitare), Christian Faure (accordéon, clavier) et Christian Bernard (batterie).
Ces ténors assuraient le chœur. Encadrés, sur la photo, à gauche par Jean-Paul Trombert l’orchestrateur (Studio-System à Château-l’Évêque) et à droite par Gérard Chignagué, membre de la confrérie, il s’agit (outre Patou Bernard, également choriste) de Christian Bernard, Alain Pouquet et Jean-Michel Tailhades… ce dernier avocat donc doublement ténor du barreau !
De Santiago à Saint-Martin
Émouvantes retrouvailles lundi midi à la maison de quartier de Saint-Martin-La gare, à l’invitation d’Estupendo : cette société d’études hispaniques de Périgueux, présidée par José Santos-Dusser, recevait en effet Carlos Munos.
Cet avocat chilien spécialiste de droit des affaires culturelles, a été le co-acteur avec Nicolas Platon, directeur de la communication du Conseil général de la Dordogne, du rapatriement dans son pays, en 2007, des cendres de Francisco Contreras, un des grands poètes chiliens.
Celui-ci, ayant épousé une fille de boulanger de Ribérac, vécut avec elle à Paris une riche vie littéraire dans une atmosphère digne du roman de Valéry Larbaud, « Fermina Marquez ».
Enterré en 1933 à Ribérac, dont Nicolas Platon a été un élu, il a été incinéré pour être ramené au Chili. Santiago prépara de grandes cérémonies officielles mais Nicolas Platon faillit, à l’arrivée, subir un détournement de l’urne funéraire !
Étaient présents lundi Robert et Claude Kaminker qui, au Chili pour l’Onu, ont connu à Quirihue, village natal de Francisco, sa veuve Andréa qui, seule, avait rejoint le Chili et y vivait de vente de pierres fines, des agates…

Café concert | Périgueux (Toqués de bierre) |
Vendredi 15 novembre : à 22 heures, aux Toqués de bière, concert pour les 20 ans de la Feuill’Info avec les Tontons Michel (chanson) et les Comptoirs superstars (bal trad-brésilien) | ||
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Marché au gras | Périgueux (place Saint-Louis) |
Samedi 16 novembre : toute la matinée, place Saint-Louis, 1er marché primé de la saison | ||
Dédicace | Périgueux (Maison de la presse) |
Samedi 16 novembre : de 10h30 à 12h30 et 15h à 18h à la Maison de la presse : Martine Sombrun et Sylvie Marty signeront le livre « Au hasard de l’annuaire » | ||
Manif | Périgueux (allèes Tourny) |
Samedi 16 novembre : de 13 à 18h venez soutenir les Motards en colère | ||
Vernissage | Périgueux (galerie L'ÉvénemenCiel) |
Samedi 16 novembre : à 18h, 16 rue du Plantier (parallèle à la rue Saint Front), vernissage de l'éxposition d'inspiration chinoise (Impressions de Zhang Jia Jie) de Christine Créhalet de l’Académie lyonnaise de peinture. Exposition du 16 au 24 novembre |
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La chanson et le caritatif | Périgueux (Centre de communication) |
Dimanche 17 novembre : de 14 à 18 h, au 2 cours Saint-Georges : gala de chanson française (avec Annie Lapeyre, la Bourrée vernoise, le conteur Daniel Chavaroche, Tin Tam Art, Périgord country music, les Zinzonaïres et les jeunes accordéonistes d'Euterpe) au profit d'associations caritatives : Unicef, Paralysés de France, Secours catholique etc. |
Fils et père de pub

Après L’ÉvénemenCiel rue du Plantier où ses affiches, le 13 novembre, ont cédé le pas aux œuvres de Christine Créhalet inspirées par la Chine, l’ancien affichiste et dessinateur Alain Carrier continue à la librairie Marbot son « mois à Périgueux ».
Il y expose en effet des dessins et encres, notamment des nus où certains voudront retrouver quelque chose rappelant le trait de Matisse.

Les deux expositions* se seront fort bien emboîtées pour mieux faire connaître ce géant sarladais (ah, le café de ses parents, carrefour du monde !), disciple de l’affichiste Paul Colin et attaché aux sujets les variés : Festival de Sarlat, École de Savignac, tourisme, Résistance, sports, grandes causes (Amnesty, lutte contre la vivisection…), Air Afrique, les grands magasins, disques, prévention routière, campagne anti-alcool, etc.
*L'expositon à la librairie Marbot, continue tout le mois de novembre.
Se référant pourtant à un temps proche encore de l’historique « Du beau, du bon, Dubonnet », l’œuvre d’Alain Carrier n’a pas vieilli. D'ailleurs des écoles organisent fréquemment des visites avec leurs élèves, même des plus jeunes, des diverses expositions. Le style d'Alain Carrier est simple, coloré et parlant.
L’héritage qu’il transmet vaut bien qu’on accepte, de sa part, un certain manque d'humilité dont il s'est vu accusé par le passé. On a juste regretté qu’âgé et frêle, il n’ait pu se déplacer, laissant néanmoins parler sa fille Maria avec conviction.
L'association Alain Carrier crée en 2005, a pris vie en 2007. Elle compte approximativement 350 adhérents.
« Faire connaître et promouvoir l’œuvre d’Alain Carrier par tous moyens appropriés. »
[ voir le site officiel d'Alain Carrier pour en savoir plus ]


Frédéric nous a fait part du désir de l'association de voir un jour s'établir un musée permanent Alain Carrier. Mais ce projet rencontre déjà, comme il est de coutume pour tout ce qui touche au culturel, la réticence de ceux qui, de par leur position ou leurs moyens, auraient le pouvoir de faire avancer les choses 2013 © Virginie Roussel
Quelques affiches de l'artiste

Bien-être et être bien
Tout savoir sur les énergies douces, la relaxation, l’assainissement des maisons, les médecines douces, les vêtements en éléments biologiques, la décoration intérieure, la cosmétologie, la kinésithérapie, les huiles essentielles, les musiques planantes, l’expression dite automatique (à la façon de l’écriture automatique), et tant d’autres thèmes encore parmi les stands de 80 exposants…
Le weekend dernier, à la foire-exposition de Périgueux, le 4e Salon du bien-être coïncidait avec le 5e week-end des célibataires, tous deux organisés par Éric Pomarel. Cet initiateur, que l’on a encore vu au micro de la dernière Foire de Périgueux, signait lui-même son propre livre, publié en septembre, « Il n’y a pas que le confit de canard dans le Périgord » (éd. Tana).
[ voir notre photoreportage sur la Foire Expo 2013 qui fut animée par Éric Pommarel ]

Témoigner de la Grande guerre
Pour le centenaire du déclenchement de la Grande Guerre, qui bouleversa les vies et les sociétés, une collecte d’images et de documents a été lancée du 9 au 16 novembre par la bibliothèque numérique européenne Europeana, afin de créer une banque pour le partage des connaissances.
Sans être directement concernées (pour des raisons techniques), les Archives départementales de la Dordogne que dirige Maïté Etchechoury et qui préparent une exposition 2014-2015 offrent leurs services.
Elles peuvent, pour numérisation, don, prêt ou dépôt, accueillir images et documents. S’adresser 9 rue Littré à Périgueux, tél. 05 53 03 33 33

Épouvantails cherchent volontaires
L’assemblée générale du Festival des épouvantails à Meyrals, le seul de ce type en Dordogne, a réuni vendredi dernier dans le village un public fort honorable, mais suscité trop peu de vocations : trois nouveaux candidats seulement pour l’équipe présidée par Daniel Barde et reconduite.
La diversité des activités proposées tant le dimanche que les deux soirées a permis, malgré un nombre plus réduit d’épouvantails présentés en 2013, de maintenir un bon public stable, voire en hausse. On a compté ainsi pas moins de 200 votants au concours d'épouvantails.
En revanche, comme sur d’autres sites, une moindre dépense des visiteurs a été largement relevée. Comme le dit la secrétaire Claudette Tamisier : « Cette attitude du public a forcément une incidence sur le budget général de la fête. »
[ voir nos reportages sur le 14e et 15e Festival des épouvantails à Meyrals ]

Plumes périgordines à Brive
Hervé Brunaux (« De l’or et des sardines », éd. Du Rouergue) et Jean-Luc Aubarbier (« La juge qui n’aimait pas Jacques Brel », éd. Pierregord) ont représenté, fin de la semaine dernière, la Dordogne à la 32e Foire du livre de Brive. On y croisait aussi Régis Delpeuch, de Ladornac, spécialiste du livre pour enfants. Pierre Bellemare célèbre néo-périgordin, auteur d'histoires plus extraordinaires les unes que les autres et qui fait un tabac sur Europe 1 dans l'émission de Cyril Hanouna, était là également. Ayant par ailleurs réédité « Petits matins » (La Lauze), Michel Testut a capitulé devant une grippe et n’est donc pas venu à Brive.
En revanche, mardi 19 novembre à Castel-Peyssard, au jury du Grand prix Périgord de littérature 2013 à remettre le 8 décembre à Archignac, il siégera avec André Added, Claude Lacombe, Annie Delpérier et Isabelle Hirsch ainsi que les auteurs Paul Placet, Alain Bernard (coucou, c’est moi !) et Jean-Michel Linfort.
Actualité littéraire encore, notons que le jeune Nicolas Bouvier signe « Renaissance », 3e et dernier tome de sa trilogie sur Jérôme Marchand, après « Sentiments partagés » et « Scrupules ».
De son côté, Louis Pétriac vient de publier, à Décal’âge Productions à Périgueux, « Guy Bourguignon, le Compagnon de la chanson périgourdin » avec préface de Roland Giraud, sur ce chanteur dont le fils Jean-Michel Bourguignon est toujours élu local à Coulaures !
Enfin, votre serviteur écrit, pour les Éditions Sud Ouest, un livre sur les fantômes en Dordogne. Témoignages bienvenus au 06 03 56 37 88. Merci.

Les carnets du major Négrier
Après avoir fait tapisser nombre d’appartements périgourdins de reproductions de ses fameux dessins à l'Albert Dubout (Maison du pâtissier, Tournepiche…), le dessinateur Michel Négrier avait peint des châteaux fantastiques tout en continuant à souffler dans sa trompette.
Il franchit un nouveau pas de retraité créatif : il va publier un recueil de dessins fondés sur des calembours. Ainsi, au fil des pages, découvre-t-on le look d’un « rouget de l’Isle » (poisson de rivière à Saint-Astier), d’un « fusil à pompe » (arme avec chaussure), d’un « bi-ceps » (double champignon), d’un « rase-Poutine » (barbier russe), etc.
Michel Négrier est prêt à parler de son projet à quiconque aime les jeux de mots et les calembours. Contact : 05 53 53 42 07

pas d'utilisation du texte et des photos sans l'accord exprès des auteurs et de Périblog
Et prochainement après ces échos...
Le Tambour du Coderc

L'événement du jour est naturellement, ce samedi, le premier marché primé place Saint-Louis, après l'ouverture des marchés au gras samedi dernier, avec proclamation des résultats du concours du pâté de Périgueux et intronisation franco-britannique dans la Confrérie de ce pâté (lire Périblog d'hier). Mais on notera aussi qu'une jeune femme, Aude Neyt, fête un an de présence sur le Coderc, ayant succédé à la famille Lapare pour vendre, sous toile, fruits et légumes après des études de commerce et d'agro-alimentaire.
Libellés : alain-carrier, Alain-Pouquet, eric-pomarel, frederic-lafranque, Herve-Brunaux, Jean-Luc-Aubarbier, jose-santos-dusser, meyrals, michel-negrier, nicolas-platon
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