Le tambour du Coderc – 07 septembre 2013 vendredi 6 septembre 2013

Le Tambour du Coderc Chaque semaine retrouvez sur Périblog les anecdotes collectées par Alain Bernard lors de son marché sur les places centrales de Périgueux

Nos questions-réponses autour du marché, vouées à un réel succès de curiosité, sont au rendez-vous du samedi…

1. Le marché constitue-t-il une étape des circuits touristiques organisés en ville  ?
   Tout à fait. Nous avons ainsi surpris, mercredi dernier, rue de la Sagesse, tout un groupe de touristes qui venait d’écouter, place du Coderc, les explications relatives au Consulat – la municipalité d’antan. Il était conduit par Christophe, guide à l’Office de tourisme de Périgueux, familier du secteur sauvegardé pour ses visites du mercredi et du samedi.
   
   Sous la conduite de Christophe, guide éclairé de l’Office du tourisme 2013 © Alain Bernard
   
2. De quel pays proviennent les petites voitures en tôle que propose, le mercredi place Bugeaud, un spécialiste des objets miniatures  ?
   
   De vrais petits chefs-d’œuvre créés pour la plupart à partir de boîtes de conserve 2013 © Alain Bernard
   
   Fabien Rouet vient régulièrement de Sourzac vendre ses 2 CV, DS 19 et autres scooters miniatures, fabriqués avec une grande minutie, qu’il fait venir de Madagascar.
   
   Haïti, comme Madagascar, a ses artisans d’art dans ce domaine et les enfants bamiléké, au Cameroun, sont eux aussi des experts en fabrication d’engins à suspensions, conçus à partir de matériaux de récupération.
   
3. Le marché du Coderc et les autres peuvent-ils revêtir une dimension culturelle  ?
   Brassant les gens et les idées, les marchés peuvent effectivement être vecteurs de culture. Mercredi dernier ainsi, c’est au Coderc que le peintre Michaël Hermès annonçait son prochain déménagement de Berlin à Saint-Georges à Périgueux. Amoureux de notre ville, il y a peint et exposé. Cet été, son expo à L’App’Art a été intégrée dans les manifestations de Mimos.
   
   Culture encore, un peu plus loin, c’est sur la place du marché de Thiviers, à la Maison de la presse, que ce samedi matin Le Journal du Périgord va présenter son numéro spécial de rentrée sur le Pays thibérien.
   
4. Une douairière, dans le sens noble du terme, peut-elle retrouver la place de marché où jadis elle vendit des volailles  ?
   Mercredi dernier, Ghislaine de la Serre, née au château des Bories à Antonne, puis partie dans le vaste monde, a retrouvé avec émotion la place du Coderc où, jeune fille, elle avait vendu des poulets. Elle était alors en vacances chez son oncle et sa tante, les de Lary, aux Bories.
   
   Avec son mari, venu ce jour-là à la réunion mensuelle de la SHAP, elle habite Ménesplet après avoir beaucoup déménagé dans sa vie puisque son époux son époux travaillait chez Elf-Aquitaine, devenu ensuite Total.
   
   Ghislaine de la Serre se rappelle quand elle vendait des poulets aves son oncle et sa tante durant ses vacances 2013 © Alain Bernard
   
5. Très futé le bison  ?
   Comme on l’aura lu samedi dernier, pas de viande de bison au marché. En revanche, nous avons des nouvelles du troupeau de trois bisons en bois (puis en fer si le projet est accepté) de Michel Martinet installé à l’entrée des Eyzies, côté Périgueux. Voici le père bison…
   
   L’un des bisons dont Michel Martinet veut faire un signal pour la Vézère 2013 © Alain Bernard
   
6. Chez les producteurs de plantes présents au marché, y a-t-il une guerre entre graminées et vivaces  ?
   Difficile de parler de guerre, mais on peut évoquer au moins une rivalité. Les graminées qui résistent à la température et requièrent peu de soins, ont en effet le vent en poupe.
   
   Au milieu de ses Festuca elijati blue, Pennisetum miscanthus, Carex morrowii et autres Imperator red baron, Stéphanie Maurat, horticultrice avec son mari Guillaume à Montagrier, est fière en tout cas de ses 17 variétés de graminées.
   
   Elle les propose, pour la deuxième année, de 1,50 euro à 6 euros les mercredi et dimanche au Coderc et le samedi sur la place de la Clautre.
   
   Stéphanie Maurat, ambassadrice convaincue de ses graminées 2013 © Alain Bernard
   

Auteur Alain Bernard

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