Livre en fête à Champcevinel - 2013 - 4e édition vendredi 28 juin 2013
Livre en fête fait de la résistance
Alors que trop de journées du livre deviennent hélas un peu atones, celles de Champcevinel maintiennent le cap. Pourquoi ? Elles ont su s’ouvrir à l’horizon assez large du Grand Périgueux au lieu de se confiner au village, et par ailleurs se doter d’un prix Augiéras de qualité, qui a même donné des idées de prix à d’autres, ainsi au salon de Nontron le 17 août prochain.

Ce prix est joliment revenu, sur six finalistes, à notre confrère de « Réussir le Périgord », Lionel Robin pour « Sous l’écorce, la peau », tonique roman pétri de nature, édité à Périgueux chez Couleurs Périgords.
Mais l’essentiel pour tous était de participer. Et, au milieu des cafés littéraires animés notamment par des femmes de caractère (Maria Carrier, Anne-Marie Cocula, Sophie Avon, etc.), des concerts, des ateliers de calligraphie et de lecture-jeunesse, une cinquantaine d’auteurs dédicaçaient ou au moins tissaient d’utiles contacts.



Cinquante auteurs
Ils étaient répartis autour d’un comptoir central : celui du nouveau libraire de La Mandragore, Jean-Yves Lecreux [ voir ici son portrait ], aidé en parfaite solidarité par son prédécesseur, Gérard Chastang, qui avait assuré les trois premières éditions.
Ces amis de la plume s’appelaient entre autres Jean-Claude Allard avec ses dernières poésies chez Arka ; Nicolas Bouvier, l’éternel benjamin des salons puisqu'aucun des autres ne rajeunit ; Marie-Claude Gay signant ses « Roses de Tlemcen » ; Corinne Javelaud et ses fiers romans de la Renaissance ; Virginie Jouany, épicière à Thonac, auteur d’un bouleversant « Trésor de guerre » sur une enfant handicapée ; Catherine et François Schunck, historiens de l’exode alsacien ; Martine Sombrun-Tesnière et ses mystères de la rue du Pot-au-Lait ; Michel Testut et ses accrocheurs souvenirs gaulliens, on en passe et des meilleures.


Un salon plutôt « cool »
Champcevinel au zénith ? Sourire du maire Christian Lecomte : « On n’est pas à un marathon des visiteurs, le principal est d’avoir fait revivre un climat créatif… »
Néanmoins parmi les vedettes, j’ai vu Isabelle Chaumard, la pasionaria du Conseil général dont elle a, suite à une accusation de fraude au RSA, cherché à étriller ce qu’elle nomme les « pratiques népotiques. » Elle souhaitait visiblement croiser Bernard Cazeau à l’heure de l’inauguration. Mais le président a zappé le salon.
Auteure de « Collectivité territoriale, ou comment devenir un escroc ? » (qui fit un tabac, début de l’année, chez Marbot lors de la dédicace), désormais en Charente-Maritime, Isabelle Chaumard a suscité une association Alarme citoyenne avec une trentaine de membres répondant au 06 13 85 24 65.


Observateurs d’autres salons
Parmi les visiteurs samedi, Jean-Paul Daudou suscitait évidemment la curiosité après les événements que l’on sait. Il suggérait ne devoir attaquer sa campagne qu’à la rentrée. Omniprésent, André Added, de Médiapress — dont parle Pascal Serre dans sa récente autobiographie [ voir ici ] —, présentait, pour sa part, le beau bouquin « L’Âme du hameau » de Jean-Michel Linfort publié chez lui, aux IFIE Éditions Périgord, ainsi que « La poésie, ça change la vie », anthologie d’enfants orchestrée par Hervé Brunaux — lequel signait aussi son nouvel ouvrage sur l’or du train de Neuvic.
Guy Penaud, auteur prolifique fidèle à tous les salons, était là cette fois en simple visiteur. À remarquer aussi que des observatrices d’autres rendez-vous du livre étaient venues picorer des informations et débaucher des auteurs pour les salons de Saint-Rabier, Lempzours ou Coulaures.


Des trophées jusqu’en 2020
Avec ses aspects bon enfant mais aussi sa gestion satisfaisante, ce salon a finalement relevé le défi. Son père spirituel Roger Bourrinet slalomait de l’un à l’autre pour s'assurer que tout allait bien.
En marge du livre, on admirait encore ici avec bonheur les peintures de Mana, là avec respect les panneaux évoquant l’héroïque Laure Gatet. Sans oublier les p’tits coups répétitifs bus au stand de la distillerie sarladaise de La Trappe.
Ailleurs, on renouait des liens avec une équipe de bénévoles soudée qui, aidée que quelques municipaux chevronnés, a su assurer la logistique de ces deux jours relativement épargnés par la météo.
Au premier chef, Maurice Versaveaud, dit Momo, passant aussi bien des cuisines qu’au podium : c’est lui qui a créé, avec modèle déposé, le trophée du prix Augérias. Et il reste encore des trophées jusqu’en l’an 2020 — on a le temps d’écrire !
Auteur Alain Bernard | Photoreportage William Lesourd
Pas d'utilisation des photos et du texte sans l'autorisation expresse des auteurs et de Périblog
[ voir l'édition 2012 du Salon du livre ] [ voir Le prix Augiéras à Lionel Robin sur le site de la mairie de Champcevinel ]
Suite du photoreportage de William







Et le reportage avant celui-ci est...
La Fête de la musique 2013 à Périgueux

Comme l'éclipse pour les Incas, la pluie fait planer son épée de Damoclès sur chaque Fête de la musique. Sans doute vendredi a-t-il rarement plu des hallebardes, mais quand même l'humidité rampante a tenu sur leur garde les amoureux de tango, de bourrée et de salsa cubaine égayés dans ce centre-ville bondé... dont on se demande pourquoi il est si désert en d'autres moments de l'année ! [ ... ]
Libellés : christian-lecomte, Herve-Brunaux, isabelle-chaumard, jean-michel-linfort, Jean-Paul Daudou, jean-pierre-roussarie, lionel-robin, Martine-Sombrun-Tesniere, michel-testut, prix-augiéras-champcevinel
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