Art et antiquités à Essendiéras vendredi 19 avril 2013
Essendiéras accueille les antiquaires et les artistes
La dernière fois où je me suis rendu à Saint Médard d'Excideuil, c'était lorsqu'avec Pascal Serre nous devions interviewer Jeroen Bakker et son épouse Ellen, souverains du domaine d'Essendiéras, un petit royaume de plus de 400 hectares situé à quatre kilomètres du bourg.
[ voir l'interview ici ]

Cette fois-ci, c'était parce que mes nouveaux amis Anna Fauconnier et Jacques Rivolier m'avaient invité au Salon des antiquaires & de l'Art contemporain qu'ils avaient organisé dans une annexe du château baignée d'une lumière chaude.
Anna et Jacques, des septuagénaires en pleine santé, ont eu tous les deux une existence atypique… l'une a travaillé dans le domaine de la presse de mode et côtoyé les people des sixties et des seventies, l'autre, patineur professionnel avec Holiday on Ice, avant d'être appelé en Algérie, s'est converti dans l'immobilier et les antiquités. Retraité depuis une bonne décennie, ils s'activent sans relâche en aidant, au travers d'associations comme le Rotary Club*, d'autres associations caritatives qui œuvrent sur le terrain.
*Présentement le Rotary Club d'Excideuil, fondé par André Added

Une importante partie des recettes du Salon qui avait lieu ces samedi et dimanche de mi-avril à Essendiéras, sera versée directement aux Sœurs de la Sainte Union (à Douai).
Celles-ci s'occupent, entre autres bonnes actions, de l'école de Saint Michel de l'Attallaye à Haïti, et prodiguent, assistées de 15 professeurs haïtiens et laïcs, des cours d'alphabétisation pour une caste d'enfants issus du monde rural que l'on nomme là-bas les « restavèk ». Ce nom d'origine créole dont on peut facilement deviner l'étymologie s'applique aussi aux adultes dont les enfants partagent le sort peu enviable de mains à tout faire dans les familles avec lesquelles elles restent. Les sœurs agissent donc sur le principe avéré que les chances sociales d'une personne alphabétisée sont plus sûres que celles d'une personne qui ne l'est pas.
On espère que l'argent qui servira à acheter du matériel informatique, aidera dans ce sens. Anna et Jacques feront sans doute l'objet d'autres reportages à venir.
Auteur William Lesourd






Libellés : anna-fauconnier, Daniel-Faure, domaine-Essendieras, jacques-rivolier, Jean-Luc-Colombel, Jeannette-Brin, Michele-Jarry-des-Loges
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