Alain Bernard au fil de l'Isle - chroniques 21 JANVIER 2013 jeudi 24 janvier 2013

Au fil de l'Isle Chaque semaine retrouvez sur Périblog les échos, les chroniques ou d'autres textes rédigés par Alain Bernard

De la neige au Paradis

Non, ces images n'ont pas été prises dimanche dans les Alpes ou les Pyrénées, mais bien à Périgueux, au Petit Paradis, l'une des collines surplombant la ville, avec son élevage bovin et éventuellement, pour une fois, des bonhommes de neige…

Les abominables vaches des neigesLes adorables vaches des neiges Janvier 2013 © Alain Bernard
Rencontre avec un bonhomme de neigeRencontre avec un bonhomme de neigeJanvier 2013 © Alain Bernard

« Coucou c'est nous », en son et en images

La couverture du livre «  La cuisine préhistorique »La couverture du livre « La cuisine préhistorique » aux éditions Fanlac par Alain Bernard et Marylène Patou Mathis, illustré par Marcel Pajot Repro Périblog

Bonjour la nostalgie, notre collaborateur Alain Bernard a retrouvé l'enregistrement d'une émission TV de 1993 du rendez-vous alors très populaire « Coucou, c'est nous » sur TF1, animé par Christophe Dechavanne. Il y incarnait un homme de Cro-Magnon pour présenter « La cuisine préhistorique » co-écrit avec Marylène Patou Mathis, illustré par Marcel Pajot et édité par Fanlac pour le Salon du livre gourmand de Périgueux. Cela lui valut d'ailleurs la médaille du Comité départemental du tourisme, des mains de Daniel Debaye, ancien directeur du Comité départemental.

Grâce au savoir-faire de Daniel Granger de l'agence Newscope de Périgueux, cet enregistrement a pu être mis aux normes actuelles pour entamer une nouvelle jeunesse sur la toile. Et voici le clip… -WL

Alain Bernard chez Dechavanne en 1993, quand le télétexte régnait encore © Traitement pour Youtube par Périblog
Deux des dessins de Marcel PajotDeux des dessins de Marcel Pajot qui illustrent le livre dont il est question dans la vidéo ci-dessus © Marcel Pajot

« La cuisine préhistorique »
Prix : 12,50 € (environ)
ISBN : 978-286577-204-9
13,5 x 18,5 cm - 80 pages

Champignons exotiques

Samedi matin au marché du Coderc, à l'étal de gras d'André Lacotte, on croisait, avec son fils Pierre, un Vernois plus familier des horizons lointains : Robert Bibié.

D'une famille de huit enfants, ce passionné de vélo s'est spécialisé dans la recherche de champignons, notamment des morilles poussant sous d'autres cieux. Du Costa Rica et du Canada jusqu'à l'Argentine et au Chili, des confins de la Turquie et de l'Arménie jusqu'au Moyen-Atlas au Maroc — pays où d'ailleurs existe une filière périgordine — il a tissé tout un réseau de relations auquel il initie Pierre, en l'amenant avec lui.

Pourquoi les morilles ? Réponse immédiate :

« Tout simplement parce qu'elles se négocient 300 euros le kilo à l'import !»

Robert Bibié et son fils Pierre, samedi au CodercRobert Bibié et son fils Pierre, samedi au CodercJanvier 2013 © Alain Bernard

Rome aux enchères

Après une vente qui avait fait du bruit en décembre 2011 — un buste d'empereur romain mal identifié, parti pour 150 000 euros à l'étranger via une galerie —, dimanche prochain à partir de 14 h 30, à l'hôtel des ventes de la rue Bodin, Rome va être à nouveau en vedette. Sous le marteau d'ivoire du commissaire-priseur Bertrand Miallon, est en effet proposée une plus petite tête du premier quart du 1er siècle après JC, représentation présumée de Claudius Caesar Augustus Germanicus. Elle mesure 21, 5 cm de haut.

Restons dans l'Antiquité pour rappeler que la souscription de l'ouvrage de Christian Chevillot, président de la société archéologique l'ADRAHP, sur « Les sépultures gallo-romaines de la vallée de la Dronne, à Montagrier, Saint-Crépin-de-Richemont et Bourdeilles », est ouverte auprès de l'auteur, Villa Biberonna, chemin de Saint-Saturnin, 24650 Chancelade.

Jean-Baptiste et la consonne

Jean-Baptiste Marty, notre ancien confère de Dordogne libre a ouvert, avenue Pompidou, juste au-dessus de la bibliothèque, un snack-bar appelé Chez JB, spécialement fréquenté par les lycéens voisins qui ornent ses murs de poèmes et de mots du genre

« JBM on t'aime » . Il en est ravi, et seule le tracasse une histoire de consonne : son bar sans alcool fait le coin d'une rue à double orthographe — Bacharetie ou Bascharetie — selon la plaque d'un côté ou l'autre du trottoir. Interrogée, Mlle Bacharetie, descendante de ce maire de Périgueux du XVIIe siècle, collaboratrice de la Chambre de métiers, ne tranche pas.

Heureusement nous avons en la personne de Jean-Jacques S., notre correcteur sur Périblog, un expert en généalogie. Voir ci-dessous l'avis de JJS sur la question1.

1. Il faut savoir que l'orthographe des noms n'a été fixée qu'au début du XIXe siècle. On peut donc avoir eu son nom écrit différemment, selon le degré d'éducation du rédacteur des actes, les intentions des titulaires, etc.

Dans ce cas précis, la forme Bascharetie est la plus ancienne (maire de Périgueux de 1626 à 1627). Le nom ancien s'est perpétué jusqu'au jour plus récent où il a fallu renouveler les plaques. On s'est probablement appuyé sur l'orthographe du nom adoptée par les descendants à ce moment-là, mais on a conservé l'ancienne graphie par tradition ou souci de mémoire pour les nouvelles générations.

Bascharetie, comme sur cette plaque, ou Bacharetie, comme sur l'autre en face ?Bascharetie, comme sur cette plaque, ou Bacharetie, comme sur l'autre en face ?Janvier 2013 © Alain Bernard

Marvin, son fils autiste

« Souvent discret quant à mes initiatives, parfois limité quant aux moyens dont je dispose, il m'arrive cependant de me battre un peu plus pour certains ouvrages », c'est ainsi qu'avec une certaine pudeur Louis Pétriac, des éditions Decal'Age Productions à Périgueux, explique le choix qu'il a fait de publier, d'ici au printemps, le livre de Christine Gougeon-M. (nom tel qu'il apparaît sur le site Web de Decal'Age), témoignage bouleversant d'une maman d'enfant autiste.

Ce mal touche pas moins d'un nouveau-né sur cent et Périblog lui a tout récemment consacré un reportage [ voir ici ], avec l'interview d'une mère, Michèle Helly, dont le fils autiste a connu une rédemption par le sport.

Contact email avec l'éditeur :
decal.age.productions@gmail.com

Le Parisien aux champs

Parler d'un cadre parisien descendu s'installer en province, et plus précisément en Périgord, relève de la banalité. Pourtant, la silhouette de Didier Christmann, dit Brett, qui vient de s'installer à Périgueux avec sa famille, du côté du pont de la Cité, l'inscrit d'office dans la galerie périgourdine des portraits les plus originaux.

Journaliste puis rédacteur en chef du Parisien (ex-Parisien libéré) pendant une quinzaine d'années, il devient critique de cinéma, puis responsable de publications variées : « L'Os à moelle » — qui perpétue Pierre Dac —, « Vivre plus », « Réponse à tout ». Les éditions Dargaud lui ouvrent le monde de la BD et il est intarissable sur les scenarii d'Achille Talon ou Blake & Mortimer . Il termine sa vie professionnelle avec un petit studio photo,

« pour rêver » dit-il, avec un tropisme affirmé pour vieux cafés et gens insolites.

Éprouvant un coup de cœur, avec sa femme d'origine antillaise, pour

« la taille et la douceur de Périgueux, ses marchés et sa vieille ville », il a commencé à mitrailler ici tous azimuts !

Didier Christmann dit BrettDidier Christmann dit BrettJanvier 2013 © Alain Bernard

Ils en ont fait un fromage

Pour offrir au printemps un voyage à Disneyland à une quarantaine de jeunes, l'association Du plaisir au bonheur, présidée par Laurent Lamouret, a mis samedi soir au Théâtre de Périgueux, les petits plats à fromage dans les grands.

En effet, Michèle Thieullent, la fromagère du Coderc et la rue Limogeanne, pilier de l'association, avait fait venir de Strasbourg, pour organiser ces agapes, un couple de fromagers : Cyrille Lohro, Meilleur ouvrier de France (MOF) 2007 et sa femme Christelle, finaliste MOF 2011. Tous deux ont pignon sur rue dans la capitale alsacienne, avec un magasin connu juste au pied de la cathédrale.

Cyrille et Christelle Lohro entourant Michèle ThieullentCyrille et Christelle Lohro entourant Michèle ThieullentJanvier 2013 © Alain Bernard

Du sport pour l'école

Alors que pour avril se préparent une journée d'intégration sportive avec les handicapés et à Beaupouyet un rendez-vous académique de course d'orientation, le Club de la presse du Périgord recevait mardi 15 janvier à Jaune Poussin, Olivier Marsteau, le nouveau directeur départemental de l'Union nationale du sport scolaire, auparavant aux îles Marquises.

L'UNSS qui a remplacé l'Association du sport scolaire et universitaire (ASSU), compte plus d'un million de licenciés dont 40 % de filles. En Dordogne, elle fédère, dans une quinzaine de disciplines, 72 associations sportives, avec 7 000 élèves licenciés encadrés par 200 enseignants d'éducation physique.

M. Marsteau souligna, sur un budget de 120 000 euros, l'importance des moyens logistiques mis en œuvre pour les déplacements hors académie et l'effort original effectué pour former de jeunes arbitres et officiels : pas moins de 760 l'ont déjà été.

Olivier Marsteau, nouveau directeur de l'UNSS en DordogneOlivier Marsteau, nouveau directeur de l'UNSS en DordogneJanvier 2013 © Alain Bernard

L'Amérique chez les Hydropathes

Henri BonnetEn mars, Henri Bonnet sera à l'honneur @ Droits réservés

Stephen Spsartarelli, jeune traducteur et poète américain habitant près d'Excideuil, sera jeudi 31 janvier au café et local associatif Les Thétards II, près de la tour Mataguerre à Périgueux, l'invité du club des poètes Les Hydropathes.

Présidé par Maurice Melliet, ce groupe béni des muses publie un recueil régulier de portraits et poèmes, ainsi que les aventures d'un dinosaure déjanté, Hydropathus ethylicus. Il se réunit chaque dernier jeudi du mois à 20 h 31 très précisémment, heure vérifiée par le secrétaire Jacques Clérin.

Un événement prochain : il consacrera en mars aux Thétards une expo à l'un des siens, Henri Bonnet, ancien chef des palaces de la Côte d'Azur (et non d'Atur, pour reprendre un vieux jeu de mots !) Les Hydropathes ont déjà suscité, à la bibliothèque municipale et au musée, des expos autour de leur groupe en 1880 et autour des 160 ans de la naissance de leur fondateur Émile Goudeau.

En mars, Henri Bonnet sera à l'honneur1/2 : voici deux enveloppes reçues par Maurice Melliet, président des Hydropathes. Elles ont été illustrées par Henri Bonnet qui a pour habitude de faire chaque mois, selon son inspiration ou l'actualité du moment, un dessin qui est publié dans le journal de l'association Repro Périblog
En mars, Henri Bonnet sera à l'honneur2/2 : enveloppe illustrée par Henri Bonnet Repro Périblog

C'est écrit dessus

Un panneau suggérant un vrai ras-le-bolUn panneau suggérant un vrai ras-le-bol Janvier 2013 @ Alain Bernard

À Chancelade, le long de la Beauronne, côté champignonnières, la promenade est belle. Certains n'hésitent pas pourtant, ici comme ailleurs, à polluer le paysage avec des détritus. Voici, en réponse, un écriteau éloquent…


Et prochainement après ces échos...


Conférences à l'heure de l'innovation

Bien rodée au rythme hebdomadaire de ses conférences, Véronique Merlin-Anglade, la conservatrice du Musée d'art et d'archéologie du Périgord (MAAP) a présenté, jeudi dernier, une facette méconnue du vénérable établissement : les pièces espagnoles de ses collections, statuettes pieuses du XVIIIe siècle, éventails, habit traditionnel offert par le père Pommarède, costume de torero, etc.

Depuis douze ans déjà, un public qui est passé de cinq participants à cinquante a droit, en une demi-heure bien remplie, à l'exposé dit « du Jeudi du musée » Les prochains porteront sur les sites majeurs, les impressionnistes et Jean Renoir, les cabinets de curiosités — en lien avec une expo en cours, etc.

La formule semble plaire et ces rendez-vous allées de Tourny complètent d'autres séries de conférences, souvent mensuelles, que proposent les sociétés archéologiques comme la SHAP rue du Plantier, l'ADRAHP au centre socio-culturel de Chancelade, ou encore le musée gallo-romain Vesunna dans le cadre de ses animations ou, au Théâtre, la société d'égyptologie Kemet.

D'autres conférences ont lieu à la bibliothèque avec Étranges lectures, au campus universitaire sur des sujets humanistes et bien sûr de façon ponctuelle au hasard de l'actualité. En revanche, les conférences artistiques proposées à l'Espace François-Mitterrand n'ont pas perduré.

Un nouveau rendez-vous éclectique

Mais ce sont les Archives départementales qui, dans le cadre de sa diversification culturelle, créent l'actualité avec des conférences régulières, le jeudi à 18 heures chaque fin de mois. Les prochaines auront lieu ce jeudi 24 janvier sur les fouilles néolithiques de Villetoureix en Ribéracois et jeudi 28 mars sur les recherches autour du château de L'Herm.

En se dotant d'un nouveau volet d'activités qui fait suite à leurs nouvelles expositions, les Archives illustrent un rebond porteur face à une baisse de fréquentation liée à la consultation, depuis chez soi, par Internet, de documents anciens.

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Véronique Merlin-Anglade, conservatrice du MAAP, montre une statuette espagnole du XVIIIeJanvier 2013 © Alain Bernard
Auteur Alain Bernard


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Commentaire de Anonymous Lafon , le 24 janvier 2013 à 11:24  

Nul doute que l'enregistrement de "coucou c'est nous " fasse le buzz...vingt ans après .Bravo Alain et bravo à l'équipe des géniaux restaurateurs .

Commentaire de Anonymous Richard B. , le 24 janvier 2013 à 14:14  

Superbe la vidéo ! Tu es tout simplement superbe en Cromagnon !
Mais cette critique de ta cravate, toi qui les choisis toujours avec beaucoup de gout, c'est nul, c'est du parisianisme de mauvais aloi. Richard B.

 

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