Des maquettes pour refaire le monde mercredi 29 août 2012

Au fil de l'Isle Chaque semaine retrouvez sur Périblog les chroniques ou d'autres textes rédigés par Alain Bernard


Agnès et Olivier Doizy viennent de livrer une maquette de la future tour de 630 mètres de haut à Séoul. Depuis, ils reproduisent, en miniature, des bâtiments conventuels.

Agnès et Olivier Doizy, maquettistesAgnès et Olivier Doizy, maquettistes 2012 © Jean-Christophe Sounalet

Ils font partie de ceux qu'on appelle les Néo-Périgordins. Après Marne-la-Vallée puis l'Auvergne, ils ont choisi, avec leurs deux enfants, le hameau de Puybely, à Cherveix-Cubas, pour exercer au vert un métier fort mal connu : celui de maquettistes. Agnès et Olivier Doizy notent en riant que, pour le code APE, il se trouve, allez savoir, classé du côté des traducteurs-interprètes, ce métier artisanal est rétribué au forfait, selon des contrats très variables.

La tour LBT (London Bridge Tower) à Londres - Renzo PianoLa tour LBT (London Bridge Tower) à Londres - Renzo Piano © DR  

Ils viennent de livrer la maquette d'une future maxi-tour de Séoul en Corée du Sud, dont la hauteur sera de 630 mètres, au hit-parade de celles déjà construites dans les pays du Golfe ou en Malaisie. Mais après ce chef-d'œuvre de modernité, ils ont enchaîné sur la maquette d'un couvent de Dominicains à restructurer à Paris.

Pourquoi cette boulimie de réalisations ? Ils ne cachent pas que les commandes sont très aléatoires :

« Nous voyons se succéder des périodes de vide sidéral et d'autres où le speed est de mise face aux demandes d'architectes, de collectivités locales ou de chambres consulaires. Ainsi en 2007 lorsque, pour le projet Euroméditerranée à Marseille, nous avons oeuvré avec six collaborateurs temporaires sur six mois pour livrer une maxi-maquette au 1/500e à exposer dans les salons internationaux... »
A noter qu'à cette échelle, on évolue dans les 2 mm par mètre. Les maquettes vont du 1/100e au 1/1000e, et le 1/500e est courant.

De Chicago à Nouméa et Osaka

Six mois à huit maquettistes ! Voilà qui donne une idée de la minutie d'un travail où par ailleurs les relations personnelles jouent également un rôle énorme. S'ils regrettent de ne pas davantage intéresser leur département d'adoption, Agnès et Olivier parlent volontiers des rapports de confiance qui les lient à certains grands architectes.

C'est le cas de Renzo Piano, le père de Beaubourg, pour lequel ils ont non seulement conçu la maquette du nouveau Musée des beaux-arts de Chicago, mais aussi celle du très audacieux Centre culturel Jean-Marie Tjibaou à Nouméa, aux formes ovoïdes (par ricochet, ils ont aussi pu, après celle-ci, signer la réplique de la case de la Cité de l'architecture de Chaillot, à Paris).

Le même Piano leur a aussi proposé la réplique, sur 1,80 mètre de haut, de la nouvelle tour LBC de Londres, afin de simuler des rajouts sur le véritable édifice. Coïncidence : ils avaient la main puisqu'ayant récemment travaillé sur la grande tour lancée à Turin.

La Cité Internationale à Lyon - Renzo PianLa Cité Internationale à Lyon - Renzo Piano © DR     

Une vieille histoire

De Monaco (le port) à l'Extrême-Orient (TGV à Pusan en Corée du Sud encore, aéroport d'Osaka) en passant par Brazzaville (immeuble de luxe) ou beaucoup moins loin par Saint-Étienne (quartier à rénover du Château-Creux au 1/500e), les Doizy invitent à un tour du monde tout-à-fait original. Mais leur savoir-faire, aidé de matériel dans le vent (une coupeuse à bois laser) se réfère aussi à une longue histoire.

Le métier de maquettiste remonte en effet aux premières réalisations de l'architecte Brunelleschi au XVIe siècle qu'Olivier Doizy découvrit à l'école Boulle. Dans l'atelier des bois et des champs qu'ils ont aménagé depuis 2004 à Cherveix-Cubas, sous des effluves de bois de poirier, de châtaignier, de hêtre ou de tilleul, Agnès et Olivier Doizy parlent avec amour de leur rare spécialité. Ils ne s'accordent, au fond, qu'un seul mérite : celui de la minutie. Comme si la réduction du monde au 1/500e ou au 1/530e ne demandait pas des efforts aussi phénoménaux, mais à moindre échelle, que la conquête du vrai !

Auteur : Alain Bernard

Établissement Public d'Aménagement EuroméditerranéeÉtablissement Public d'Aménagement Euroméditerranée © DR     

PontPont sur la Loire - RFR © DR     

La sucrière sur les docks à Lyon - Z ArchitectureLa sucrière sur les docks à Lyon - Z Architecture © DR     


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Alain Bernard au fil de l'Isle - chroniques 27 AOÛT 2012 mardi 28 août 2012

Au fil de l'Isle Chaque semaine retrouvez sur Périblog les chroniques ou d'autres textes rédigés par Alain Bernard

Place du marché aux truffes

Sous ce nom, la place Saint-Silain va-t-elle prendre un nouvel élan ? C'est en tout cas l'adresse que donnent Pierre et Louis graphistes (ex-Pierre Sauvestre graphiste) pour  leur nouvelle boutique de publicité ouverte le 16 août. De même que, depuis plus longtemps,  l'agence immobilière Dazinière. Voilà qui va relancer le débat autour de cette place que certains comme le restaurateur Francis Delpey voudraient voir vouée aux truffes, tandis que les trufficulteurs restent fermement ancrés au marché au gras d'hiver, place Saint-Louis.

Les Chinois chez Cro-Magnon

Avec en ligne de mire une éventuelle escale à Pékin et Shanghai du fac-similé itinérant de Lascaux de la nouvelle génération, huit diplomates chinois viennent de visiter Lascaux. La délégation était  conduite par Lu Jun, ministre conseiller à la culture à l'ambassade de la République populaire chinoise à Paris, que l'on peut voir ici en compagnie de son épouse, de la chargée des spectacles à l'ambassade Wang Mei, et de Julien Chandet (chemise rose) partenaire de la région Aquitaine pour les investissements agricoles en Chine.

Jean-Luc Soulé et la délégation chinoiseJulien Chandet (t-shirt fushia) ; Jean-Luc Soulé ; Lu Jun (cravate) et son épouse ; Wang Mei 2012 © DR en noir

Samedi 18 août, accueillis par son président-créateur Jean-Luc Soulé (dont l'épouse est par ailleurs responsable nationale des musées de France),  les visiteurs ont été accueillis au Festival du Périgord Noir, à Saint-Léon-sur-Vézère. Ils y ont applaudi un récital de haut vol de la pianiste Wenjiao Wang leur compatriote, avant d'être reçus au château de Sauveboeuf par Claude Douce, mécène lui-même préhistorien, motivé par des échanges franco-chinois. Ceux-ci ont  déjà marqué par des contacts, au pays du sinanthrope,  avec le site et le musée de Tchou-Kou-Tien (projet de jumelage du docteur Pierre Marty de Périgueux).

L'amour au château

Les XXe Rencontres d'archéologie et d'histoire en Périgord, rendez-vous annuel d'un niveau appréciable, vont porter, les 28, 29 et 30 septembre, sur « L'amour au château ». Une façon de renouveler le sujet après que l'on a épuisé, pendant des années, sous la férule de  Joëlle Chevé,  des thèmes autrement plus classiques comme « Châteaux, routes et rivières » ou bien « Château et guerre », voire « Le château au quotidien ». On y traitera d'amour et lignage, d'amour et politique, de déviance et crimes (y compris l'adultère au château !), et on en passe. Entrée libre et gratuite, à l'amphi Jean-Moulin, à la bibliothèque municipale.

La vie dans les quartiers

Samedi soir, l'association de quartier La Gare-Saint-Martin (présidée par José Santos-Dusser et attendant la  livraison de la maison de quartier)  invitait à son estival repas musical en plein air. Soirée réussie même si elle aurait mérité plus de monde, avec le dévoué chef Yves aux grillades et le bon groupe musical « Denis le boulanger ».

Place du 8 mais (face aux pompiers), Nicolas Lamstaes, le chef et patron du L (ex-Couleurs), annonce pour le jeudi 6 septembre une nouvelle soirée jazz dans l'esprit Django Reinhardt. Il souhaite contribuer à réanimer cette place avec ses pétanqueurs, qui a aussi accueilli l'an dernier le ruineux et controversé festival « Art et eau ».

Escale de Soufflaculs

Samedi matin au marché, on croisait Irène Tattevin et Gilles Mosca, membres des Soufflaculs de Nontron (manifestation carnavalesque annuelle) qui ont fait escale chez Jean-Luc Laville, à La Glacière, belle  demeure qui  au quartier du Toulon se situe entre auberge de jeunesse et étape de la route de Saint-Jacques.

Ils se rendaient à Saint-Front-la-Rivière au mariage de Vincent, ami du patrimoine, pour lui faire l'aubade avec un orgue de Barbarie, en habits de Soufflaculs. De quoi réveiller la nostalgie des amis de la manifestation traditionnelle de Nontron (il n'y en qu'une autre en France dans le Jura), puisqu'elle n'a pu avoir lieu ce printemps..

La poterie dans tous ses états

Déjà spécialiste du vin chez les Romains et les Étrusques (thème qu'il expose régulièrement), le Chanceladais  Christian Chevillot, pilier de l'association archéologique Adrahp, a hérité pour étude des poteries du 1er âge du fer (700 ans avant Jésus-Christ) des fouilles préventives du site de Borie-Porte à Trélissac.

Avec ses amis, il ne manquait déjà pas d'ouvrage, entre les vestiges de l'âge du bronze (mille ans avant JC) de Saint-Laurent-des-Hommes  et ceux du bronze final (moins 800 à 900) de Saint-Léon-sur-l'Isle. Mais abondance de biens nuirait-elle ?

Et prochainement après ces échos...


Des maquettes pour refaire le monde

Agnès et Olivier Doizy viennent de livrer une maquette de la future tour de 630 mètres de haut à Séoul. Depuis, ils reproduisent, en miniature, des bâtiments conventuels.

Agnés et Olivier Doizy, maquettistesAgnès et Olivier Doizy, maquettistes 2012 © Jean-Christophe Sounalet

Ils font partie de ceux qu'on appelle les Néo-Périgordins.  Après Marne-la-Vallée puis l'Auvergne, ils ont choisi, avec leurs deux enfants, le hameau de Puybely, à Cherveix-Cubas, pour exercer au vert un métier fort mal connu : celui de maquettistes. Agnès et Olivier Doizy notent en riant que, pour le code APE, il se trouve, allez savoir, classé du côté des traducteurs-interprètes, ce métier artisanal est rétribué au forfait, selon des contrats très variables. [ Lire la suite sur Périblog ]

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Finale de la Truffe de Périgueux 2012 samedi 25 août 2012

Les lauréats de la 28ème édition du concours de chant « La Truffe » que l'on ne sait trop si on doit la nommer « d'argent » ou « de Périgueux », ont été récompensés vendredi soir.

Marie Cholet - La Truffe d'argent 2012 à PérigueuxMarie Cholet lauréate du prix du jury dans la catégorie interprètes 24 août 2012 © William Lesourd  

Il s'agit de : Marie Cholet (1er prix interprète) ; et dans la catégorie auteurs, compositeurs, interprètes Tomislav (1er prix ainsi que catégorie ACI gagnant prix du public et prix de la SACEM) ; Émilie March (2ème) ; Ziaco (3ème)

Mickaël Miro et Tibz notre star montante locale étaient les invités vedettes.

La soirée était animée par Matthieu Soldano de France Bleu Périgord et Éric Casabonne l' animateur qui est de presque tous les événements importants à Périgueux.


Dans cette vidéo vous entendrez Mélody Poirier, Fanny et Les Campagnols, Voula, puis les animateurs présenteront le jury 24 août 2012 © William Lesourd  
Dans cette vidéo vous entendrez Marie Cholet qui interprète une chanson de Barbara 24 août 2012 © William Lesourd  

La foule dans le parc Gamensoin  - La Truffe d'argent 2012 à PérigueuxUne amie dans la foule au parc Gamenson 24 août 2012 © William Lesourd  

Jury - La Truffe d'argent 2012 à Périgueux
Quelques uns des juges dont Suzel Zajac et David Théodoridès du CLAP - La Truffe d'argent 2012à PérigueuxLes juges dont Pascal Bagnara, Odile Rabot, Yvan Vanouche, Véronique Sapet, Guillaume Molinier, Francis Célérier, Pat Giraud, Jean-Paul Sourisseau, Suzel Zajac et David Théodoridès du CLAP - La Truffe de d'argent à Périgueux 24 août 2012 © William Lesourd  

Fanny (Larronde) et Les Campagnols - La Truffe d'argent 2012 à PérigueuxFanny (Larronde) et Les Campagnols 24 août 2012 © William Lesourd  

Voula Rajoharison - La Truffe d'argent 2012 à PérigueuxVoula (Rajoharison) 24 août 2012 © William Lesourd  

La foule - La Truffe d'argent 2012 à PérigueuxLes lucioles 24 août 2012 © William Lesourd  

Michaël Miro - La Truffe d'argent à 2012 Périgueux Mickaël Miro était l'invité vedette avec Tibz 24 août 2012 © William Lesourd  

J'ai quelques autres vidéo clips que je n'ai encore jamais publiés si cela intéresse quelqu'un...

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Commentaire de Anonymous Anonyme , le 25 août 2012 à 11:30  

Merci à Tibz pour le clin d'oeil à Bastien Lanza, compositeur interpr^te qui aurait pu être de la grande finale... La solidarité entre les artistes ça existe... merci de nous le montrer.

Commentaire de Blogger Périblog - William Lesourd , le 25 août 2012 à 11:41  

J'ai le passage de Bastien en vidéo -WL

22, v'là Sinfonia ! mercredi 22 août 2012

Au fil de l'Isle Chaque semaine retrouvez sur Périblog les chroniques ou d'autres textes rédigés par Alain Bernard


La 22ème édition du festival de musique baroque Sinfonia va s'ouvrir lundi 27 août au soir, en l'abbaye de Chancelade,  sur «  l'Allemagne d'Heinrich Schütz  » avec l'Ensemble Sagitarius et  le Chœur Dordogne en Sinfonia. Rencontre avec David Théodoridès, président de ce festival que créa son père Michel Théodoridès, et également directeur de Clap, à savoir Culture, loisirs, animation à Périgueux.

Sinfonia

Alain Bernard - Comment se présente cette édition 2012 de Sinfonia ?

David Théodoridès - Une fois de plus, entre le 27 août et le 1er septembre, avec 15 concerts sur six jours, ce sera un marathon musical tous publics. Avec 4  000 spectateurs attendus, dont la moitié venant de l'extérieur, nous comptons bien maintenir notre rang, celui d'un des cinq bons festivals baroques sur 200 en France, mêlant œuvres hyper-connues et musique parfois quasi-archéologique.

A. B. - Cet optimisme n'exclut pas des critiques sévères sur la gestion du festival et la façon dont vous le conduisez...

D. T. - Tout à fait, mais autant je conçois comme normale toute critique fondée  et argumentée, autant je récuse les mélanges de genres comme  par exemple la confusion entretenue entre les chiffres d'un budget. Or j'ai pu constater que c'était  notamment le cas pour un site internet  local s'identifiant à un oiseau nocturne, que je me réserve le droit de poursuivre en justice.

A. B. - Pouvez-vous détailler votre budget ?

D. T. - Sinfonia travaille sur la base de 30% de réservations et compte sur des subventions à hauteur de 25  000 euros pour la Ville de Périgueux, 50  000 pour le Conseil général et 20  000 pour le Conseil régional. Ces aides des collectivités locales affichent, on le sait, une tendance à la baisse.  Cela pose évidemment problème.

A. B. - Vous menez de front plusieurs fonctions, cela est-il compatible ?

D. T. - À côté de son ouverture nationale, Sinfonia est aussi à mes yeux une manifestation périgourdine. Une centaine de fidèles locaux s'y retrouvent à côté de mélomanes  venus  de partout. On y a découvert Philippe Jarousski et reçu Jordi Savall,  mais on s'y passionne tout autant pour le choeur qui travaille depuis trois ans sous la baguette de Michel Laplénie. Ce qui  est bon pour Sinfonia est bon pour Périgueux. Moi-même, je me sens aussi à l'aise  cet été en organisant  la Truffe de Périgueux pour Clap qu'en montant une nouvelle édition de Sinfonia.

A. B. - Dites-vous que Sinfonia n'est pas le fruit juteux qu'imaginent certains ?

D. T. - Franchement, je ne vois pas comment il le serait. Personnellement, après avoir chanté au Capitole à Toulouse et suivi le Conservatoire supérieur de Paris, j'ai arrêté  le lyrique suite à un accident vocal,  et suis entré dans l'industrie pharmaceutique. J'y gagnais deux fois plus que ce que je touche aujourd'hui à Clap.  C'est un choix dont je suis fier, sincèrement.

A. B. - Comment Sinfonia a-t-il pu prendre ? On voit bien, avec l'exemple de Mnop, que la vie des festivals n'est pas, si l'on ose dire, toujours rose...

D. T. - Les festivals sont différents les uns des autres. Pour le jazz par exemple, l'existence d'autres gros festivals en Aquitaine crée difficulté pour qui veut en développer un ici. Mais  il est sûr, pour le baroque, que Sinfonia a bénéficié d'un engouement  ayant, des amateurs aux professionnels, fait éclater au grand jour cette écriture musicale du XVIe au XVIIIe siècle. Jusque-là réservée à quelques gardiens du temple, elle a trouvé un nouveau et immense public avec  au départ,  il y  a une quarantaine d'années, le violoncelliste Nikolas Harnoncourt interprétant à Vienne les Brandebourgeois de Jean-Sébastien Bach. Elle est vraiment sortie des catacombes, avant que le mouvement s'étende petit à petit  à toute l'Europe.  En explorant  le  riche répertoire baroque, c'est ce message universel que nous cherchons à transmettre à Sinfonia.

Interview recueilli pour Périblog par : Alain Bernard


En conclusion, il apparaît au total que David Théodoridès fait de Sinfonia une locomotive de la vie culturelle de Périgueux animée par Clap, structure associative paramunicipale. La préparation de ce festival de musique baroque cohabite, en ce moment, avec celle des rendez-vous de la Truffe qui culminera vendredi prochain avec la finale 2012 au parc Gamenson. Un équilibre estival déjà bien rodé fonctionne.  Mais lorsque l'on doit en même temps, comme cette année, mettre sur pied  le Salon international du livre gourmand (bisannuel, en novembre), la quadrature du cercle est probablement plus difficile à assurer. Les questions logistiques sont peut-être, à ce niveau,  aussi importantes que celles strictement financières. David Théodoridès est-il attendu là au tournant ?

Auteur : Alain Bernard




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Alain Bernard au fil de l'Isle - chroniques 20 AOÛT 2012 lundi 20 août 2012


Au fil de l'Isle Chaque semaine retrouvez sur Périblog les chroniques ou d'autres textes rédigés par Alain Bernard


Yves Guéna dans le texte

Yves Guéna, l'ancien maire de Périgueux, recordman de longueur des mandats municipaux (près de 30 ans), parlementaire, ministre, président du Conseil constitutionnel, corédacteur de la Constitution de 1958, ancien des Forces françaises libres, a  trouvé son biographe : Guy Penaud, dont le «  Yves Guéna, le parcours d'un gaulliste historique  » va sortir aux Éditions Sud Ouest le mois prochain. Il en coûtera 19 euros pour lire la prose de l'ancien commissaire, spécialiste d'histoire périgordine, notamment  sur la période de la guerre. Jacques Lagrange l'avait précédé en 1994 avec son  «  Yves Guéna, face et profils  », paru aux éditions Pilote 24 à Périgueux.


Mercredi au salon du livre de Sourzac (qui précédait ceux, le week-end dernier, de Nontron et Excideuil), il a présenté la couverture du livre à côté de l'ex-ambassadeur à Tokyo, New Delhi et Berlin, Bernard de Montferrand, venu en voisin d'Issac dédicacer son dernier ouvrage sur les relations franco-allemandes dont il  fut un acteur direct.

Parmi la quarantaine d'autres auteurs présents, on remarquait entre autres Norbert Chadourne signant «  D'où viens-tu, mon frère ?  », autobiographie  avec une équerre et un compas en couverture (Société des écrivains, 19 euros). Quant à la présidente du Cercle d'histoire et de généalogie du Périgord (CHGP), Ghislaine Faurie-Lajonie, elle annonçait pour le prochain numéro du bulletin du CHGP le début d'une série sur les élus locaux d'antan. Dans la même veine que, dans les numéros précédents,  militaires, notaires ou célébrités comme le peintre et sculpteur Jane Poupelet, originaire de Saint-Paul-Lizonne,  plus connue  à New-York et Chicago  qu'ici.

La fontaine et le lavoir

Avec son mari François, Catherine Schunck, présidente à Périgueux de La Pierre angulaire, association de recensement, de sauvetage et de restauration du petit patrimoine, vient de se pencher sur les caractéristiques et mesures  de la fontaine et du lavoir de Razac-sur-l'Isle en bordure de nationale. Cet ensemble séculaire, bien  préservé, vient  de bénéficier d'une cure de jouvence avec inauguration le mois dernier.  La riveraine Nicole Chaumard, ancienne de la Protection civile, ne tarit pas d'éloges sur cette coquette restauration,  à sa porte.

Les Schunck, eux, expliquent que l'association, qui dépend des Aînés ruraux, compte 113 adhérents dont 11 associations,  répartis sur toute la Dordogne. L'antenne de Périgueux (à la Maison des associations, cours Fénelon)  compte pour sa part cinq adhérents et a réalisé 47 dossiers depuis 2008. Outre Razac, elle  travaille en ce moment  sur une fontaine et un lavoir à Bassillac, et a suivi  avec intérêt le chantier ouvert par Concordia, cet été, au lavoir de Beauronne à Chancelade.

La Pierre angulaire-Dordogne célèbrera son millième dossier le 24 octobre à 18 heures à la Filature de l'Isle à Périgueux, avec remise de trophées, vernissage d'une expo Michel Négrier et, naturellement, présentation de ses activités constructives.

Frédérique Added : la FAVA à PérigueuxCatherine et François Schunck ont passé une après-midi à mesurer la belle fontaine de Razac, en bordure de RN 89 © Alain Bernard  

Complètement timbrés

Le moins que l'on puisse dire de l'Imprimerie des timbres de Périgueux-Boulazac, c'est qu'elle manie avec brio les contrastes. On relève en effet, pour ses émissions de septembre, le 10 une sortie de timbres sur les championnats du monde de karaté, et le 17 une autre sur les championnats du monde de pétanque. À quand, à une semaine d'intervalle, un timbre sur le ski nautique et un autre sur la pêche à la ligne ?


Et prochainement après ces échos...


22, v'là Sinfonia !

La 22ème édition du festival de musique baroque Sinfonia va s'ouvrir lundi 27 août au soir, en l'abbaye de Chancelade,  sur «  l'Allemagne d'Heinrich Schütz  » avec l'Ensemble Sagitarius et  le Choeur Dordogne en Sinfonia. Rencontre avec David Théodoridès, président de ce festival que créa son père Michel Théodoridès, et également directeur de Clap, à savoir Culture, loisirs, animation à Périgueux. [ L'interview à lire demain sur Périblog ]

Auteur : Alain Bernard

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Ilo de Franceschi : mytho ou mégalo périgourdin ? mercredi 15 août 2012

Au fil de l'Isle Chaque semaine retrouvez sur Périblog les chroniques ou d'autres textes rédigés par Alain Bernard


La récente mystification de Jean-Philippe Gaillard, prétendu responsable d'aérodrome limougeaud finalement démasqué me fait penser, lorsque je longe la vitrine de certains commerces périgourdins, aux généreux sponsors de la vie économique locale qui avaient, au début de la dernière décennie, offert une vraie rente à Alain Jollois.

Alain Jollois en 2002 - Photo d'archive du Sud-Ouest
Alain Jollois lors des tournages controversés en 2002 : « J'ai rendu des gens heureux ». (archives Sud Ouest)
Lire un billet de William Lesourd concernant Alain Jollois
Ce garçon beau parleur se disait metteur en scène et tourna réellement à Périgueux à la clinique du Parc ou dans des cafés et restaurants comme Le Mellow et Les Coupoles. Il fit table ouverte dans d'autres établissements (ainsi à l'Auberge savoyarde), et se fit fort de faire débarquer Julia Roberts sur les bords de l'Isle. Une marchande de lingerie fine de la rue Taillefer devint la plus grande supportrice de ce projet de venue de la « Pretty woman ».

Rien de tel en tout cas entre cet as de l'embobinage qui a dû jouer un autre rôle plus embarrassant au tribunal et Ilo de Franceschi qui, en Sarladais, fin des années 70, réussit à se faire passer pour l'ami des grands de ce monde. Du bel art sans doute, et rien à voir non plus avec ces mystificateurs de bas étage comme ce faux chasseur de fauves, plus familier des grues que des lions, dont je brossai un jour complaisamment le portrait dans mon journal à Angoulême.

Ilo de Francheschi | droits réservésNon, là, il s'agissait bien d'acrobatie mentale très au point, avec un zeste de malignité et une bonne dose de mégalomanie. Ilo de Franceschi, paix à son âme, habitait Limeuil l'été et Montreuil l'hiver. Il m'attira aimablement chez lui après m'avoir vu rêver devant la plaque à Paul Éluard ornant sa façade. Sa pittoresque maison, partagée avec Denyse Parrot, égérie de l'univers littéraire aragonien, croulait sous les livres dédicacés. Et il était rapidement intarissable, ayant connu, disait-il, Einstein, Greta Carbo, Picasso, mais aussi Maïakowsky, Rilke, Joyce ou Malraux... Pour l'instant, il me fournissait la matière d'un article sur Vicente Aleixandre, prix Nobel espagnol de littérature 1977, qu'il avait forcément côtoyé.

Le temps a passé, et Ilo s'est enhardi. Il m'a téléphoné à mon bureau de Sarlat lors de l'assassinat d'Aldo Moro par les Brigades rouges, croisé grâce à un représentant de l'Italie à l'Unesco, puis de la mort de Tito, qu'il

« avait rencontré dans les maquis serbo-croates ». Il disait les avoir « connus de près »
et pouvoir donner un autre coup de projecteur sur leur disparition. Accordé, et en belle place dans Sud Ouest. Preneur d'interviews et de témoignages sur cette actualité brûlante, le journal à Bordeaux se montrait en effet très motivé par ce personnage un peu mystérieux mais ayant tutoyé l'Histoire, et auquel nous avions consacré toute une page biographique. Laquelle passait d'ailleurs sur ses années dans la Bandera, la Légion étrangère espagnole, et sur quelques trous noirs personnels, comme cette alliance avec une jeune châtelaine, prévoyant le gain des biens communs par le dernier vivant.

Ilo commit une imprudence majeure : un jour, à la parution des mémoires de Mme Simenon, il me proposa un papier sur le fameux auteur de polars. Il se serait trouvé notamment dans leur villa azuréenne le soir d'une terrible algarade où les plats volèrent. Georges Simenon, la première des personnalités citées de son vivant par Ilo dans notre quotidien, et pouvant donc cette fois répondre au contraire des personnalités défuntes, s'empressa d'affirmer qu'il n'avait jamais vu Ilo de Franceschi de sa vie. L'inspecteur Maigret devait rigoler dans son coin, mais pas moi puisque l'auteur franco-belge réclamait un démenti sans appel et des indemnités exorbitantes. J'ai longtemps été tricard au journal, suspecté dès que j'annonçais de grosses infos pour les pages dites nobles au plan régional.

Un jour, dans un salon de coiffure, seul lieu au monde où l'on peut consulter « Point de vue Images » et lire les nouvelles des grandes familles non régnantes, j'ai découvert qu'Ilo était décédé et le magazine reprenait, sans un bémol, le récit le plus détaillé de sa si riche existence pour une bonne partie imaginaire. J'ai d'autant pensé que c'était un beau clin d'oeil du destin que, le recontrant une dernière fois, le jour de mon mariage, il m'avait glissé avec un gros clin d'oeil :

« On a bien rigolé, non ? »
Surtout lui !

Auteur : Alain Bernard


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Commentaire de Anonymous Kader Benouiouï , le 15 août 2012 à 12:30  

Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

Commentaire de Anonymous Alain Bernard , le 16 août 2012 à 16:52  

Des réactions à l'article sur Ilo de Franceschi

Suite à l'article sur le mystificateur Ilo de Franceschi, nous avons reçu de l'ex-vice-président du CAP Didier Delezay, vivant aujourd'hui à La Réunion, le message suivant:
" Je me suis régalé à la lecture de ton papier sur Ilo de Franceschi, tu devrais en écrire la vraie fausse biographie.
Dans les mystificateurs il y a bien eu un type qui a fait rêver ville et département sur des projets pharaoniques à Saltgourde, quant à Antoine de Tounens se faire subventionner par les francs-maçons pour finir quasi-béatifié c'est aussi picaresque."



Nous aurions souhaité par ailleurs offrir à nos habitués la réaction d'un commentateur se présentant comme... M. Kader Benouioui (sic). Le caractère trop personnel et partiellement diffamatoire de son point de vue nous en interdit, en termes légaux, la publication. Nous remercions néanmoins son auteur de sa contribution active à ce débat si brûlant sur l'usurpation d'identité. Il est invité à reformuler son commentaire en omettant bien entendu toutes nouvelles attaques personnelles. -A.B.

Alain Bernard au fil de l'Isle - chroniques 13 AOÛT 2012 mardi 14 août 2012

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Bons comptes pour Hoffmann par la FAVA

Pas une feuille de cigarette à glisser entre les gradins : jeudi dernier au Palace à Périgueux, la Fava (Franco-american vocal academy) a fait un tabac pour son sixième et dernier concert périgourdin avant la Haute-Vienne et le Périgord vert.

Les Contes d'Hoffmann de Jacques Offenbach interprété par la FAVA à PérigueuxLes Contes d'Hoffmann de Jacques Offenbach interprété par la FAVA août 2012 © Michel Lionnet  

Autour des Contes d'Hoffmann de Jacques Offenbach ce soir-là, les amis du lyrique étaient au septième ciel, certains fidèles ayant fréquenté ces concerts gratuits depuis le début de cet échange transatlantique de qualité (on se rappelle le succès de  « La pomme du Périgord, j'adore », d'une chanteuse américaine très typée). Il  débuta d'ailleurs à Excideuil et ce n'est pas sans quelque complicité que Frédérique Added, initiatrice de ce programme universitaire entre Texas, Dordogne et Autriche, a remercié Arnaud Le Guay, alors maire de cette commune avant de devenir adjoint à la culture à Périgueux.

Frédérique Added : la FAVA à PérigueuxFrédérique Added août 2011 © William Lesourd  

La Fava joue les contes d'Offmann - la photo galerie


Les Contes d'Hoffmann de Jacques Offenbach interprété par la FAVA à PérigueuxLes Contes d'Hoffmann de Jacques Offenbach interprété par la FAVA août 2012 © Michel Lionnet  

Les Contes d'Hoffmann de Jacques Offenbach interprété par la FAVA à PérigueuxLes Contes d'Hoffmann août 2012 © Michel Lionnet  

Les Contes d'Hoffmann de Jacques Offenbach interprété par la FAVA à PérigueuxLes Contes d'Hoffmann août 2012 © Michel Lionnet  


Les Contes d'Hoffmann de Jacques Offenbach interprété par la FAVA à PérigueuxLes Contes d'Hoffmann août 2012 © Michel Lionnet  


Les Contes d'Hoffmann de Jacques Offenbach interprété par la FAVA à PérigueuxLes Contes d'Hoffmann août 2012 © Michel Lionnet  


Les Contes d'Hoffmann de Jacques Offenbach interprété par la FAVA à PérigueuxLes Contes d'Hoffmann août 2012 © Michel Lionnet  


Les Contes d'Hoffmann de Jacques Offenbach interprété par la FAVA à PérigueuxLes Contes d'Hoffmann août 2012 © Michel Lionnet  


Les copains d'Amberg

Comme chaque année, l'été a ramené de jeunes Bavarois de la ville jumelle de Périgueux. Après Mimos, il travaillent pour la Ville (jardins, mairie). Il s'agit de deux jeunes filles, Nina Hierl (qui étudie les lettres et le sport) et de Marena Seidel tournée vers l'économie. Elles sont logées par la Ville (les Périgourdins en stage à Amberg le sont chez les pompiers ambergeois). Quant à Simon Kellner, qui se destine à la médecine, il présente la particularité d'être déjà venu en séjour long  à Périgueux, où il était inscrit au lycée. Il est logé chez Michel Pouto, président de l'AAA (Association des amis d'Amberg). Bonne fin de séjour à ces jeunes sympathiques.

Ce cher Henri...

Claude Labalue est un Périgordin heureux. Partageant sa vie entre Gabillou et Poitiers, il vient de décrocher un doctorat de philosophie sur Henri Bergson, ce grand philosophe du début du XXe siècle  dont les travaux sur l'intuition (notamment « L'Évolution créatrice »), renouvelèrent la pensée française souvent cartésienne à outrance. Claude Labalue est responsable d'associations du monde combattant au niveau international.

Plus d'enfants que de parents

Odile Rougier, adjointe au maire de Périgueux, a eu la surprise vendredi dernier, à l'hôtel de ville, en procédant à l'union de deux personnes déjà précédemment mariées, de compter dans l'assistance plus d'enfants que d'adultes. Elle en a conclu que les heureux époux avaient déjà une progéniture abondante, ou avaient une abondante progéniture d'avance. Elle-même est allée, ensuite, en toute simplicité, prêter la main au marché du Coderc à la belle-fille Stéphanie, qui y vend des fromages.

Le jazz résonne, la caravane passe

Après Monpazier jeudi soir, Douchapt vendredi, le MNOPérigord Tour 2012 faisait étape samedi à 20 heures place de l'Agora à Boulazac. Sans préjuger des conclusions qui seront tirées de cette expérience musicale audacieuse et originale, Mme Colin, épouse de Jean-Michel et mère de Stéphane, créateurs du festival MNOP, estimait les premiers constats « très encourageants ». Avec l'équipe du festival, les Colin ont en fait lancé là un défi qui, sur fond de polémique sonnante et trébuchante de subvention, est observé de près par tous les responsables de la vie culturelle. Car le MNOP des années précédentes, au parc Gamenson,  était un vrai plus estival  pour Périgueux, même s'il vivait dans la crainte de la météo et si, dans le jazz plus qu'ailleurs, il est particulièrement difficile de se faire un nom parmi les meilleurs rassemblements régionaux.

Déjà les champignons

L'automne sera vite là. En pleine chaleur, on rêve en découvrant dans le dernier Bulletin de la Société botanique du Périgord une communication sur « Arbres et champignons, une union bien cachée ». Elle est signée Jean-Claude Martegoutte, le même qui guidera la sortie de Groléjac le mercredi 5 septembre  (rendez-vous à 10 h 30 parking du château de Montfort) sur les bords de la Dordogne.

Auteur : Alain Bernard

Et aussi après ces échos...


Ilo de Franceschi : mytho ou mégalo périgourdin ?

La récente mystification de Jean-Philippe Gaillard, prétendu responsable d'aérodrome limougeaud finalement démasqué me fait penser, lorsque je longe la vitrine de certains commerces périgourdins, aux généreux sponsors de la vie économique locale qui avaient , au début de la dernière décennie, offert une vraie rente à Alain Jollois. Ce garçon beau parleur se disait metteur en scène et tourna réellement à Périgueux à la clinique du Parc ou dans des cafés et restaurants comme Le Mellow et Les Coupoles. [ Lire la suite de ce billet par Alain Bernard sur Périblog ]


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Mimos 2012 en chair et en os dimanche 12 août 2012

Au fil de l'Isle Chaque semaine retrouvez sur Périblog les chroniques ou d'autres textes rédigés par Alain Bernard

Tout sans doute a-t-il été dit sur les quartiers de Périgueux qu'on redécouvre non sans une légère condescendance parfois : fêtes à Saint-Georges, intrusion de Carnaval au Gour-de-l'Arche, etc. Or, samedi soir, place de Verdun, c'est tout Mimos qui déroulait sa magie avec l'orchestration d'un comité de quartier de Toulon ravi, offrant des brochettes de fruits exotiques.

Les Maudits sonnants de la compagnie Transe ExpressC'est La compagnie Transe Express, venue de la Drôme, qui donnait lundi soir le coup d'envoi du MIMOS 2012 avec son spectacle « Les Maudits sonnants » 04 août 2012 © William Lesourd  

Des gosses en ribambelles couraient entre les Grandes Personnes de Boromo, les plus grands avouant avoir déjà couru après ces gentils monstres du Burkina Faso.

Les maçons burlesques du « Tête de pioche », de la compagnie Heyoka, avaient aussi leur part de gloire sur leur éphémère chantier fourmillant de gags, au sommet du comique de situation.

Après les mimes à triporteur, ceux à valises improbables, les morts-vivants de Kumulus et les poètes retraçant le cosmos sur des panneaux acrobatiques juchés sur des échafaudages fous, on retrouvait là cette dualité qui fait tout le charme et parfois l'embarras de Mimos : mime ou spectale de rue ? Mais pourquoi pas les deux?

Le public, encadré par une centaine de Mimos-boys et Mimos-girls (dont Nina, Marena et Simon du jumelage d'Amberg), ne s'y est d'ailleurs pas trompé en ovationnant les deux, assez loin d'ailleurs de la querelle qui a vu, en début de semaine, des comédiens quitter la réunion de travail du matin pour fustiger la dureté de certaines critiques.

De ce Mimos 2012, belle parenthèse apaisante annuelle avec des groupes venus jusque du Japon, on retiendra encore le gros effort logistique réalisé par la Ville, le chapiteau de la place Mauvard renouant avec l'ancienne utilisation de cette place dont le nom reste un mystère, et l'ubiquité de personnages-clés comme Maurice Melliet, mémoire-photo de Mimos (il exposait d'ailleurs dans le hall du Théâtre) ou, caractérisés par leurs vélos célèbres, Francis Aviet, l'homme-image de la mairie, et l'adjoint Arnaud Le Guay avec son cadre pliable en guise de moyen de locomotion et de communication.

Auteur : Alain Bernard


MIMOS (ou plutot mim'off) 2012 : photo et vidéo galerie


Les Maudits sonnants de la compagnie Transe ExpressC'est La compagnie Transe Express, venue de la Drôme, qui donnait lundi soir le coup d'envoi du MIMOS 2012 avec son spectacle « Les Maudits sonnants » 30 juillet 2012 © William Lesourd  


Les Maudits sonnants de la compagnie Transe Express 30 juillet 2012 © William Lesourd  


Les Maudits sonnants de la compagnie Transe Express 30 juillet 2012 © William Lesourd  


Les Maudits sonnants de la compagnie Transe Express 30 juillet 2012 © William Lesourd  


Les Maudits sonnants de la compagnie Transe Express 30 juillet 2012 © William Lesourd  


Compagnie Fil à retordre - CémamousseCompagnie Fil à retordre - Cémamousse 01 août 2012 © William Lesourd  


MIMOS 2012Compagnie Ecart - La Hack. Un spectacle déanbulatoire 01 août 2012 © William Lesourd  


Les Maudits sonnants de la compagnie Transe ExpressLes Grandes Personnes de Boromo : des marionnettes géantes venues du Burkina Faso 02 août 2012 © William Lesourd  


Les Maudits sonnants de la compagnie Transe ExpressUn mime programmé place de l'hôtel de ville ? Ne l'ai pas vu dans la programmation officielle du Mim'Off 04 août 2012 © William Lesourd  


Compagnie des nez rouges - Dans ma boite il y a... MIMOS 2012Compagnie des nez rouges - Dans ma boite il y a... 04 août 2012 © William Lesourd  


MIMOS 2012C'est le Mim'Off, alors n'oubliez surtout pas la p'tite pièce dans le chapeau, la chaussure, la boite ou bien comme ici, le parapluie 04 août 2012 © William Lesourd  


Compagnie Stille Fanfare - MIMOS 2012Compagnie Stille Fanfare des Pays-Bas. Une fanfare silencieuse qui suit les passants. Parfois très drôle 04 août 2012 © William Lesourd  


MIMOS 2012 04 août 2012 © William Lesourd  


Compagnie Circle of Two - Bambolina & Dodo - MIMOS 2012Les lauréats du prix de 1500€ sont les membres de la compagnie britannique Circle of Two pour le spectacle intitulé Bambolina & Dodo 04 août 2012 © William Lesourd  


Michel Moyrand - MIMOS 2012Michel Moyrand, Maire de Périgueux et Vice-Président du Conseil Régional d'Aquitaine 04 août 2012 © William Lesourd  


Arnaud Le Guay, Michel Moyrand et Paul Larue - MIMOS 2012Arnaud Le Guay, adjoint au maire, Michel Moyrand et Paul Larue, Président du conseil d'administration de l'Odyssée, lisent ensemble le résultat des votes du public pour la compagnie qui les aura le plus séduite 04 août 2012 © William Lesourd  


Paul Larue et Chantal Achilli - MIMOS 2012Paul Larue avec Chantal Achilli, Directrice générale de l'équipe du MIMOS 04 août 2012 © William Lesourd  


Paul Larue et Dominique Couvreur - MIMOS 2012Paul Larue avec Dominique Couvreur, Coordinatrice Mim'Off 04 août 2012 © William Lesourd  


Michel Moyrand remet le chèque à Dominique Couvreur - MIMOS 2012Michel Moyrand remet un spécimen du chèque de 1500€, montant du prix du public pour la meilleure prestation du Mim'Off, à Dominique Couvreur qui se chargera de le remettre (le vrai) à la Compagnie Circle of Two retournée en Angleterre le matin même 04 août 2012 © William Lesourd  


Paul Larue et Dominique Couvreur - MIMOS 2012Francis Aviet que l'on aperçoit ici un appareil photo dans les mains, a approvisionné le site officiel du MIMOS tout au long du festival en photos et légendes 04 août 2012 © William Lesourd  


William Lesourd en discussion avec Michel Moyrand - MIMOS 2012William Lesourd, rédacteur de Périblog conversant avec Michel Moyrand 04 août 2012 © Francis Aviet  

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