Le vin qui regarde la rivière Dordogne mercredi 19 décembre 2012
Au fil de l'Isle Chaque semaine retrouvez sur Périblog les échos, les chroniques ou d'autres textes rédigés par Alain Bernard
Sous les nobles tours du château de Monbazillac, en présence de René Grossoleil, grand maître de la Vinée de Bergerac et ancien président de la cave coopérative monbazillacoise, un auteur enthousiaste, Jean-François Vidalie a parlé, samedi dernier, de son nouveau livre sur le vin avec les accents de la passion.
Passion pour un petit pays pétri de deux mille ans d'histoire; passion pour un breuvage dont on retrouve la trace, dans l'Europe classique, jusqu'en Estonie, dans les verres peints sur les tableaux flamands ou encore à la table diplomatique de Talleyrand…


Pour le lancement de ce , ce géologue plutôt voisin des vignes de Domme, partagé entre le Sarladais et Paris, a suggéré l'enjeu de la rivière Dordogne. Ce vignoble la couve amoureusement du regard. Or, observa-t-il,
Autres particularités : ce vignoble, tourné vers le Nord, bénéficie de brouillard pour ses pourritures nobles et fait partie, comme le pécharmant, des premiers crus. Passé une période sombre dans les années 70, il a repris force et vigueur pour jouer pleinement son rôle dans la trilogie de produits complémentaires du terroir périgordin : vins, noix, foie gras.
Le château qui couronne le tout
, lança l'auteur.
Il devait également rendre hommage à quatre femmes : l'historienne Anne-Marie Cocula, sa préfacière ; Sylvie Alem, présidente de la cave de Monbazillac ; Laurence Réa, historienne du château ; et Marie Rougier, chef de la table étoilée de La Tour des Vents.
Au royaume des vins, le monbazillac serait-il aux vins de Bergerac ce que le sauternes est aux nectars de Bordeaux ? À sa santé, en tout cas !
Auteur Alain Bernard
Auteur Alain Bernard
Libellés : Alain-Bernard, anne-marie-cocula, jean-francois-vidalie, Laurene-Rea, Marie-Rougier, rene-grossoleil, Sylvie-Alem
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