Le Puy Saint-Front bouscule les siècles mardi 3 juillet 2012
Au fil de l'Isle Chaque semaine retrouvez sur Périblog les chroniques ou d'autres textes rédigés par Alain Bernard
Attention les oreilles ! Écran-guide baladeur à la main, écouteurs légers sur les lobes, vous voilà prêt pour la visite intelligente du Puy-Saint-Front que Jean-Charles Pouyot avait lancée en 2010 depuis son officine de la rue Lanmary. Il en espère, cet été, un nouvel essor.
L'idée fondatrice de cette initiative qui a déjà séduit un grosse centaine de candidats à la découverte, c'est de les immerger au plus profond de ce ventricule historique de Périgueux, le pendant du Vésone gallo-romain.
Clic-clac ! Comme au fil d'un reportage, après un préambule nourri d'archives pertinentes, vous voilà projeté dans la Renaissance périgourdine dont, du côté de la rue du Plantier, l'historienne Joëlle Chevé n'oublie aucun détail, entre art de vivre et belles façades. Le libraire Henri-Pierre Millescamps prend la relève avec la pâtissiers du fameux pâté de Périgueux dont le souvenir est perpétué, place Saint-Louis, par la Maison du pâtissier justement.

le « Raconteur d'histoire », un audioguide pour une découverte intelligente © DR

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Après le pâté en croûte, la liqueur en soutane: on fait demi-tour et l'on se retrouve aux halles avec l'abbé Chabot dont le vin, à l'actuel café du Coderc, ne servait pas qu'à la messe. Un peu chaviré par ce personnage qui inspira des pièces de théâtre jusqu'à Berlin, vous voilà bientôt sous les fenêtres de l'hôtel de ville, le temps d'entendre Thomas Gibertie évoquer le consulat et l'organisation politique du Puy-Saint Front. Adieu élus de tous les temps, le canon gronde et l'impressionnante tour Mataguerre sert mâle décor à une fresque, par Guy Penaud, du passé militaire de la ville.
Michel Testut, avec son collier distingué, vous attend virtuellement au coin de la place de Navarre pour conter ses souvenirs délicats d'enfant de ce centre ancien cher à son cœur, avant que vous ne plongiez dans les Rues-Neuves.

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Ah, ces Rues-Neuves ! De la rue Aubergerie aux Barris, on devine les fantômes de ce quartier mythique qui revit avec le commentaire très motivé ((il anime la Commune libre) de Daniel Gracia-Capello. Là encore l'image accompagne généreusement le propos, étayé également du témoignage de Roger Josse, qui a publié sur ces Rues-Neuves. Il abritait notamment des peyarots, marchands de peaux de lapin.
Un autre enfant de ce quartier, l'abbé Jean-Marc Nicolas, historien de l'art, évoque pour sa part l'omniprésente cathédrale Saint-Front avant que Thierry Baritaud, des Bâtiments de France, offre sa conclusion architecturale devant l'hôtel Estignard en mutation. Cette promenade magique a aussi mobilisé les talents de Michel Grégoire, Laurent Labeyrie, et de feu Thierry Boisvert.
À la fin du voyage, Jean-Charles Pouyot vous explique volontiers:
Auteur : Alain Bernard

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Officine Échappée Belle - Rue de Lanmary - Puy-Saint-Front
Adresse postale : BP 1023 – 24001 Périgueux Cédex
Tél. 05 53 54 59 57 - contact[arobase]echappee-belle.net
Libellés : Alain-Bernard, jean-charles-pouyot, laurent-labeyrie, Michel-Gregoire, thierry-boisvert, tourisme Perigord
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