Alain Bernard au fil de l'Isle - chroniques 23 JUILLET 2012 lundi 23 juillet 2012
Au fil de l'Isle Chaque semaine retrouvez sur Périblog les chroniques ou d'autres textes rédigés par Alain Bernard
Saint-Front en éternel chantier
De source autorisée, puisqu'il s'agit de l'entreprise de restauration Quélin elle-même, on apprend qu'à la rentrée vont débuter les travaux au chevet de la cathédrale. L'entreprise a assuré ceux côté place de la Clautre. Après la grande interruption de chantier de la dernière décennie, une certaine hantise prévaut toujours quant au financement des travaux sur le célèbre bâtiment. Il fit aussi l'objet d'énormes soins moins apparents que ceux du clocher ou des coupoles, notamment ceux concernant l'étanchéité.
Entre toubibs et jouets en bois
Cet été, comme par exemple au marché du Bugue le mardi, on peut découvrir un stand pas comme les autres parmi ceux plus classiques de fruits, légumes ou chaussures: la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) à Périgueux délègue, en liaison avec la Chambre de commerce, les mairies, les offices de tourisme, etc. des personnes capables de vendre le Périgord à des personnels de santé venus en congés de l'étranger ou d'ailleurs en France, susceptibles après leurs vacances de revenir exercer en Dordogne. À l'instar du recrutement bulgare qui a eu lieu, on se le rappelle, à Belvès. Pour tous renseignements complémentaires, on peut contacter Nelly Perraud-Dausse à Périgueux à la CPAM.
En matière de reprise encore, quoique dans un secteur complètement différent, on notera que le magasin de jeux en bois Abracadabois, rue de la Clarté (précédemment place Saint Louis et rue Limogeanne avec un avion sur l'enseigne !), va être repris début août à Jean-Patrice Dausse par Claire Ardouin, précédemment chez Marbot, qui affirme avoir éprouvé un coup de coeur.
Femmes en fleurs

La musique retient son souffle
Quelques nouvelles doucement encourageantes de Georges-Alain Duriot, ce musicien périgordin quinquagénaire hospitalisé à Limoges après une attaque. Fondateur du Studio-Saint Amand près de Belvès (qu'on pourrait comparer au studio Trombert de Château-l'Evêque), ce spécialiste des musiques tous azimuts, compositeur à l'écoute de tous les talents du monde, s'est aussi attaché à la reconstitution de la musique préhistorique. Plus récemment, il s'est adonné à la peinture, participant à diverses expos en Dordogne. On lui souhaite de retrouver bientôt la vigueur du décibel et la force du chromatisme.
À travers la vie associative
Liées au social et à l'expression, les quatre associations Le Chemin, Mosaïque, NK Production et Won cosignent à l'angle des rues Saint-Gervais et Denis Papin, une très belle fresque murale qui n'est pas sans rappeler la façade du Sans Réserve. Sur une verrue promise à démolition, elle sera bientôt inaugurée dans ce quartier de la gare qui a tant besoin d'une embellie.

Une jolie fresque murale qui n'est pas sans rappeler la façade du Sans Réserve juillet 2012 © Alain Bernard
Vie associative encore, le Bornat du Périgord compte un jeune et nouveau majoral, Valéry Bigault, qui n'a jamais ménagé ses efforts pour la revue du félibrige périgordin dont il a la charge. Pour le dernier trimestre, la revue est consacrée, Félibrée oblige, au patrimoine et à la toponymie des onze communes du secteur de Piégut-Pluviers (toponymie d'Yves Lavalade).
L'Adrahp (Association pour le développement de la recherche archéologique et historique en Périgord) reprend ses réunions décentralisées : ces samedi 28 et dimanche 29 juillet 2012 à la salle des fêtes de Lisle sur les prospections de la vallée de la Dronne. Son président, Christian Chevillot, revient d'Alésia (où il n'a guère été séduit par les nouveaux aménagements) et interviendra le 14 août aux Eyzies sur les premiers paysans.
À propos enfin des anciens élèves du lycée Bertran de Born (lire les échos de la semaine passée), leur président Michel Marsaud fait remarquer que les 120 ans qui vont être célébrés sont ceux de l'association elle-même et non du lycée qui, lui, est multiséculaire.
Et après les échos...
La guinguette Barnabé, le dernier été

Éric Foussard reste, comme au premier jour, amoureux de ce vaisseau de béton armé juillet 2012 © Alain Bernard
Entre météo jouant début juillet au yoyo et pouvoir d'achat incertain, Éric Foussard n'est pas sûr de vivre sa plus brillante saison même s'il reste, comme au premier jour, amoureux de ce vaisseau de ciment, ancré sur les berges de l'Isle légué par son grand-père Léopold et son père Jean. Il sait en tout cas que c'est la dernière saison de cet établissement doublé du seul camping de la ville. Ouvert en 1936, il a connu ses années fastes jusqu'en 1939 puis, avec le golf et la baignade dans la rivière, de 1945 à 1980, avant d'être classé au patrimoine du 20ème siècle, antichambre de celui aux Monuments historiques.

Éric Foussard
Il précise:
Changer pour continuer
Éric Foussard est tout à fait conscient de la valeur matérielle et sentimentale de la guinguette Barnabé. Avec sa famille, il y a connu spectacles de Mimos, concerts de jazz, dont les fameux Afters du MNOP et même tournage de films (« Ici-bas » dernièrement). La disparition de son célèbre bac avait été une souffrance pour toute l'agglomération qui traversait l'Isle avec. La semaine passée encore, Jean-François Cros, président des commerçants du centre de Périgueux, vantait les charmes de cet endroit unique.
Mais il constate aussi :
C'est en octobre que le rideau va tomber sur le Barnabé actuel. Mais à 50 mètres de la ville de Périgueux, tout laisse à penser que le nouveau ressemblera pas mal à l'ancien...

L'entrée de la guinguette Barnabé à un kilomètre de Périgueux sur la Voie Verte juillet 2012 © Alain Bernard
Auteur : Alain Bernard
Libellés : Alain-Bernard, eric-foussard, Guinguette-Barnabe, Jacques-Auzou
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