Alain Bernard au fil de l'Isle - chroniques 09 JUILLET 2012 mardi 10 juillet 2012

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Étrange découverte sous le Palais de justice

Le chantier du Palais de justice, qui doit se prolonger jusqu'en septembre 2013, a révélé vendredi dernier , sous la partie postérieure des bâtiments, une salle souterraine de 3, 60 mètres de profondeur, 4 de longueur et 2 de largeur, ornée de pierres de taille. La principale entreprise à l'oeuvre, Vigier, n'était pas au courant de cette structure, peut-être un ancien cachot, peut-être un ancien local de fumage des viandes, ou autre ?

En tous cas, même si jamais les restes archéologiques n'ont jamais été aussi bien protégés, il n'est pas exclu que les promoteurs du chantier soient tentés d'ensevelir cette pièce souterraine afin de ne pas pénaliser l'échéancier des travaux. Affaire à suivre.

Du bonheur d'être jumeaux

C'est finalement ce mardi 17 juillet à 20 heures à la Maison des associations, cours Fénelon à Périgueux, qu'aura lieu l'assemblée générale de l'Association des amis d'Amberg (AAA), à l'heure des échanges estivaux.

Silence, on déballe !

Avant l'ouverture le 15 juillet de l'exposition estivale sur la vie et l’œuvre de Jean-Michel Linfort, ex-sous-préfet artiste et chantre du monde rural en déclin (et également du cyclisme de montagne), ce Sanilhacois procède à un grand "déballage" de ses créations, avant sélection pour la présentation au public. Le vernissage aura lieu le 23 juillet en fin d'après-midi aux Archives départementales qui ont adopté une nouvelle ouverture culturelle, avec des expos et conférences déjà proposées, depuis le début de l'année, sur les Indochinois en Dordogne, les harkis et Pierre Orma.

Certains l'appelaient Claude

Comme on aura pu le lire dans un précédent billet, Marie-Françoise Mespoulède qui avait déjà signé des ouvrages de poésie, vient de publier chez l'éditeur Louis Pétriac (Décal'Âge Productions) un très heureux ouvrage, « L'envers du décor de Claude Sarlat » (Lire la critique du livre par Pascal Serre), hommage à ce talentueux homme de cinéma et de télévision qui fut son compagnon.

Ce livre raconte la passion qui animait ce «  fou de pellicule  » d'avant le numérique et tous ceux qui participèrent à ses tournages de qualité, marqués du sceau de la tradition périgordine.

Certains ont posé pour la photo de famille où l'on reconnaît de gauche à droite : à genou : Pascal Gadeaud et Louis Pétriac. Derrière : Céline Mespoulède, Françoise Pinsard, Rosemay Diagre, Alain Bernard, Marie Françoise Mespoulède, Alain Nadal, Stéphanie Pain, Raymond Pareja et Philippe Desnanot. Encore plus à l'arrière : Jean-Jacques Mespoulède, Daniel Granger, Michel Bernard, Dominique Klingler, Joêlle Bernard, Sylvie Hillou, Lucette Barbut, et Michel Morillou. Et tout derrière la tête de Marie Françoise Mespoulède... : Monique Audemard © Droits réservés


Au cul des vaches à Périgueux


Charles Vigier en compagnie d'Alain Bernard, auteur et journaliste24/06/2012 © William Lesourd

Pionnier de l'insémination artificielle, fameux comme le loup blanc dans les campagnes, Charles Vigier était également fort connu à Périgueux, son port d'attache comme professionnel de la reproduction bovine pendant près de 40 ans, après avoir décroché sa licence de la Bergerie nationale de Rambouillet en 1951.

« L'or des étables », préfacé par Jean-Michel Linfort est bourré d'anecdotes, en particulier celle dont Charles Vigier a fait son histoire emblématique :

« Où est le camion? demande une agricultrice... Mais quel camion, Madame ?... Celui du taureau... Madame, le taureau aujourd'hui, c'est moi ! »

Charles Vigiers - L'or des établesDe cette époque des 4 CV et des Dauphines, ce livre pittoresque a également le mérite de rappeler que Périgueux était aussi une ville... d'élevage.

Outre les fermes de notables locaux ou le préventorium de Lanmary, Charles Vigier intervenait aussi au lycée agricole et à l'hôpital (actuel site de la maternité) qui pratiquaient l'élevage ; chez les sœurs de la Visitation,  rue Littré qui possédaient huit vaches ; chez les cloîtrées de la rue Ludovic-Trarieux qui avaient sept vaches ; ou encore chez les religieuses de Sainte-Marthe qui avaient en charge une douzaine de bêtes et une ferme au lieu-dit La Rudeille à Trélissac.

Aux douze fermes de la commune de Périgueux (

« avec même une vache à côté d'Ardant-du-Picq, chez le docteur Delluc, je crois »
), Charles Vigier ajoute le dépôt d'étalons à l'emplacement de l'actuel musée Vesuna, avec son écurie couverte en tôles pour trois chevaux venus des haras nationaux de Pompadour.

Autre histoire concernant l'auteur : un amateur de canular fit croire un jour à Charles Vigier que le cirque Amar de passage cherchait un inséminateur pour ses lionnes...

Auteur : Alain Bernard

« L'or des étables »

de Charles Vigier - Préfacé par Jean-Michel Linfort – Auto-édition – 202 pages – 20,00 €

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