Alain Bernard au fil de l'Isle - chroniques 25 JUIN 2012 lundi 25 juin 2012

Au fil de l'Isle Chaque semaine retrouvez sur Périblog les chroniques d'Alain Bernard


Les bougies du poète

Samedi soir, le club des Hydropathes qui regroupe les amis de la poésie se référant à Émile Goudaud, a fêté les 74 ans de Jean Boussuges, son créateur emblématique, disciple de l'anarchiste et provocateur Mouna Aguigui. Sous le surnom de « poète du Coderc », il a longtemps édité des recueils sous l'égide de la SPH, la Société protectrice des humains.


Maurice Melliet ; Jean-Claude Allard ; Jacques Clérin ; Roland Debord ; Jeannot Boussuges ; Thierry Bacofin © Maurice Melliet

Au moins deux des organisateurs de cette soirée viennent également de publier des ouvrages toniques et bien illustrés : « Refuge » de Jean-Claude Allard, préfacé par Michel Testut (éditions Arka, 184 pages, 25 euros) et « Fleurs de femme » de Maurice Melliet qui précise « Préface d'un ami anonyme, poésie intime » ( tome 3).

Lui-même sort chaque mois un Journal des Hydropathes, avec depuis quelque semaines, le feuilleton des aventures du dinosaure « Hydrosaurus ethylicus ». Réunion chaque dernier jeudi du mois aux Thétards, près de la tour Mataguerre à Périgueux, à 20 h 31 précises...


Les arts en folie

Jean-Pierre Monmarson, le pseudo-garde-champêtre du marché de Périgueux, affirme qu'après son autobiographie, il pourrait être le héros d'un film avec Jean-Pierre Denis. On le lui souhaite !


Alain Bernard avec Jean-Pierre Monmarson, le « garde-champêtre » de périgueux lors de la troisième édition du salon du livre de Champcevinel (un article à ce sujet sera publié prochainement) 24/06/0012 © William Lesourd

Un instrument rare, à part dans les cirques : la scie musicale. Or, à Saint-Cyprien, après le transfert de son studio de Saint-Amand-de-Belvès, Georges-Alain Duriot, surnommé GAD, vient de sortir un superbe CD de Michel Bataillon, joueur de scie musicale (appelé «lamiste») accompagné par la voix de la soprano Gisèle Cousinoux.

Musique encore : le comité de quartier Saint-Martin la Gare, qui avait fait venir jeudi soir rue Gambetta un groupe pour la Fête de la musique, se disait « SDF » car, avec les travaux à la salle Jeanne-d'Arc, il n'a plus de locaux pour ses activités d'écrivain public ; d'aide aux devoirs, ou de loisirs.

Côté peinture, dans son atelier sanilhacois, Michel Bacofin travaille depuis des semaines sur une « pin-up des années 1900 » qui sera au premier plan de son futur tableau de la brasserie Belle Époque « Le train bleu » à la gare de Lyon à Paris.

Bernard Maricau, lui, a commencé une série d’œuvres pour l'Artothèque à Trélissac à prêter à l'année. Il est aussi présent dans des galeries nord-américaines.

Lettres enfin, sans rapport avec Le guide Dordogne des seniors qu'il vient d'écrire pour le Conseil général, Laurent Caignard cherche un financeur pour une salle de découverte de Montaigne à Périgueux. Ce n'est qu'un... essai.

Grands voyageurs

Christine Bernard, directrice départementale du Secours populaire à Périgueux depuis 1999, vient, après l'ex-Yougloslavie et Haïti, de repartir pour la Serbie, à Pozeda plus exactement, où un parrainage s'est développé avec la Dordogne et la Haute-Vienne au profit de personnes déplacées suite à l'éclatement politique que l'on sait.

Des dizaines de familles continuent à y vivre dans la plus grande précarité. Elle est accompagnée par une étudiante en IUT de gestion de l'humanitaire, Théophélie Yon, dont la mère est elle-même une Neuvicoise très mobilisée par la solidarité internationale.

Dans un tout autre domaine, le responsable cycliste vernois Robert Bibié, qui fêtait il y a quelques jours le Circuit de la fraise, revient de Turquie, à la recherche de morilles, dans le cadre de sa prospection tous azimuts. Il va peut-être repartir en chercher en Alaska !

Auteur : Alain Bernard


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Commentaire de Anonymous maurice melliet , le 12 octobre 2012 à 08:11  

Le pinçeau, le burin, le stylo où le clavier tourne en rond à Périgueux, il démarre pour retourner à son point de départ ! je parle naturellement des "écrivain's" des "peintre's" des "poète's" et je suis bien placé pour le savoir, des "sculpteur's", et des gens qui grenouillent autour....
Devons-nous rester éternellement les pôvres alibis des élus ?
Que font nos élus pour promotionner ce patrimoine contemporain qui vit tout les jours dans la créativité ?
Bien sûr, un artiste doit être aussi un globe-trotter, un commercial, un gestionnaire, un technicien, une femme de ménage et un toutou...
Heureusement pour eux, ils ont un plus que certains de nos concitoyens qui tous les matins vont faire la sieste dans des bureaux de l'Etat !
Ils sont des passionnés et des artistes qui aiment ce qu'ils font même si le porte monnaie est vide tous les matins !
Messieurs les censeurs sans le savoir, donnez votre énergie à aider ces artistes périgourdins a s'en sortir et surtout à l'extérieur en leur permettant d'aller faire voir leur talent là où ils seront reconnus en tant que tel !
Un petit poète qui tente de le rester...
Maurice Melliet

 

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