Jappeloup faisait Désordres au Cercle vendredi 2 décembre 2011

Le restaurant Le Cercle, rue Éguillerie. Un bon rapport qualité prix et à 1€, peut-être le café le moins cher de Périgueux 29/11/2011 © William Lesourd pour Périblog

C'est au Cercle, rue Éguillerie, que Pascal Serre journaliste et moi sommes allés, mardi, déjeuner. Pascal Serre vous le connaissez bien puisque vous êtes de plus en plus nombreux à parcourir et à apprécier ses « cancans du Coderc » (13 623 visites sur Périblog le mois dernier selon Google Analytics). Sur le chemin nous avons salué Anne-Marie Siméon, chef de l'agence départementale du journal « Sud Ouest », avec qui je n'ai jamais interagi autrement que par l'intermédiaire de Jürgen Prast, ancien journaliste et son partenaire de longue date, ou bien par celui du réseau social Facebook.

En entrant dans le restaurant, nous sommes passés près d'un fatras de projecteurs, câbles et autres matériels hautement techniques prêtant à penser qu'une scène importante d'un film allait y être tournée.

On ne peut pas dire que Périgueux soit la Cinecittà du sud-ouest, mais nous ne nous étonnons plus des éblouissants faisceaux de projecteurs qui rendent éclatants nos vieux murs de pierre ni des claps des réalisateurs. C'est presque devenu banal. L'équipe du film « Désordres » d'Étienne Faure, n'avait elle pas en fin d'été, par exemple, investi les rues de Périgueux et le Café de la Place dont elle avait fait son quartier général ?

J'ai appris de la bouche d'Alain Pouquet, président de la Confrérie de la Tête de Veau du Périgord et propriétaire du restaurant le Cercle et de l'hôtel l'Univers mitoyen, qu'il s'agissait des techniciens du film « Jappeloup » de Christian Duguay, présentement en tournage en Dordogne. Non que je sois blasé, mais je n'ai pas cherché à en savoir plus.

Henry-Pierre Millescamp, libraire et expert réputé en livres anciens, qui est aussi le plus fidèle ami de Pascal, s'est joint à nous et nous avons tous les trois choisi un menu à 14€ qui inclut l'entrée, le plat et un dessert.

L'entrée était une salade bien fraîche servie avec une généreuse portion de saumon fumé ; le plat, était un bourguignon où le sanglier s'était substitué au bœuf. Servi avec des tagliatelles, il était fameux. Le dessert était une île flottante comme toute les îles flottantes. Sauf que justement, il s'agit là de mon dessert favori (mais moi, je le préfère avec de la vanille de Madagascar et un peu de zeste de citron vert ajouté à la crème anglaise durant la cuisson pour lui conférer un goût délicieux et particulier)... Lorsque la note est arrivée, j'ai été étonné de constater qu'à un euro tout rond, on servait sans doute ici le café le moins cher de la ville ! Quel autre établissement de Périgueux peut dire mieux ?

Parmi les clients, se trouvait Nicolas Platon, directeur de la communication au Conseil Général de la Dordogne, un nom et un visage que j'ai toujours du mal à associer. Pour faire contraste, une jeune femme aux traits étonnamment fins s'est assise à la table derrière Pascal. J'imagine qu'il s'agissait d'une actrice...

Je notais que le personnel de salle avait changé ; comme ce fût le cas au Café de la Place ou ailleurs dès la fin de l'été. C'est toujours triste de voir que des têtes auxquelles nous nous étions habitués ne sont plus là pour nous accueillir et dorloter. Mais comme toujours au Cercle le personnel était à la fois courtois et efficace.

Les techniciens de l'équipe du tournage de Jappeloup à l'hôtel l'Univers, côté parking Montaigne 29/11/2011 © William Lesourd pour Périblog

Sur mon Facebook (pour celles et ceux qui se refusent à tort ou à raison à joindre ce réseau social)

Film Désordres Isaach de Bankolé, Niels Schneider et Sonia Rolland
Affiche préliminaire du film Désordres de Étienne Faure avec Isaach de Bankolé, Niels Schneider et Sonia Rolland 2011 © DR
Isaach de Bankolé à Périgueux en 2011
Isaach de Bankolé, acteur ivorien au Café de la Place durant le tournage de Désordres. Isaach qui vit et joue principalement à New York a été César du meilleur espoir masculin en 1987. Il a joué dans de nombreux films dont « Les Keufs » de Balasko ; « Vanille Fraise » de Gérard Oury ; « Manderlay » de Lars Van Trier ; ou encore dans un des derniers James Bond (« Casino Royal ») du réalisateur Martin Campbell. Il a aussi joué dans de nombreuses séries françaises et américaines telles que « Miami Vice » ; « Les Sopranos » et surtout « 24h Chrono ». Il est séparé de Cassandra Wilson, célèbre chanteuse de jazz originaire de Jackson (Missipi) que les organisateurs du MNOP qui font en général de bons choix, feront j'espère celui-ci pour un prochain festival 10/2011 © William Lesourd pour Périblog

Comme j'en faisais cas plus haut, l'équipe de « Désordre », filmait cet été, de nombreuses scènes un peu partout dans les vieux quartiers de Périgueux. Au Café de la Place, leur QG, on y voyait souvent une jeune fille brune magnifiquement typée originaire du Pérou, qui était stagiaire dans une agence de casting à Paris. Elle prenait des photos de passants aux morphologies intéressantes afin de les ajouter à son book de figurants potentiels. Je ne fus pas de ceux-là.

Par un tiède soir de septembre, je travaillais dans la petite salle du café, quand un homme de type africain plaça toute une pile de feuillets et carnets sur la table d'à côté. Il s'en vînt vers le bar, me laissant le temps de zyeuter le gros titre souligné en jaune qui apparaissait sur un des feuillets : « Désordres, dialogues » ou quelque chose d'approchant.

J'avais entendu dire dans le Sud-Ouest et la Dordogne Libre qu'un certain Isaach de Bankolé, acteur ivoirien était un des trois acteurs principaux du film appelé Désordres. La jolie Sonia Rolland, Miss France 2000 et Niels Schneider, jeune acteur franco-canadien qui s'est fait remarquer dans le film québécois « Les Amours imaginaires » étant les deux autres.

J'ai engagé la conversation avec Isaach quelques minutes après qu'il se soit assit à sa table. Comme beaucoup de personnes qui mettent pour la première fois les pieds à Périgueux, il a été plaisamment surpris par l'accueil, la beauté des vieux murs et des rues pavées et la sérénité qui y régnait. Sans compter que le climat en août et septembre y était particulièrement agréable. Il m'a dit être plus à l'aise sous cette latitude qu'à Paris. Comme je le comprends (bien qu'entre nous, Paris me manque un peu).

Je lui ai avoué de la manière abrupte que l'on me connaît et qui caractérise les gens timides, que je n'avais jamais entendu parler de lui avant ce tournage (ce qui n'était pas tout à fait faux) ; que sa notoriété n'avait pas traversée la Manche (ayant vécu 21 ans en Angleterre) ou que je n'y avais pas prêté attention. Malheureusement une de mes connaissances, cinq Grimbergen blondes dans le cornet,  est venue se joindre à la conversation et a commencé à lui poser des questions embarrassantes, ce qui eut pour effet de me faire fuir l'endroit presque immédiatement.


Fabrice Cellier, créateur de la populaire marque Vinta-Quatre, a fait preuve de culot lorsque Sonia Rolland, qui incarne le rôle principal dans Désordres, est venue un soir dîner au Café de la Place. Il lui a demandé sans hésiter de se laisser tirer le portrait à ses côtés et en compagnie de Malika Feyfant (à gauche), sans oublier un sac arborant la marque Vinta-Quatre. Marque dont il est le fondateur et qu'il appose avec goût sur ses vêtements. Avec Cathy Adam, il tient la boutique qui est située en face de la place du Marché au Bois, rue Saint Front (là où on peut voir la silhouette noire d'un homme de Cromagnon). Il a pour projet d'en ouvrir une seconde à Bergerac

Quelques jours plus tard je retrouvais Isaach de Bankolé assis à la terrasse du même café. Il faisait le tour de ses emails sur son ordinateur portable. Je me suis assis près de lui et nous avons entrepris de reprendre la conversation là où nous l'avions laissée. Certain de pouvoir me rappeler de tout, je n'ai pris aucune note, ce qui, pour celles et ceux qui connaissent ma mémoire d'étourneau, était une décision stupide... aussi, pour en savoir plus sur M. de Bankolé, je vous renvoie sur son profil Wikipédia qui pourrait ne pas être entièrement à jour.

Films avec Isaach de Bankolé
Deux films dans lesquels Isaach de Bankolé a joué © DR

Quant au film nous en avons peu parlé, si ce n'est des explications sur son personnage, celui d'un homme marié venu retrouver sa femme en Dordogne dans le but de recoller les morceaux après une séparation. Malheureusement sa tentative de rallumer la flamme était compromise par l'irruption d'un jeune coquin. Tout cela évidemment sous fond d'intrigue policière pour tenir l'audience en haleine comme on dit. Souhaitons bonne chance au film que j'ai hâte de voir et qui devrait sortir dans le courant de l'année prochaine.

Louise Bourgoin avec Neils Schneider et Isaach de Bankolé, un bel après midi de début d'automne à la terrasse du Café de la Place à Périgueux 10/2011 © William Lesourd pour Périblog

Quelques minutes plus tard Niels Schneider est arrivé et Isaach me l'a présenté comme étant le jeune coquin venu semer le trouble dans son ménage à l'écran. Il était accompagné d'une bien jolie jeune fille au teint de porcelaine. Je ne me souviens plus si elle s'est présentée en me serrant la main, mais si elle l'a fait, son nom n'avait rien réveillé en moi.

Niels Schneider apparait à l'affiche du film québécois Les Amours imaginaires (Heartbeats en anglais) © DR

Lorsqu'Isaach m'a demandé de prendre une photo d'eux avec l'appareil de la demoiselle, j'ai demandé si je devais inclure la jeune fille... Bonjour la goujaterie ! Niels a alors dit qu'il fallait surtout que « la jeune fille » soit sur la photo. Je lui ai demandé son nom : Louise Bourgoin... Ça ne m'a pas dit grand chose. Elle m'a dit être actrice elle-même depuis plus de trois ans. D'ailleurs, un film intitulé « Un heureux évènement » où elle jouait le rôle principal avec Pio Marmaï (connais encore moins) était à l'affiche du Cap Cinéma de la ville ce jour-là, précision de Niels Schneider.

Couverture de Marie-France et de Glamour avec Louise Bourgoin
Louise Bourgoin fait ici la couverture de Marie-France et de Glamour © Marie-France et © Glamour
Quelques films pour lesquels Louise Bourgoin a été à l'affiche © DR

La jolie Louise m'a semblé légèrement outrée. Pour ma défense, je lui ai expliqué ne pas lire la presse people nationale et ne pas souvent regarder la télévision. Un petit tour sur Wikipédia a confirmé ses dires et plus. Ancienne « Miss météo » au « Grand journal » sur Canal+, elle avait été à l'affiche des « Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-sec », le film de Luc Besson, et participera en janvier au tournage de « Religieuse », aux côté d'Isabelle Huppert et de Pauline Étienne. Côté sentiments, Louise Bourgoin a eu une idylle avec Julien Doré, auteur-compositeur-interprète, connu aussi pour avoir été lauréat de « Nouvelle star » en 2007, mais là, c'est une vieille histoire.

En tout cas, hors Woody Allen, les frères Coen ou Tarantino dont je connais bien la filmographie, j'ai beaucoup de recherche à faire pour ne plus blesser, par mon ignorance (et mon manque de tact), nos actrices et acteurs de passage. Allons voir sur le net à quoi ressemble Guillaume Canet et Marina Hands, les acteurs principaux de  « Jappeloup » avant que je ne tombe sur eux dans une rue de Périgueux, pour leur grand malheur... ce qui, même si le tournage de Jappeloup a touché à sa fin, peut toujours arriver.
Auteur : William Lesourd



En bonus, Thomas Dutronc et Louise Bourgoin en studio



En savoir plus en allant sur IMBD (The Internet Movie Database) par ordre alphabétique



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Commentaire de Anonymous Pascal SERRE , le 7 décembre 2011 à 23:04  

Mais enfin William... Louise est aussi connue que sympathique, simple et efficace. Une bise, deux bises, trois bises et hop elle te décline sa météo dans un rodéo qui te prend en lasso.

Commentaire de Blogger Périblog - William Lesourd , le 7 décembre 2011 à 23:25  

:-)
maintenant j'ai l'impression de bien la connaître

 

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