Hélène Robert tire sa révérence vendredi 15 janvier 2010

Et bien voila un chapitre de cette ville qui se referme, puisque Hélène Robert, vient de tirer sa révérence hier soir au cours d'un pot d'adieu réunissant plusieurs de ses amis. Beaucoup de ceux présents l'avaient soutenue lors d'une affaire, voici deux ans, qui l'avait confrontée à la société immobilière Investimo. Cette affaire avait pris une bien fâcheuse tournure et Hélène avait été forcée de quitter ses locaux rue Daumesnil (là où le plafond est présentement effondré), et amenée à pétrir la pâte dans ce local exigu mais au plafond haut et solide, face à la place du Marché aux Bois.Hélène Robert hors du pétrin
Un de mes clients, propriétaire de « Les Fermes de La Tisonnie », un nouvel ensemble de gîtes près de Ribérac pour lequel je termine un site internet (prévu pour fin février), et Hélène Robert qui dit adieu au pétrin. On aperçoit Laurent Cattoire derrière le comptoir
Sa petite entreprise, vous l'aurez sans doute lu dernièrement dans la Dordogne Libre ou le Sud Ouest, a été reprise par un grand gars du nord, un vrai Ch'ti comme on aime à dire depuis peu, l'air de s'y connaître et avec l'impression d'être drôle soudain. Laurent Cattoire de Linselles au nord de Lille, assure déjà depuis quelques semaines la production de pains variés et de tartes. Il pense ajouter plus tard à sa production, une touche personnelle et quelques produits bio et locaux, mais ce qu'il conservera pour sûr calligraphié sur la vitrine, c'est ce nom qu'il juge excellent et aujourd'hui célèbre entre tous à Périgueux : Le Pétrin d'Hélène

Nous souhaitons bien entendu bonne chance à ce nouvel arrivant, et de nombreuses et belles années à Hélène, notre vaillante retraitée.

Lire un de mes article concernant Hélène Robert qui fut publié sur le Journal du Périgord en septembre 2008


Article d'Alain Bernard qui a paru dans le journal Sud Ouest cette semaine.
Boulangère atypique, Hélène Robert passe la main de son Pétrin, rue Saint-Front. Un Ch'ti passionné lui succède

Hélène part sereine de son fournil

Un personnage du centre-ville de Périgueux tire sa révérence. Hélène Robert, boulangère atypique alignant sous son comptoir du « Pétrin d'Hélène » des livres à emporter, cède la place à un Ch'ti, Laurent Cattoire, qui a mis la main à la pâte après vingt-trois ans dans la téléphonie.

Laurent Cattoire va remplacer Hélène Robert © Sud-Ouest
Laurent Cattoire va remplacer Hélène Robert.
(PHOTO ARNAUD LOTH)
Dans le petit magasin de quartier du 14, rue Saint-Front (qui servit aussi de permanence à Michel Moyrand), ce gaillard de 45 ans explique : « Du fixe hyper- classique jusqu'au portable pendant treize ans chez SFR, c'est par passion que j'ai fini dans la boulange ! Après mon CAP en 2007 à Aurillac, je suis reparti dans le Nord et en Belgique... jusqu'à ce que je tombe sur Hélène grâce à boulangerie.net ! »

Le fait d'avoir de la famille l'été à Brantôme a fait, pour Laurent, définitivement pencher la balance, avec premier contact avec Hélène Robert en octobre dernier.

Le combat du Greffe

Hélène ne pouvait, à vrai dire, abandonner sa chère boulangerie à n'importe qui. Titulaire d'un Deug de langues, cette native de Belgique élevée aux Pays-Bas, s'était mariée à Nice. Elle a eu trois enfants, âgés aujourd'hui de 32 à 36 ans, et repris à ses beaux-parents la boulangerie niçoise où elle a appris l'art de la pissaladière.

En 2002, elle s'est installée dans le Greffe à Périgueux, constellant sa vitrine de poèmes et d'aphorismes. Pour cause de rénovation d'immeuble, elle a été expulsée le 25 mars 2008, s'est révoltée en allant vendre au marché des petits bouts de papier-toilette. Souvenirs: « La Ville m'a portée à bout de bras, des chèques ont été envoyés à l'huissier. » Elle avait alors bénéficié d'un « bail précaire » très avantageux du tapissier Luciol, racheté du matériel au meunier Alain Mazeau. Reconnaissante, elle a renvoyé l'ascenseur en aidant l'animation du quartier. Aujourd'hui, elle offre des facilités à Laurent pour la relève, plus motivée par les sentiments que par les calculs de quintaux de farine.

Des produits maison (sauf les croissants), une cinquantaine de clients par jour qui causent de la pluie et du beau temps : c'est le bonheur, sauf qu'il faudrait matérialiser dehors un stationnement rapide...
Auteur : Alain Bernard

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Commentaire de Anonymous Hélène ROBERT , le 15 janvier 2010 à 11:31  

Merci pour ce sympathique article qui permet de faire connaître Laurent et informe les clients potentiels que "madame désagréable" a quitté les lieux, raison de plus pour eux d'y venir!

 

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