Hélène Robert tire sa révérence vendredi 15 janvier 2010

Nous souhaitons bien entendu bonne chance à ce nouvel arrivant, et de nombreuses et belles années à Hélène, notre vaillante retraitée.
Lire un de mes article concernant Hélène Robert qui fut publié sur le Journal du Périgord en septembre 2008
Article d'Alain Bernard qui a paru dans le journal Sud Ouest cette semaine.
Boulangère atypique, Hélène Robert passe la main de son Pétrin, rue Saint-Front. Un Ch'ti passionné lui succède
Hélène part sereine de son fournil
Un personnage du centre-ville de Périgueux tire sa révérence. Hélène Robert, boulangère atypique alignant sous son comptoir du « Pétrin d'Hélène » des livres à emporter, cède la place à un Ch'ti, Laurent Cattoire, qui a mis la main à la pâte après vingt-trois ans dans la téléphonie.
(PHOTO ARNAUD LOTH)
Le fait d'avoir de la famille l'été à Brantôme a fait, pour Laurent, définitivement pencher la balance, avec premier contact avec Hélène Robert en octobre dernier.
Le combat du Greffe
Hélène ne pouvait, à vrai dire, abandonner sa chère boulangerie à n'importe qui. Titulaire d'un Deug de langues, cette native de Belgique élevée aux Pays-Bas, s'était mariée à Nice. Elle a eu trois enfants, âgés aujourd'hui de 32 à 36 ans, et repris à ses beaux-parents la boulangerie niçoise où elle a appris l'art de la pissaladière.En 2002, elle s'est installée dans le Greffe à Périgueux, constellant sa vitrine de poèmes et d'aphorismes. Pour cause de rénovation d'immeuble, elle a été expulsée le 25 mars 2008, s'est révoltée en allant vendre au marché des petits bouts de papier-toilette. Souvenirs: « La Ville m'a portée à bout de bras, des chèques ont été envoyés à l'huissier. » Elle avait alors bénéficié d'un « bail précaire » très avantageux du tapissier Luciol, racheté du matériel au meunier Alain Mazeau. Reconnaissante, elle a renvoyé l'ascenseur en aidant l'animation du quartier. Aujourd'hui, elle offre des facilités à Laurent pour la relève, plus motivée par les sentiments que par les calculs de quintaux de farine.
Des produits maison (sauf les croissants), une cinquantaine de clients par jour qui causent de la pluie et du beau temps : c'est le bonheur, sauf qu'il faudrait matérialiser dehors un stationnement rapide...
Auteur : Alain Bernard
Libellés : Alain-Bernard, helene-robert-perigueux, Le-Petrin-d-Helene, Les People, les-fermes-de-la-tisonnie-dordogne, petit commerce
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Merci pour ce sympathique article qui permet de faire connaître Laurent et informe les clients potentiels que "madame désagréable" a quitté les lieux, raison de plus pour eux d'y venir!