Escapade à Bergerac mardi 4 août 2009

Peu d'étrangers, peut-être, n'auraient entendu parler de Bergerac si Edmond Rostand n'y avait un jour mis son nez ou du moins celui de son héros, ce cap, que dis-je, cette péninsule. Malin ces statues tout de même, on pourrait croire que Cyrano était un enfant de la ville, pourtant les locaux vous diront sous cape que le personnage, qui a vraiment existé, n'a pas de connexion avec Bergerac.
Mais chut !... gardons cela pour nous.Bergerac et la DordogneJe suis allé vendredi dernier dans cette jolie ville du Périgord Pourpre où le relief plus plat que par chez nous et le climat plus sec rendent les environs propices à la culture de la vigne. Une amie devait y suivre un cours de maquillage dont elle aurait pu se passer et comme elle abhorrait l'idée de faire le voyage seule, m'a proposé de l'accompagner.

Ainsi, pendant qu'elle et les autres élèves se pomponnaient, je suis allé à la recherche d'une paire de chaussures habillées. Ce faisant j'ai pris les quelques photos que vous trouverez plus bas sur cette page.

Bergerac m'est apparue plus touristique que Périgueux. Ce n'est pas une bonne chose. Les troquets dont j'aime tant l'esprit authentique ici, sont presque inexistants dans le centre-ville là-bas. Dans l'endroit où la belle fardée et moi, nous sommes assis pour prendre un verre, la boisson était tépide et la serveuse grimaçante semblait souffrir de contractions douloureuses.

Mais tout n'est pas laid à Bergerac, bien au contraire. En arpentant les rues de la vieille ville, on voit des maisons à colombages qui ont été joliment restaurées et les fenêtres en disent long sur le désir que la ville doit avoir d'être classée parmi les plus fleuries de France... une ville qui vaut le détour et il m'a semblé que sur le plan gastronomique Bergerac faisait pour l'instant la pige à Périgueux. Le fumet provenant de la cuisine d'un des restaurants, le mal-nommé l'Imparfait, juste avant le service, était tout simplement délicieux. La bonne bouffe (à des prix raisonnables), c'est ce qui nous manque encore à nous les périgourdins. Peut-être, et ce ne serait pas un mal, la baisse de la TVA permettra t-elle aux restaurateurs d'envoyer leur chef saucier faire un stage de remise à niveau, d'employer plus de beurre et moins d'huile, de produits plus frais, plus d'épices, du sel de Guérande et toutes ces choses qui, mises à mijoter dans la même casserole, font la différence dans les assiettes. Ce sont des jugements hâtifs, c'est vrai, mais n'ai-je tout de même pas un peu raison ?

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Commentaire de Anonymous Anonyme , le 5 août 2009 à 19:40  

Bjr Monsieur le sympa conteur !! Vos barges sont-telles des gabarres ???

Merci bye
Une fidèle lectrice

Commentaire de Anonymous Josiane , le 11 septembre 2009 à 16:49  

Merci d'être passé sur mon blog,. Je suis allée dans le Périgord au mois d'aout et nous avons trouvé cette région superbe. Votre diaporama est très beau, j'avais l'impression d'y être à nouveau
Toutes mes amitiés. Josiane

Commentaire de Blogger Rob (ourfrenchgarden) , le 25 septembre 2009 à 20:58  

Bonjour William

Cyber-chroniqueur sounds so much better than Internet columnist!

I like Bergerac. It deserves more recognition. I'm going to its excellent market tomorrow (Saturday) and then to the Maison des vins for some superb rouge!

Commentaire de Blogger Périblog - William Lesourd , le 25 septembre 2009 à 21:20  

Thanks Rob,
Bergerac is fine, but do you know Périgueux ? Too often overlooked... W

 

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