test1 jeudi 25 décembre 2008

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Vernissage Sereirrof Perigueux 2008 vendredi 19 décembre 2008

L'App'Art déménage

L'App'Art, galerie d'art, ouvre ses portes pour la dernière fois au public. En effet Véronique et Daniel Faure ont dû trouver un nouvel endroit où héberger l'association qu'ils ont créée voici près de 3 ans et demi. Comme l'Art Nôtre qui a fermé ses portes rue de la Sagesse l'an passé, la galerie doit être transformée en appartements dans un futur plus ou moins proche.

L'App'Art emménagera en février ou mars, au 10 rue Arago : la rue parallèle à la rue du président Wilson, à hauteur de la CCI. C'est tout à côté de Radio 103 Périgueux. Je regrette que ce soit trop à l'écart des parcours touristiques. Reste heureusement les habitués, dont je fais partie, qui continueront à visiter les expositions assez particulières, organisées par cette association dynamique. Daniel Faure y sera de nouveau peintre en résidence [ Daniel Faure sur Periblog ].

Si quelqu'un peut prêter ou louer à un prix modeste un local au centre de la vieille ville qui pourrait servir de galerie d'art auto-gérée, qu'elle ou qu'il se manifeste. C'est tellement triste depuis la disparition de l'Art Nôtre (qui en dépit des raisons avancées pour sa fermeture, au bout d'un an, reste vide et n'est toujours pas en travaux)...

Photos prises lors du vernissage de l'exposition de Sereirrof le 2 décembre a l'App'Art

Vernissage Sereirrof - 2 décembre 2008
Carole, William, Dominique Louis
Carole, moi et Dominique Louis - © Francis Aviet
Si vous voulez visiter l'App'Art dans ce qui est encore son écrin pour une ultime journée, rendez-vous demain au 1 place Daumesnil, au bas de la rue St-Front. Le peintre Sereirrof y expose une série d'oeuvres intitulée : « Drôles d'histoires ». Drôle de titre si vous me demandez, car les visages et les corps que Sereirrof a peints, ne sont pas ceux de créatures qui s'amusent beaucoup. Tourmentés, en soufrance... oui ; radieux, sereins... certainement pas.

Sereirrof peintreJe n'ai pas trop de temps ce soir pour vous décrire mon ressenti, mais disons que je n'acquerrais pas certaines de ces peintures pour égayer un salon. Picturalement, ce sont des oeuvres qui laissent un impact considérable dans l'esprit de ceux qui se sont attardés devant quelques instants... mais elles communiquent dans leur ensemble, trop d'angoisse. Le défini anatomique des personnages n'est pas sans rappeler celui de ceux peints par Goya ou les sculptures de Michel Ange. Les portraits en deux ou trois tons de célébrités qu'il admire, sont magnifiques, et ceux des compositeurs Gustav Mahler, tchèque, et de l'austro-hongrois György Ligeti m'ont particulièrement impressionné.

Vernissage Sereirrof - 2 décembre 2008
Vernissage Sereirrof - 2 décembre 2008
Vernissage Sereirrof - décembre 2008
Vernissage Sereirrof - 2 décembre 2008
[1] Gustav Mahler [2] ?
[1] Gustav Mahler [2] ?

[1] Jorge-Luis Borges [2] Gyorgy Ligerti
[1] Jorge-Luis Borges [2] György Ligeti

Je recopie ici le premier paragraphe de la présentation qu'a fait du peintre, un certain J.R.G. :
« Ce qui surprend et fascine dans l'oeuvre de Sereirrof, c'est la puissance de l'expression et, en même temps, l'intemporalité de ses personnages taillés dans la masse, sculpturaux, à l'anatomie violente, hommes et femmes en lévitation, égarés dans un espace sidéral, hommes et femmes, dos à dos, rivés à une tragique incommunicabilité. C'est l'homme, l'homme créé, dans toute sa nature qui, visiblement, cherche son origine ou son créateur. [ ... ] J.R.G. »

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Commentaire de Anonymous Anonyme , le 22 décembre 2008 à 15:12  

Au fait, en passant, qui a acheté l'immeuble?...
Hélène
___________Merci pour le com________

Pas évident de le savoir Hélène... W

Vernissage Kristof Guez et Marc Pichelin jeudi 18 décembre 2008

Vernissage à la Visitation novembre 2008
Vernissage à la Visitation novembre 2008Le mois dernier, je me rendais à la Visitation pour le vernissage de Nocturnes, une exposition proposée par Kristof Guez et Marc Pichelin : respectivement photographe et phonographiste.

Au hasard de ses déplacements dans toute la France et ailleurs, Kristof Guez sort son appareil moyen format et capture sous la lumière blafarde des clairs de lune, des scènes citadines, campagnardes, montagneuses ou marines. L'effet est troublant et les scènes prêtent à l'interprétation : nous ne sommes pas habitués à voir notre environnement baigné dans ce drôle d'éclat.

La technique de la photo de nuit est simple : elle est celle que les photographes argentiques utilisent depuis des années : avec l'appareil fixé sur un trépied fermement posé au sol, le photographe règle en fonction de la luminosité et de la sensibilité de son film le diaphragme de son objectif sur une petite ouverture, f8 en l'occurrence, et expose le film durant une longue période (5mn dans ce cas). Il n'est pas surprenant qu'avec une si longue exposition, on puisse parfois apercevoir dans le bleu du ciel, l'égratignure laissée par un objet céleste ou comme déchirant le noir profond d'une route, les sillons rouge et blanc des véhicules bien terrestre. Si la technique est à la portée de tous ceux qui utilisent encore le matériel argentique, le regard artistique du photographe en revanche n'est réservé qu'à une élite, dont Kristof fait évidemment parti.
Marc PichelinKristof Guez - novembre 2008
[1] Kristof Guez [2] Marc Pichelin

Je n'ai pas encore parlé du son de Marc Pichelin, compositeur phonographiste. J'ai trouvé déconcertant que les sons, pour clairs et nets qu'ils fussent, n'aient rien eu en commun avec les images (ou vice versa). Ne pouvant faire de rapprochement entre ce que je voyais et ce que j'entendais, j'occultais instinctivement l'un pour mieux apprécier l'autre. Mais j'aurai sans doute l'occasion d'écouter le travail de Marc dans d'autres circonstances.Nocturnes - 3 photos de Kristof GuezNocturnes, c'est au Centre Culturel de la Visitation (à deux pas du marché de Noël) et cela se termine le vendredi 19 décembre.

Puisque nous parlons de clairs de lune et de photos, voici la Mare au clair de lune photographiée en 1904 par Edward Steichen, et vendue en février 2005 chez Sotheby's à New York pour 2,9 millions de dollar ! un prix astronomique...Mare au clair de lune par Edward Steichen - 1904

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Commentaire de Anonymous Anonyme , le 20 décembre 2008 à 18:20  

Bonsoir William, je me suis permis cette intrusion pour ajouter ce détails: Il ne faut pas oublier avec le fameux trépied; un déclencheur pour éviter les vibrations qui peuvent gâcher la prise!

Et juste au passage, il y a pour quelques euros et un peu de bricolage, se fabriquer ce petit accessoire a moindre frais comme sur ce lien "http://www.astrosurf.com/rondi/instru/decl350d/"

Roger ;)

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 29 janvier 2009 à 11:08  

Cette photo est étrange, elle a l'air d'un tableau surréaliste, c'est sans doute ce qui explique son "prix"...

Isabelle toute en Harmony lundi 15 décembre 2008

Le Journal du Périgord N°165 - octobre 2008[ Un article que j'ai fait paraître dans Le Journal du Périgord N°165 - octobre 2008 ]

Ses cheveux descendent en volutes anthracites jusqu'à ses fines épaules ; son regard est doux, tout comme l'est sa voix mesurée. Isabelle Barbosa m'attend, assise à une table sous un jeune tilleul, place de la Vertu. Je la prie de m'excuser de mon retard, mais ma goujaterie ne semble pas l'avoir gênée. À peine était-elle arrivée, qu'un individu assis à l'autre bout de la terrasse avait fait porter un verre à sa table. C'est là un des avantages d'être une femme naturellement séduisante, une séduction dont Isabelle sait toutefois ne pas abuser, car ses manières restent toujours bien dans les limites de la décence.
Isabelle Barbosa en septembre 2008Cette réserve fait que l'existence d'Isabelle Barbosa demeure pour moi une énigme. Seuls les faits qui l'ont éprouvée durant les quelques mois qui nous séparent de l'hiver dernier m'ont été révélés.

C'était le 10 décembre 2007. Situé derrière les halles de la place du Coderc, le Cooki's, la petite boutique qui vendait exclusivement des vêtements pour enfants, était déjà bien achalandé, en vue des fêtes de fin d'année. Isabelle avait, comme beaucoup de commerçants, éprouvé la morsure causée par la crise du pouvoir d'achat, et comme eux, elle misait sur les quelques jours de liesse à venir pour améliorer ses résultats annuels. Elle était propriétaire du fond de commerce depuis 14 ans, et le magasin, au fil des années, était devenu son enfant, mais pas tout à fait au même titre que Laeticia et Cyndie, ses deux jolies princesses encore dans la fleur de l'âge.

Cooki's en feuDeux semaines donc avant Noël, le Cooki's fut ravagé par un incendie. Les habits, les bibelots, les murs, enfin tout ce qui jusqu'alors attestait la réussite de sa vie professionnelle était ici, consumé par les flammes, là, noirci par la fumée, ailleurs, abîmé par l'eau... Devant ce triste spectacle, Isabelle ressentit un intense sentiment de désespoir et de panique, effrayée a l'idée de s'être rendue coupable d'une négligence quelconque. Un sentiment de culpabilité qui fût vite mis de côté quand, les experts en assurance de la Swiss Life jugèrent que la responsabilité de l'incendie incombait à un compteur électrique défaillant. Elle serait remboursée. Oui, mais quand ? et que faire entre temps ? Il était impensable que la boutique fut remise à neuf avant Noël.

Isabelle Barbosa avait initié une mise en liquidation trois mois auparavant afin de lui permettre de vendre dès le début de l'année, une gamme d'habits plus étendue qui inclurait les femmes mais exclurait les petits garçons. Une boutique toute féminine, avec pour clientèle les femmes « tendance » qui aiment être à la fois élégantes et bohèmes, et qui veulent inculquer à leurs filles ou petites-filles si elles en ont, leur goût de l'élégance pour lequel les françaises ont acquis une si juste renommée à l'étranger.

Harmony, la nouvelle boutique d'Isabelle BarbosaComme cela arrive souvent dans ces cas-là, l'histoire de liquidation, qui avait sans doute était confondue avec une cessation d'activité, faisait se délier une ou deux mauvaises langues locales. Celles-ci pensaient injustement qu'Isabelle s'était rendue coupable d'un plan machiavélique ; ce qui évidement était un non-sens. Mais pour en être fausses et absurdes, les calomnies n'en furent pas moins difficiles à entendre. Après plusieurs mois durant lesquels sa courbe émotionnelle avait épousé les sinuosités de montagnes russes, Isabelle s'est découverte une force de caractère qu'elle ne soupçonnait pas être si grande, et elle sait désormais qu'elle pourra compter sur cette arme défensive contre toutes les adversités futures.

Aujourd'hui, alors que nous approchons des fêtes de Noël, Isabelle est heureuse. Je l'ai rencontrée de nouveau, voici peu de temps dans sa jolie boutique ouverte depuis mai dernier et rebaptisée Harmony ; elle se tenait à coté d'un comptoir gris pâle, portant en ravissante ambassadrice les vêtements qu'elle se propose de vendre. Nous avons parloté de choses insignifiantes ; sa voix délicieusement calme et posée. Mais par moment celle-ci se faisait moins guillerette. C'était quand Isabelle se remémorait ces jours noirs de décembre, avant que, à force d'opiniâtreté, elle ne renaisse de ses cendres.

Auteur : William Lesourd

Voir mes autres portraits publiés dans le Journal du Périgord


HARMONY
Isabelle Barbosa
3 place du Coderc (derrière les halles)
24000 Périgueux
Tél : 05 53 08 14 88

Voici le sommaire de l'édition de décembre 2008 du Journal du Périgord.

Le dossier du mois : PÉRIGUEUX LA SAGA DES RUES-NEUVES:

Entre 1956 et 1972, un quartier entier de Périgueux disparaissait : les Rues-Neuves. C'était le coeur de la ville issue du Moyen Âge. Après un demi-siècle laissé en friches, la construction discutable d'un ensemble résidentiel et d'un hôtel dans les années soixante-dix, un projet d'aménagement a vu le jour fin 2007. De même une association vient de naître : « l'Association de la Commune libre des Rues-Neuves. Première étape l'histoire de lieu où se mêlent mythe et légende. La Seconde étape concernera les personnages qui y vécurent et l'avenir du site. » [ Guy Penaud - Le JdP ]
On doit la rédaction de ce dossier très complet à Michel Serre (introduction de Guy Penaud).
Le sommaire N°167 - décembre 2008
Presse Express : On ne nous dit pas tout.Couverture du Journal du Périgord - décembre 2008
Dossier : Périgueux, la saga des Rues-Neuves.
Divan : Patrick Salinié, fraternitat occitana.
Place de village : Saint-Martial-de-Valette, le faubourg de Nontron.
Champ contre-champ : Voyage au centre des forces de l'ordre.
La rencontre : Les trois lanternes aux morts du Périgord
Mémoire et histoire : Maurice Chevalier, la journée la plus terrible de sa vie.
Retour sur images : Premières foires au gras primées et arbres de Noël.

Dico de lieu : Saint-Pierre-de-Chignac.

Dico de table : à la royale.

Des mots et des couleurs : Beynac, une allégorie du poète qui subjugua Paul Éluard.L'œil de Cyrano : De la Banque de France à la Banque céleste...
L'atelier de... : La civilisation de la fraise : naissance d'une icône en Dordogne, 2e partie.Étape gastronomique : Côté Rivage, le culte du bien vivre.
Page Oc : Que nos faudrà far ?Humour : Les farces de Franconi : la guérite.
Philatélie : La Patrouille de France.Recette : Croustillant de pied de porc truffé.
Musique : Isabelle Jacopin, un blues au fond des tons. 
La plume de La Boétie : Pour le lycée Éllias-Cairel à Sarlat.

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Commentaire de Anonymous Anonyme , le 16 décembre 2008 à 21:44  

Bonjour William,

We have a big problem. Alexandra was due to have her stage at the French News next March and, as you probably know, they have closed down. I was wondering if you know of anyone who would be prepared to take her for a week at the beginning of March. She is in 4° and will be nearly 14.

Is it ok if she makes contact with Le Journal du Périgord?

____________Merci pour le com_____________

Hi Clare, I don't think you meant to send me this message via the comments form... anyway, yes I heard about French News, and I am very sad that they may disappear forever especially since Miranda and Adam are such pleasant people (I use the conditional because they keep coming back...). The newspaper was pretty good too. Everyone who knows the company could see that they were using far too many staff and the sales and the advertising just couldn't pay for it all. It should have been re-structured as soon as the first sign of trouble appeared (a good while ago).

I am not as close to Media Press's (publisher of Le Journal du Périgord) as you imply. I only know Pascal Serre, the editor, but just a bit. I do not know whether they could make use of a 14 years old student for a week. You don't say whether she is French, or speak fluent French, but I assume she does. You don't say neither what she could bring in a publishing structure. The best is for her to call the telephone number that appears in the yellow box above and ask herself... does she expect a salary or is it some sort of school placement that cost nothing to the recruiter ? Worth telling them straight away if this the case. If she expect a salary, I don't think this will be possible because a week wouldn't be enough to make her do anything worthwhile.

W

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 22 décembre 2008 à 08:30  

très beau. ça se lit comme un roman.

10km du Canal de Perigueux et Telethon dimanche 7 décembre 2008

Omelette aux cèpes au café de la PlaceLes deux amis que j'avais conviés au vernissage de José Corréa, ayant dû partir plus tôt que prévu, je suis allé seul au café de la Place d'où filtrait, vendredi soir, une jolie lumière ambrée. Il y avait encore peu de monde lorsque j'ai franchi la porte du bar, et le pianiste jouait presque exclusivement pour moi. Je pensais me satisfaire d'une boisson et d'un peu de tiédeur avant d'affronter le chemin du retour, mais les mélodies et les doux murmures provenant du couple qui dînait une table plus loin, m'ont donné envie de m'attarder un peu. La faim étant venue au bout d'un moment, j'ai demandé le menu. Mes moyens guidant mon choix, j'ai commandé un plat simple : une omelette aux cèpes (8 € 50). Je ne peux jurer que les cèpes venaient du marché, mais ils étaient tendres sous la dent et le plat était aussi goûteux qu'une omelette peut l'être. Pour accompagner le plat, le serveur m'a recommandé un vin du Chili jeune mais corpulent et d'un même cépage que le Bergerac. C'était vrai... pour un petit vin, il était fort agréable, mais je m'en suis voulu plus tard de n'avoir pas choisi le Bergerac... je préfère d'ordinaire consommer local plutôt qu'international pour des raisons d'écologie et d'économie locale. Une autre raison qui me fait regretter d'avoir bu le Chili, est que je n'ai pas pu fermer l'œil de la nuit ; hors je sais que certains vins rouges tels que le Cahors peuvent perturber mon sommeil.

Quelques temps avant de partir, une connaissance plutôt chouette s'est assise à ma table et nous avons parlé de démocratie participative. Merci Thomas ; j'ai beaucoup apprécié notre discussion et je comprend mieux maintenant en quoi cela consiste et pourquoi ce sujet te passionne.

Les 10 km du Canal de Périgueux - édition 2008

Les 10 km du Canal de Périgueux
Les 10 km du Canal de Périgueux - © photo aérienne Dominique Louis louis.balloide-photo.com
Cliquez ici Les 10 km du Canal de Périgueux pour zoomer sur la grande photo
AERO-D-CLIC Photographies aériennes par ballon captif
Dominique Louis
Le Pignier - 24460 Agonac
Portable : 06 12 17 38 02
Dominique Louis sur Periblog [voir d'autres photos aériennes de Périgueux et de sa région]
Web : louis.balloide-photo.com

Le Téléthon

Le lendemain, le Téléthon battait son plein. J'avais prévu d'aller à l'inauguration du marché de Noël dans la matinée de samedi, mais cette sacrée nuit blanche a rendu cela impossible. Ce n'est qu'en début d'après-midi que je suis descendu faire un tour sur l'esplanade du théâtre. Devant les portes de l'Odyssée, dansaient des cow-girls et un ou deux cow-boys. Plus au centre de la place, Les Compagnons du Devoir avaient installé une forge et une enclume sur laquelle des jeunes gens façonnaient des barres de fer chauffées à blanc. Un jeune compagnon, non loin de là, burinait (sans lunettes protectrice) une pierre rectangulaire et blanche sous le regard curieux des promeneurs.

À l'intérieur du théâtre, une foule compacte de spectateurs regardait des danseuses les mains fixées sur les hanches qui mouvaient rapidement leurs jambes, alors que leur tronc était raide comme un... tronc. Il y a quelque chose dans ces claquettes irlandaise et dans la Western Dance que je trouve extrêmement sensuel. La sensualité explique peut-être, du moins en partie, pourquoi ces danses d'origines anglo-saxonnes déclenchent un tel engouement dans notre pays depuis plusieurs années.

Après « River Dance » version périgordine, j'ai fait cap vers le stand des « Mille croquis pour un grand dessein » où des peintres connus de la région s'étaient assemblé depuis la veille. Marcel Pajot découpait une feuille vierge afin d'y peindre devant moi à l'acrylique, le portrait d'une de ces femmes aux cheveux rouge, un foulard de crêpe noire autour du cou. Chacun de ses dessins vendu ont rapporté 120 € aux bonnes œuvres. Madame Pajot, la trésorière de cette association d'artistes, allait finalement remettre 1805 € aux organisateurs du Téléthon de Périgueux ; une belle somme, qui représente les deux tiers environ de ce qui avait été réuni l'année précédente.

Quant aux 10 km du Canal de Périgueux. Je n'ai tout simplement pas pu m'y rendre et je n'ai donc aucune impression à communiquer à ce sujet. Je remercie vivement l'ami Dominique Louis pour m'avoir fait parvenir la photo du départ ; photo ci-dessus sur laquelle vous pouvez zoomer afin de mieux voir les coureurs.
Danse d'Irlande et du Far-West
[1] Danse irlandaise [2] Danse du Far-West

Artisans Les Compagnons du Devoir sur la place d'Aquitaine à Périgueux
[1] & [2] Les Compagnons du Devoir travaillant le métal sur la place d'Aquitaine à Périgueux

Artisan et Jean Lafon peintre
Artisan travaillant la pierre [2] Jean-Lafon, lauréat du Cadre d'Or 2008 [voir ici] qui participait avec d'autres peintres régionaux au « Mille croquis pour un grand dessein », l'opération dont Marcel Pajot a été l'instigateur

[1] Caleix et Jean-Louis Dall à droite [2] Marcel Pajot
[1] Caleix (Marcel) retraité des chemins de fer et Jean-Louis Dall'Omon, dessinateur publicitaire [2] Nino Pajot qui fait parti, comme d'autres peintres présents ce jour là, de la « Société des Beaux-Arts » [voir son libellé]

Club de jeux d'échec
Club d'échec dans une des salles du théâtre

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Commentaire de Anonymous Anonyme , le 15 décembre 2008 à 13:30  

William,

Ce mot de démocratie participative me laisse interrogatif !

J'ai beaucoup voyagé en avion à l'occasion de ma précédente activité professionnelle !

J'imagine mal le commandant de bord prendre la parole ainsi au moment d'atterrir !

"Mesdames, Messieurs, nous allons atterrir, vous allez donc démocratiquement participer aux manoeuvres d'atterrissage : qui est pour que j'appuie sur le bouton rouge? qui est pour que j'appuie sur le bouton vert ? qui veut que nous accélérions? qui veut que nous ralentissions....

Mesdames et Messieurs, je vous remercie pour vos remarques, vos mouvements de grèves. à la suite de vos discussions stériles nous nous sommes scratchés ..."

Peut-être est-ce pour cela qu'il n'y a qu'un volant dans les autos... Pourquoi en mettre plusieurs dans les entreprises et dans notre organisation nationnale ?

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 15 décembre 2008 à 17:59  

Bonjour William,

Merci d'avoir lu jusqu'au bout notre recette de la terrine de foie gras !

Voici les réponses aux questions que vous posez !

Le foie frais de canard de qualité vaut environ 35 euros le kg
le quatre épices est un mélange tout pret que l'on rouve en magasin soit poivre, canelle, girofle, et muscade !

le papier sulfurisé est un papier opaque lègement ridide que l'on trouves dans le rayon des paipier alu, film et autres

on parle de dénervage mais il s'agit plutôt d'ôter les veines !!!
Faire soi même sa terrine reviens au tiers du prix des terrines toutes faites .!

pendant que j'écris ces réponses 4 chevreuils sont en train de déguster les fleurs du jardin.....

à bientôt sur nos blogs !!!

_________Merci pour le com________
Ce commentaire est en réponse à un commentaire que j'avais laissé sur le site de Beauvert (blogeur périgordin).

Pour savoir comment on fabrique les terrines de foie gras selon la recette de Beauvert, suivre ce lien :
http://beauvert.over-blog.com/article-975631.html

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 3 janvier 2009 à 20:41  

un petit mot pour vous communiquer mon adresse blog et ainsi faire connaissance. http://jcnouard.artblog.fr artiste peintre périgordin au service de la nature. mon atelier se visite sur RV. J'ai participé à la vente pour les restos du coeur, et mon travail , petit format sur papier s'est vendu à 180 , soit une des 5 meilleures ventes et pas un mot dans votre compte rendu !!, qui au demeurant reste très objectif et pertinent. jc nouard

__________Merci pour le com_________
Je suis désolé de vous avoir oublié. Bravo en tout cas pour votre exceptionnelle performance, W

Sale temps pour les mouches jeudi 4 décembre 2008

Le soir du 3 décembre 2008
Le ciel de Périgueux - photo prise le 3 décembre au soir
Quel temps de m.... ! Pardonnez-moi, mais je n'ai pas signé pour cela. Quand j'étais là-haut, à Birmingham, la télé ne cessait de nous vanter la beauté de la Dordogne et la douceur de son climat. Séduit, comme des milliers de britannique (qui parait-il nous désertent maintenant pour la Croatie où les maisons sont meilleur marché), je suis descendu ici et voici que nous sommes aujourd'hui plongés dans un des hivers les plus déprimants que j'ai connu. Vous me direz qu'il n'y a rien de surprenant à cela, que c'est un temps d'hiver et vous aurez forcément raison. Il faut que je sois plus zen...

Ami avec une moucheAvez-vous jamais été l'ami(e) d'une mouche ? Depuis bientôt deux semaines, j'ai une mouche chez-moi. Je sais que c'est la même mouche, car j'ouvre assez peu ma fenêtre et elle n'est pas assez folle pour quitter, par un temps pareil, un intérieur aussi douillet. Comme elle se tient tranquille, ventousée au plafond ou sur l'écran de mon ordinateur, j'ai fini par m'habituer à elle et elle à moi. Notre amitié s'éteindra bientôt très naturellement, mais elle me conviendra tant qu'elle durera.

Large lune du 18 novembre 2008Rien ne va plus. J'ai l'impression en observant le soleil que celui-ci se couche plus au sud que les hivers passés. La Terre aurait-elle pivotée sur son axe ?... et puis avez-vous remarqué cette inquiétante lune que nous avions au-dessus de Périgueux voici de cela deux ou trois semaines ? Je n'en ai jamais vu de plus énorme. Sommes-nous sur une trajectoire de collision avec notre satellite naturel ? Je n'en serais pas surpris. Je ne veux pas vous inquiéter, mais si c'est le cas, fermez vos fenêtres ; ça va faire de la poussière.


êtes-vous (et les enfants) prêts pour cette fin de semaine ?

Demain soir débute un week-end avec tout plein d'évènements qui se dérouleront principalement au théâtre de Périgueux et sur l'esplanade. Cela commencera, pour quelques amis et moi en tout cas, par le vernissage de José Corréa qui aura lieu vendredi soir à l'atelier de reliure LEGRAND 12, rue St-Front à partir de 17h00. Nous irons peut-être aussi, prendre un pot au café de La Truffe où Calou fêtera la réouverture de son établissement.

M. Moyrand lancera le Téléthon au théâtre vendredi soir à 18h30. Mais les animations ne commenceront vraiment que samedi matin à 10h00 [ voir le programme sur le site de la mairie ].

Le 3637, le numéro du Téléthon est entré en service.

Pour les plus courageux (mais là, il faut vraiment être courageux comme mon amie Carole), le « Club Athlétique Périgueux (CAP) Triathlon » organise dimanche à 10 h 30 autour du canal, des épreuves pour tout le monde, avec course de 10 km, une marche de 10 km, une balade familiale et deux épreuves pour les enfants. Il vous faudra montrer un certificat médical conforme.

« Les Amis de la Montagne propose dimanche aussi une randonnée pédestre de 23 km au départ du Musée du Périgord à 8 h 45 »

Les inscriptions s'effectueront samedi au secrétariat [ en savoir plus sur le site du club ]

Bien entendu, La Dordogne Libre et le Sud-Ouest auront plus d'informations à communiquer d'ici samedi.
Couché de soleil dans le Périgord, envoyée par Boguy - http://boguy.over-blog.com/
J'ai vu sur le site de Boguy, cette photo prise dans le Périgord Noir, dont le sujet presque abstrait m'a beaucoup séduit, et je lui ai demandé de me la prêter [ © http://boguy.over-blog.com/ ]


[ mise à jour concernant mon billet intitulé « Une saison bien chargée » de mardi : si vous l'avez lu mardi, sachez que j'y ai apporté depuis de substantiels changements ]

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Commentaire de Anonymous Anonyme , le 4 décembre 2008 à 21:02  

J'aime beaucoup la photo de cet énorme nuage sur Périgueux et aussi la qualité de la définition.
Merci William pour le clin d'oeil sur la photo "ciel de novembre", je suis très honoré !

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 10 décembre 2008 à 10:32  

Un petit coucou du Périgord Vert

Le temps est humide, souvent humide en Périgord mais moi qui suis originaire du Périgord, je te rassure, c'est normal, j'ai toujours connu ça en hiver , humidité puis période froide et ensoleillée. S'il ne pleuvait pas on n'aurait pas cette magnifique verdure!!!
Même si on n'aime pas la pluie.
Rassure-toi je compatis. Je suis solidaire...
A +++

Une saison bien chargee mardi 2 décembre 2008

J'ai un peu honte d'avoir dit à plusieurs reprises qu'il ne se passait rien à Périgueux. En effet depuis la fin de l'été qui était chargé en événements tous plus ou moins susceptibles de nous faire sortir de chez nous, le rythme des concerts, salons, expositions, anniversaires, rencontres sportives, inaugurations de stades ou de centres multiculturels, n'a pas du tout ralenti depuis septembre. Ceci m'embête, moi que la disette de soleil et la baisse des température rendent casanier. On m'appelle sur mon fixe, m'envoie un SMS sur mon portable ou une invitation par courrier terrestre ou électronique, me tend un flyer, et comme sourd à ces clins d'œil, tous plus séduisants les uns que les autres, je ne me dérange qu'en de rares occasions. L'idée d'abandonner la chaleur de mon modeste logement pour aller narguer la nuit (car c'est souvent le soir), le froid et l'humidité me semble insupportable. J'alimente ce blog pour satisfaire mon intellect, dans l'optique de m'ouvrir l'esprit au monde autour et je n'en tire pas la moindre gratification pécuniaire. Écrire des chroniques doit m'apporter du plaisir et/ou de l'argent, sinon cela devient une corvée, un soucis de plus. Si un jour un généreux mécène ou la volonté de mener à terme mes merveilleux projets (et qu'au moins l'un d'eux devienne lucratif) me permettent de vivre de ce qui aujourd'hui est encore un passe-temps, alors là, je ferai mon œuvre de reporter sur autant d'évènements auquel il me sera possible d'assister ; comme le ferait un véritable journaliste pour qui le reportage est un métier, c'est-à-dire un gagne-pain.

C'était une façon alambiquée de dire que j'apprécie sincèrement les notifications que je reçois et je vous demande de continuer à les envoyer, même s'il m'arrive de ne pas toujours me déranger. Vous en connaissez maintenant la raison...

Calou ouvrait son bar La Truffe mardi matin


La Truffe en cour de réfection
[1] Calou (au fond à droite) supervisant les travaux voici deux semaines [2] La réfection est presque complète. La réouverture était pour le mardi 2 décembre
Pascal Memain, dit Calou, rouvre son bar, La Truffe, ce mardi matin après plusieurs semaines passées à en diriger la réfection. L'endroit est petit, mais Calou a réussi grâce au meilleur agencement de l'ameublement à distordre et à agrandir un peu l'espace. Le choix d'utiliser des couleurs jeunes et claires pour les murs comme pour le zinc, contribue à donner l'impression que le bar est plus spacieux qu'avant.

La Truffe en réfectionReste une partie de la clientèle... Vous me pardonnerez cette remarque empreinte de snobisme, mais assis à la terrasse du café Errel, il m'arrivait fréquemment ces derniers mois d'observer les têtes des passants se lever en direction de La Truffe, alertées qu'elles étaient par des turbulences et des jappement de chiens ; une ambiance qui ne cadrait pas harmonieusement avec la mitoyenneté et le reste de cette place touristique. La réouverture est une occasion pour le patron du bar de remettre, s'il le désire, un peu d'ordre là dedans.

Calou, dont j'aimerais un jour vous parler plus en détails et vous montrer le très beau portrait qu'en a fait le peintre Pablo, est un garçon fort sympathique. Il avait pris l'initiative cet été, d'organiser avec la propriétaire de La Fée Maison, son vis-à-vis, des concerts qui donnaient de la vie à la place du Coderc. Je lui souhaite beaucoup de succès avec son troquet « relooké » et j'irai sans doute avec des amis y boire un premier café ou un Bergerac en fin d'après-midi.

Afin de célébrer la réouverture, Calou prépare une petite réception vendredi soir.

Merci Monsieur Errel d'augmenter autant vos prix


carte des boissons au café Errel
À signaler pour être juste, qu'auparavant le café dit de « dégustation » contenant un certain pourcentage de robusta, donc moins fin, coûtait 1,20€ et le café 100% arabica au goût plus subtil, coûtait 1,40€. Désormais ils se consomment tous les deux au prix de 1,40€, mais le 100% arabica est maintenant devenu le café servi d'office. [ notez que Errel a répercuté la baisse de la T.V.A. sur la totalité des consommations. *Voir plus bas. ]
À ce propos aura-t-il, comme l'a fait récemment la direction des cafés Errel, augmenté son café ordinaire. Errel, bien connu à Périgueux pour servir un café d'excellente qualité a augmenté de 20 centimes toutes ses boissons, passant le petit noir à 1€40... Merci Monsieur Errel de contribuer au moment le plus opportun, à notre perte de pouvoir d'achat ! Quels recours ont les consommateurs aux petites ressources qui voient sans cesse les prix augmenter parce que les commerçants n'acceptent pas, même en ces temps difficiles, la moindre baisse de leur profit, et n'envisagent pas un instant de se serrer la ceinture un peu comme tout le monde ? Nous n'avons aucun recours, sauf se priver ou accepter de manger et de boire moins bien ; ce que font déjà depuis des lunes les plus démunis. Certains commerçants comme les boulangers qui ont depuis longtemps troqué la 2cv camionnette pour le luxueux 4x4 et ceux dans l'alimentation générale profitent sans la moindre vergogne, c'est évident, de leur position de force. Déjà qu'il se sont sucrés à l'occasion du passage du franc à l'euro... si encore ils en faisaient profiter leur personnel. Je n'ai vraiment pas une sympathie débordante pour ces gens-là et leur égoïsme.

*[ mise à jour 13 juillet 2009 - correction fournie par Bérangère T. des Cafés Errel.
Bonjour, Je fais suite à l'information que vous diffusez concernant l'augmentation de nos prix (Cafés ERREL). Je tenais juste à vous informer que nous avons intégralement répercuté la baisse de la TVA sur l'ensemble des produits que vous pouvez déguster dans nos boutiques. Le café est donc passé de 1.40 à 1.25 . Et comme vous le précisiez nous avons souhaité généraliser notre café 100% arabica à la dégustation à la place de notre mélange qui contient un peu de robusta. Merci toutefois de votre fidélité et si vous le souhaitez je serai heureuse de vous accueillir dans nos locaux de Limoges pour une visite de la torréfaction. ]


[ à ce propos : quelqu'un se souvient-il précisément du prix du café ou de la baguette de pain ainsi que du croissant en 2001, juste avant le passage du franc à l'euro (les anciens limonadiers ou boulangers doivent le savoir et avoir encore les documents pour le prouver) ? Me contacter ]

Mais revenons à nos moutons...

Il me serait difficile, en dépit de ma frilosité, de ne pas aller à deux évènements cette semaine portant sur l'art graphique, car il ne fait plus aucun doute que la lecture, la musique et surtout l'art plastique sont les sujets que j'affectionne le plus.

Vernissage ce soir à l'App'Art - Le peintre Sereirrof


Sereirrof - Drole d'histoireLe peintre Sereirrof revient une seconde fois exposer ses toiles à la galerie l'App'Art. D'après ce que j'ai vu sur le site de la galerie, ce sont des œuvres dérangeantes montrant des portraits de gens en souffrances, ou des groupes de personnes que l'on sent torturées. On verra ce soir ce que je ressentirai.

L'exposition se poursuit jusqu'au 20 décembre 2008.

Photos à venir (à ce sujet, les photos du vernissage de Kristof Guez et de Marc Pichelin [ dont je parle brièvement ici ] seront publiées cette semaine dans un nouveau billet).

L'APP'ART
1 Place Daumesnil
24000 Périgueux
Tél : 05 53 46 61 91
Le blog de l'App'Art http://galerieappart.canalblog.com

Vernissage vendredi pour José Corréa


José Corréa - En attendant l'hiverLes éditions de La Lauze et l'atelier de reliure LEGRAND vous invitent à l'impression des œuvres de José Corréa

« En attendant l'hiver » - vernissage et dédicaces
Le 5 décembre à partir de 17 h 00

Les dessins originaux du livre seront exposés du 5 décembre 2008 au 3 janvier 2009

Atelier de reliure LEGRAND
12, rue St-Front
24000 Périgueux
Tél : 05 53 58 92 57

Et puis dès vendredi il y aura le Téléthon et les dizaines d'animations qui l'accompagnent [ voir plus d'infos sur le site de la mairie ]. Le marché de Noël qui cette fois-ci sera situé sur la place Francheville (un très bon choix) et la patinoire, elle, sera mise en place comme d'habitude sur la place d'Aquitaine (celle du théâtre). Nous aurons donc enfin un peu de gaieté dans les rues de Périgueux qui me semblaient si maussades ces derniers temps.

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Commentaire de Anonymous Anonyme , le 4 décembre 2008 à 18:00  

Alors là William je me rebiffe. Je dis STOP!
Ne parles pas de ce que tu ne connais pas.
Avant de critiquer les boulangers "qui s'en mettent plein les poches" va donc passer quelques nuits au fournil avec eux et tu verras qu'ils ne volent pas leur argent.
Pour faire un café il suffit d'un percolateur et d'un paquet de café, de l'eau et du courant.
Pour faire une baguette il faut du matériel cher, même quand il est d'occasion, il faut un grand local dont la mise aux normes a un coût élevé, il faut de la farine, de la levure, du sel, de l'eau, du courant aussi, et un savoir-faire qui n'est pas inné, mais découle d'un apprentissage dont le minimum est de deux ans pour un CAP, et il s'agit là du minimum de base.
Ensuite il faut du temps. Beaucoup de temps, car une baguette demande plusieurs heures de travail.
Et même si le boulanger en sort 200 par fournée, tout ce qui précède doit être pris en compte dans le calcul du prix de la baguette. A cela s'ajoutent les salaires des employés quand il y en a, les charges liées aux-dits salaires, les assurances, les loyers...oui, tout ça fait partie du coût de la baguette.
J'ai gardé deux tickets de caisse de juin 1998 de la boulangerie que j'avais à Nice, et j'avais fait la conversion l'an dernier pour pouvoir comparer les prix. Le pain avait à peine quelques centimes de plus, alors que comme tout le monde, les boulangers ont vu augmenter de façon considérable les matières premières, les loyers,les salaires et charges salariales,EDF etc...Sans compter qu'avec le passage aux 35h c'est le patron qui se tape le surplus de travail, car la pâte elle, continue de lever, 35h ou pas!
Et toutes les heures de travail...nombreux sont les boulangers qui font comme moi entre 60h et 70h de travail par semaine!
Si nous les boulangers devions vous faire payer le pain en l'augmentant de la même manière, avec la même progression que tout le reste, et en fonction de nos frais...
Allons, tu peux rouspéter pour l'augmentation du café, mais ne touches pas au travail du boulanger.
Hélène ROBERT
Le Pétrin d'Hélène

______Merci pour le com______
Je sais qu'en disant cela je vais m'attirer les foudres de ceux qui se sentent concernés. Tu te doutes bien que c'est un peu le but de ce blog de jeter un pavé dans la marre de temps en temps pour aider à réveiller les esprits endormis aux problèmes que nous rencontrons. Je ne pensais pas du tout à une petite boulangerie comme la tienne lorsque j'ai dit cela.

Nous rencontrons de sérieuses difficultés avec le pouvoir d'achat. Les salaires n'ont pas baissé, mais on peut acheter beaucoup moins de choses qu'auparavant. Je ne l'invente pas, c'est un fait plus qu'une simple impression. À qui la faute ? L'alimentaire fait partie de nos plus grosses dépenses. Je ne rejette pas toute la faute sur les commerçants, et je ne dis pas que tous les commerçants profitent de leur position de force. Mais certains commerçants le font sans hésitation sitôt qu'il voient leur profit baisser, c'est indéniable. Forcément les autres suivent et augmentent leur prix à leur tour. Nous les clients n'avons pas vraiment le choix, il faut bien manger... alors nous allons chez eux et nous sortons avec moins de victuailles dans notre cabas.

Je suis bien d'accord que les petites et grandes boulangeries supportent beaucoup, mais n'en a-t-il pas toujours été ainsi ? Je sais aussi, même sans l'avoir fait, que le travail est pénible, plus en tout cas pour une personne qui travaille seule, que pour les boulangers qui ont un laboratoires bien équipé et opéré par des employés.

C'est un large et complexe sujet sur lequel il reste encore énormément à dire. W

Au fait, combien se vendait une baguette (et un croissant) avant la conversion à Nice en 1998 ?...

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 7 décembre 2008 à 19:47  

En 1998 je vendais le croissant beurre 4,50 F(€ 0,69) pour €0,70 aujourd'hui et la baguette 3,90 F (€ 0,59) pour € 0,80 actuellement,ce qui fait 21 cts d'augmentation en 20 ans!

Hélène
___________Merci pour le com_________

Comme je te l'ai dit je ne ciblait pas ta petite boulangerie qui pratique en ce moment des prix pour la baguette et le croissant tout à fait raisonnables. Je devrais peut-être d'ailleurs aller acheter mes croissants chez toi (j'ai entendu le patron du café de la Place dire à un de ses serveurs que les tiens étaient très bons (véridique)).

En 2005 sur la place du Coderc, un croissant coûtait, 82 cts (5.39 F). Après deux ou trois augmentations successives, il coûte désormais 93 cts (6.10 F). Éventuellement dans ce genre de situations, les autres boulangers s'alignent sur les prix les plus chers, comme les limonadiers de Périgueux risquent eux aussi d'aligner le prix de leur café sur celui d'Érrel qui vient d'augmenter toute sa gamme de 20 cts. C'est ainsi que les prix grimpent vers le haut et c'est ainsi que nous perdons du pouvoir d'achat. Regarde Paris, où les mauvais exemples foisonnent, il est bien rare de trouver un café à moins d'un euro cinquante, et il atteint deux euros à certains endroits, voire plus. Maintenant, si vous même les boulangers avez eu à subir des augmentations injustes et accablantes de la matière première, rien ne vous empêche d'élever la voix. Moi je le fais pour la défense du pouvoir d'achat, faites le donc pour la défense de votre industrie. Si vos matières premières comme la farine ont trop augmenté, pourquoi n'en recherchez-vous pas la cause ? Si tu as eu la chance entre deux fournées d'aller te promener en campagne vers la fin de l'été, tu auras pu constater que près de trois quart des champs cultivés l'on été cet été avec du maïs. Il y a quelque chose quelque part qui fait que l'on préfère faire pousser du maïs plutôt que du blé ; à toi et aux autres d'en trouver la cause. Si on produit moins de blé, la farine sera évidemment plus chère. Mais voila, les commerçants se disent pourquoi s'embêter, ils n'ont qu'à augmenter leurs prix, voila tout... comme si nous les petites gens (comme dit Chirac dans les Guignols) avions des moyens illimités. C'est ça que je dénonce de façon un peu maladroite, je le reconnais. W

 

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