Vue panoramique de Corneguerre lors de la fête agricole du 9 et 10 août 2008
Le peu de lumière qui filtrait au travers des volets
ce matin, donnait l'impression que nous étions déjà au plus profond de l'hiver. Le temps était tout autre voici une quinzaine lorsque Monami et moi sommes allé à un grand rassemblement de matériel agricole ancien.
En dépit d'une organisation exceptionnelle, la fête agricole située aux abords de Corneguerre, un petit village tranquille à quelques kilomètres de Tocane-Saint-Apre, a connu un succès convenable, sans plus.
Le dimanche 10 août a commencé avec une messe en plein air Corneguerre, au beau milieu d'une cuvette verdoyante et à peu de distance de la Dronne, est pour moi un havre de sérénité et de beauté pastorale. Ce jour-là, les champs de tournesols contrastaient gaiement avec le vert des prés et l'incommensurable couverture azurée du ciel. C'est ici, que je me rendais certains soirs, été comme hiver, durant les tous premiers dix-huit mois de mon installation dans la région. J'étais envoûté par les couchers de soleils qui peignaient la cime des noyers de dorures éphémères, et par les embrasements finaux qui tiraient le rideau sur un spectacle grandiose auquel ni l'Angleterre, ni même la Haute-Normandie ne m'avaient habitué. Je m'arrêtais au beau milieu de ma boucle Montagrier-Corneguerre-Montagrier et, alors que le soleil était bas sur l'horizon, je ne pouvais retenir cette exclamation : « que c'est beau ! » Une beauté qui doit sans doute beaucoup au respect qu'ont su perpétuer pour leurs terres des générations de paysans périgourdins.
Paysages entre Montagrier et Corneguerre - 2005 ou 2006
Je ne « viens pas de la terre » et mon intérêt pour les vieilles machines agricoles est limité à celui que j'éprouve d'ordinaire pour tout objet qui témoigne du passé et attise la mémoire collective. Aussi j'évoluais parmi les dizaines de tracteurs et voitures, supplantés depuis bien longtemps par des engins plus moderne, sans que cela exerce sur moi un envahissant pouvoir nostalgique. Mais je n'y étais pas complètement insensible et surtout il y avait là, matière à intéresser tous les visiteurs, quel que soit leur âge.
Machine à faire des ballots
En plus de cette exposition nous pouvions observer des chevaux (percherons ?) auxquels des charrues étaient attelées, labourer un champs, laissant des sillons droits de moins de dix centimètres de profondeurs (ce qui est paraît-il est plus sain pour la terre que les sillons profonds d'une vingtaine de centimètres que font les charrues d'aujourd'hui tirées par de puissants tracteurs). Les chevaux étaient conduits par des paysannes et paysans en habits traditionnels.
La buvette où l'on nous a servi avec sourire et amabilité, d'excellents sandwichs, ventrèches, saucisses et frites Dans l'après-midi du dimanche nous assistions à une curieuse course de rouleurs de barriques digne des jeux Intervilles. Quand on considère le poids de ces objets, je ne doute pas de l'entraînement qu'il aura fallu aux rouleurs pour slalomer entre les cônes sans perdre leur lourde barrique ni leur trajectoire.
Pour ceux qui aiment chiner, l'
ABCEL avait organisé un vide-greniers situé dans le champs accolé à celui qu'on labourait, de l'autre côté de la route. Sous un soleil qui tapait dur, les exposants s'abritaient à l'ombre de leurs parasols, car les arbres se faisaient rares. Le relatif manque de chineurs a fait quelques mécontents parmi les vendeurs qui avaient l'impression de perdre leur temps. Il est vrai que l'organisation était grandiose, mais l'évènement a attiré peu de monde. Je mets cela sur le compte d'une publicité trop modeste. Peut-être les organisateurs auraient-ils dû envoyer plus de communiqués de presse aux différents journaux de la région (français et anglophones), poster plus d'affiches aussi et effectuer plus de contact à l'avance avec des sites internet d'informations locales tels que le mien. Les périgourdins ont encore beaucoup de difficulté à adopter ce nouveau moyen de communication qu'est l'internet. C'est dommage... mais je crois qu'ils finiront par s'y mettre... quand ils y auront enfin vu leur intérêt.
Annie Gruber qui a autrefois écrit « La décentralisation et les institutions administratives » publié chez Armand Colin, a pris part au vide-grenier
Au soir du dernier jour, alors que notre ami
Dominique Louis photographe aérien commençait à fatiguer sous le poids de son harnais attaché au grand ballon blanc sévèrement
rustiné qu'il avait promené toute la journée au dessus de nos têtes, un jury a décerné le prix du plus authentique tracteur.
Le tracteur qui a gagné le concours... notez le volant accroché au dessus du signe 19 Le gagnant fut le jeune propriétaire d'un très vieux et certainement très authentique tracteur couleur jaune sale, qui ne fut aucunement apprêté ou restauré avant l'exposition (bien que le propriétaire m'ait affirmé le contraire). Si vieux était cet engin, qu'en le manœuvrant, le volant rongé par la corrosion s'est rompu au niveau de son axe...
Je disais à
Serge Comte, président de l'ABCEL, combien il serait bon d'avoir chaque année un tel rassemblement à cet emplacement car je le trouve idyllique ; mais il m'a répondu que les contraintes de l'agriculture – ils devraient planter du maïs dans la plupart de ces champs l'an prochain – font que cela ne sera sans doute pas possible.
La fête agricole de Corneguerre 2008 était organisée par l'association ABCEL dont Serge Comte, élu du Grand-Brassac, est le président (au deuxième rang avec le béret sur la photo).
Visitez
le site de Dominique Louis pour visionner plein d'autres photos de la fête. Vous pouvez aussi commander des tirages papier en le contactant par téléphone ou par courrier.
À titre d'indication voici les prix à la date du 23 août 2007 :
- 10X15 = 5€
- 15X18 = 9€
- A4 = 13€
- A3+ = 25€
Attention le panoramique de Corneguerre a un format particulier. Il peux le sortir en 16,5 X 48 cm (25€), ou en 32,9 X 109 cm (50€)
Autres supports ou formats possibles (posters, laminage, toile, cadres, ...)
AERO-D-CLIC Photographies aériennes par ballon captifDominique LouisLe Pignier - 24460 Agonac
Portable :
06 12 17 38 02Web :
louis.balloide-photo.com Libellés : Balloide Photo Dordogne, Corneguerre, Dominique Louis, Fetes, Photographies aeriennes par ballon captif, tourisme Perigord
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Je viens de me connecter sur son site, et je l'écoute en ce moment même!
Cela me fait regretter de ne pas avoir été à son concert, ce mélange de style, du jazz au hip, en passant par la soul, latino et autres musiques, avec une voie sensuelle et percutante, c'est tout simplement superbe !
Bon concert, mais dommage que la sono soit réglée par des sourds...quelques décibels de moins auraient permis de mieux apprécier la performance et permis aux habitants des rues alentours de dormir.
Hélène
Lucia est une jeune chanteuse trés talentueuse très prometteuse (les professionnels, eux, ne se sont pas trompés) tes critiques ne sont pas très constructives car pour qu'une critique soit constructive il faut maitriser son sujet!!!!!folk americain!! révise un peu car son univers c'est plutot soul funk jazz.( elle a chanté à la clôture du festival jazz cet été accompagnée par des musiciens de jazz reconnus ) Lucia est une jeune fille qui avant tout aime la musique le chant (elle a une voix unique et fantastique!!!!écoute la vraiment!!!) la compo et non l'argent. Je peux parler d'elle car c'est un peu ma "fille" et je connais ses valeurs. l'argent est un moyen pour vivre sa passion mais pas un but. elle a 20 ans la tête sur les épaules et travaille énormément pour pouvoir vivre pleinement cette passion. Lucia si tu lis ce commentaire sache que je t'adore!!!!! Valérie
_______________Merci pour le commentaire_______________
Merci Valérie
Tu as raison je n'y connais pas grand chose en chanson, mais je sais si ce que j'écoute (j'ai écouté toutes ses chansons sur MySpace) m'accroche ou non. Tous les gens à qui j'ai parlé l'aime beaucoup. Je suis donc seul pour l'instant à trouver un problème chez cette demoiselle. Mais il faut dire que j'ai vingt-et-un an d'anglais derrière moi et que je suis à même de juger s'il y a un problème avec sa locution.
Ma critique est constructive car je suggère qu'elle laisse tomber l'anglais-américain (j'explique pourquoi), et qu'elle chante en français (ou en Italien). Du jazz/funk/soul Italien, ça doit être super, et puis avec un nom comme le sien...
Mon avis est qu'elle a énormément de talents sans doute, mais que l'anglais-américain ne lui convient pas, et qu'elle s'est engagée dans la mauvaise voie, ou qu'elle s'y est engagée trop tôt dans sa carrière. J'ai peut-être tord. En tous cas, elle a de la chance d'avoir une amie comme toi ! W
Je viens d'acheter l'album. Aprés plusieurs heures d'écoute, je suis comblé. Aprés une première lecture de ce résumé du concert, ma première réaction à chaud a été l'incompréhension... puis finalement je dois dire que l'auteur n'a pas tout a fait tort concernant l'accent anglais. Qu'elle chante en anglais ou une autre langue ne me dérange pas, lorsque l'on veut vraiment les paroles, c'est facile de se les procurer. Non c'est plutôt cet accent qui " a mon humble avis" ne lui correspond pas... Ceci dit, cela n'enlève en rien son talent !! Et je reste fan malgré tout... Vivement le concert du jaune poussin !! Da 2 px
La critique est très bien faite certes, mais je ne pense pas que ce soit par envie d'argent principalement que cette chanteuse veuille aller aux états-unis. La majorité des américains sont plus ouverts à la nouveauté et à la musique pure que les français, à qui on ne donne pas suffisament accès à certaines formes d'art. Résultat, malgré l'existence de statuts (existant nulle part ailleurs dans le monde), les capitales de la culture actives restent New-York, Londres ou Berlin, ainsi que les autres villes européenes. Comme toujours, la France ne s'impose pas ailleurs et reste en retrait.
Un musicien français, en général, préfère partir de France pour exercer son art.