MIMOS sur la place de la Vertu et Sandie Trash jeudi 31 juillet 2008
Rencontre avec SANDIE//TRASH
J'avais donc résolu de disserter sur ce tableau enchanteur, quand est apparue une jeune femme accompagnée d'un jeune homme. Je ne sais pas ce qui nous a amené à leur adresser la parole, mais cela semblait s'imposer... Je ne me souviens pas non plus de quoi nous avons discuté car les mots débitaient à vive allure ; mais je sais au moins qu'installée à Périgueux depuis environ quatre ans, Sandie est chanteuse professionnelle. Je n'ai pas posé trop de questions car la ruelle étroite dans laquelle nous étions n'était pas propice à la discussion, et je sentais au bout d'un moment se poser sur moi le regard scrutateur du jeune garçon, résolu comme il se doit, à protéger sa jeune maman.Ainsi cette rencontre avait chamboulé le projet que j'avais fait de rédiger un court billet pour ce jeudi matin. Le fait marquant de la soirée en ce qui me concernait était devenu notre rencontre avec Sandie du groupe SANDIE//TRASH (prononcer Trash à la française). Avant que je me connecte sur son site MySpace, j'avais imaginé Sandie, les yeux noirs embués de larmes, entre deux rideaux châtains foncés ondulants comme de la soie sur ses fines épaules ; je la voyais accompagnant de quelques accords sur sa guitare acoustique un fado à vous faire mourir de mélancolie.
Je me suis connecté... et comme pour prouver qu'il ne faut pas toujours se fier aux apparences, la sage Césaria Evora s'est transformée, noir sur rouge, en une femme Nikita sans concession pour tous les petits cons qui se mettent sur son chemin, et a qui elle fait goûter de son magnum (et je ne parle pas de celui à la vanille et aux amandes – mon préféré). Moi j'ai eu du bol ; elle avait laissé son sac à main à la maison et les yeux lasers du jeune Jedi n'avaient pas encore atteint leur puissance annihilatrice maximale...
J'ai trouvé que la qualité des enregistrements laissait à désirer, bien que les défauts m'ont semblé moins perceptibles lors de la deuxième écoute. Les voix de Sandie, ainsi que celle de sa moitié de citron m'ont plu. Ils vous rappelleront Birkin (l'accent en moins) et Gainsbourg qu'ils parodient dans une chanson intitulée « Jane B » dont je n'ai pas pu saisir toutes les paroles.
Mais en plus de ces deux géants de la chanson française desquels ils s'inspirent parfois, vous reconnaîtrez le son d'autres artistes tel que les Rita Mitsuko, les Sex Pistols, Alice Cooper et même Black Sabbath dans une chanson, par exemple, où se mêle harmonieusement (si l'on ose dire) l'orgie bacchanale et le sang (il manque la chauve-souris à laquelle Sandie n'aurait sans doute pas, elle non plus, fait de cadeaux). Avec SANDIE//TRASH, l'érotisme est torride et la frustration omniprésente et violente.
J'espère parler plus en détail de SANDIE//TRASH un prochain jour ; et tant pis si mes talents à analyser la chanson française sont du même acabit que ceux que je mets à l'usage pour prédire le temps... c'est à dire lamentables.
Je ne suis pas allé en ville ce jeudi, il n'y aura donc pas de photo sur le MIMOS. Bon vendredi à toutes et à tous. W
Libellés : Mimos, MIMOS-2008
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