Hygiene des mains au CH de Perigueux vendredi 23 mai 2008

Souvent lorsqu'on est à l'étranger, on entend dire que les français sentent mauvais et que la raison pour laquelle nous sommes devenus les rois du parfum, c'était pour cacher les odeurs... en Angleterre par exemple, on dit que nous n'utilisons qu'un savon par an... Exagération ou pas, il est certain qu'en France, mon nez est souvent agressé par les relents de moiteur provenant de la personne devant ou derrière moi lorsque je fais la queue. Il est aussi fréquent de voir sortir quelqu'un des toilettes (des hommes en particulier) sans qu'il se soit lavé les mains. L'hygiène chez un petit nombre de nos concitoyens est un concept nouveau qui ne fait pas encore partie des automatismes. Pourtant les médias nous ont souvent dit combien il est nécessaire de prendre une douche par jour et de se laver les mains régulièrement, et particulièrement après avoir visité le petit endroit* pour y faire, ce que les anglais appellent si pudiquement, « number 1 » ou « number 2 ».

*Le saviez-vous ? Si vous placez le pointeur de votre souris sur les mots soulignés ainsi mot souligné vous verrez apparaitre des informations supplémentaires concernant le mot, l'acronyme ou l'expression.

Le Centre Hospitalier de Périgueux, un beau soir de pleine lune 2007
Le Centre Hospitalier de Périgueux par un beau soir d'été 2007
L'importance d'avoir les mains propres va évidement de soi dans les hôpitaux où les infections nosocomiales sont la cause de milliers de morts chaque année. C'est à fin de renforcer le message que le ministère de la santé lance ce vendredi, la journée nationale de l'« hygiène des mains ».

Le Centre Hospitalier de Périgueux participera bien entendu à cet événement en organisant une journée d'information et de sensibilisation à destination de ses personnels.

Pierre Cherbero peint par Pablo
Landru ? non Cherbero
Pablo, peintre
Pablo, artiste peintre
Afin d'animer les bulles de savon, mon ami le peintre Pablo réalisera une œuvre originale en musique accompagné par Pierre Cherbero sur le thème de la propreté.

Notez que Pierre Cherbero se produit ce vendredi soir au Cercle, 3 rue Éguillerie.
Au fait, avez-vous vu le père de Pablo au journal de Jean-Pierre Pernaud mardi midi sur TF1 ? J'ai été étonné de constater que José Correa qui réside à Périgueux était présenté comme un peintre aquarelliste spécialisé dans les paysages de la Gironde. Quel acteur ! Je ne le connais pas bien du tout, mais je croyais que José Correa faisait surtout de l'illustration de livres (ça, ils le disent) et de l'acrylique chez nous en Périgord. Comme quoi, je ne sais pas tout... Le reportage est très réussi ; mais quel dommage tout de même que les mots Périgord, Dordogne et même Périgueux n'aient pas été prononcés une seule fois ! Depuis les élections municipales, ça n'arrive plus très souvent.
Voyez le reportage de TF1 ici ›

Voir ci-dessous le communiqué de presse pour la journée « hygiène des mains »

Communiqué de Presse

logo du Centre Hospitalier de Périgueux

JOURNEE NATIONALE « HYGIENE DES MAINS » AU CENTRE HOSPITALIER DE PERIGUEUX LE 23 MAI 2008 DE 9 H A 17 H A L’INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS

Avec la participation du peintre Pablo CORREA qui à cette occasion réalisera une œuvre originale en musique accompagné par Pierre CHERBERO sur la thématique de la journée.

Le Centre Hospitalier de PERIGUEUX participe à la journée nationale « hygiène des mains », instaurée par le Ministère de la Santé en organisant une journée d’information et de sensibilisation à destination de ses personnels.

Cette journée sera animée par son Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales(CLIN), son équipe opérationnelle en Hygiène Hospitalière, ses correspondants en Hygiène Hospitalière et l’Institut de Formation en Soins Infirmiers.

Le Centre Hospitalier de PERIGUEUX, représenté par son Directeur et le Président de la CME, signeront une charte de 10 engagements pour les quatre années à venir en écho à la signature par la France de la charte OMS visant à réduire les infections associées aux soins.

Ces engagements visent à poursuivre et renforcer l'implantation de la désinfection des mains, par frictions avec des produits hydro-alcooliques, déjà conduite par les professionnels du Centre Hospitalier de PERIGUEUX et le Comité de Lutte Contre les Infections Nosocomiales.

LES MEDIAS SERONT ACCUEILLIS A PARTIR DE 15 H 30

A L’INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS

(Le programme de la journée du 23 mai 2008 « hygiène des mains » est joint en annexe)

Vu,
Le Directeur du Centre Hospitalier de Périgueux, Patrick MEDEE

Diffusion :

  • La Dordogne Libre
  • Journal Sud-Ouest
  • L’Echo de la Dordogne
  • Radio France Bleu Périgord
  • France 3 Périgords

Contact :

Franck LESTRADE, Directeur de la Communication
(Tél. : 05 53 45 25 62 – Fax : 05 53 45 28 07)

logo du Centre Hospitalier de Périgueux

PROGRAMME DE LA JOURNEE DU 23 MAI 2008 « HYGIENE DES MAINS » AU CENTRE HOSPITALIER DE PERIGUEUX

INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS : DE 9 H A 17 H

Avec la participation du peintre Pablo CORREA qui à cette occasion réalisera une œuvre originale en musique accompagné par Pierre CHERBERO sur la thématique de la journée, à 15 h 30.

LE MATIN :

SEQUENCES 1 et 2 de 9 h à 10 h 30 et de 11 h 30 à 13 h :

- Actualités sur les Bactéries Multi résistantes ;

- Présentation du CD Rom, réalisée par le Centre Hospitalier de Périgueux, sur « la Friction Hydroalcooliques des Mains » ;

- 2 ateliers : « Frictions hydroalcooliques » et « Lavages des Mains ».

10 h 30 à 10 h 45 : Pause café.

10h 45 à 11 h 30 : Quizz animé Questions/Réponses en Salle TG3 : 2 ateliers.

L’APRES-MIDI :

SEQUENCES 3 et 4 de 14 h à 15h 30 et de 16 h 30 à 17 h 30 :

- Actualités sur les Bactéries Multi résistantes ;

- Présentation du CD Rom, réalisée par le Centre Hospitalier de Périgueux, sur « la Friction Hydroalcooliques des Mains » ;

- 2 ateliers : « Frictions hydroalcooliques » et « Lavages des Mains ».

15 h 30 à 15h 45 : Pause café – ACCUEIL DES MEDIAS – Signature de la Charte.

15 h 45 à 16h 30 Quizz animé Questions/Réponses en Salle TG3 : 2 ateliers.

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Commentaire de Anonymous Anonyme , le 23 mai 2008 à 23:07  

Magnifique la photo du centre hospitalier super

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 31 mai 2008 à 20:41  

juste pour repréciser : c'est à partir de la Renaissance que les seigneurs ne se lavaient plus, ou du moins qu'ils n'osaient plus se laver car soit disant l'eau "allait leur enlever leur force et leur vertu" (gloups!!!! )et aussi il faut bien le rajouter, car, beaucoup de bains publics ont été fermés sous des prétextes moraux au XVIeme (re-gloups! ) bref c'est à partir de cette période, qu'on surnomme "la crasse parfumée" que les français ont cette réputation....
portez vous bien! Katia

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 13 juin 2008 à 18:57  

Je mets du temps à réagir mais tu n'es pas très objectif sur cet article. En effet tu sous-entends que les hommes se lavent moins les mains que les femmes lorsqu'ils sortent des wc. or, pour une telle affirmation, il faudrait que tu ailles vérifier dans les toilettes des dames si celles-ci sont plus propres que les hommes !!! Allez, c'est une blague, j'espère que je n'ai pas taché ton amour propre, je ne sais pas comment il faudrait que je fasse pour te le laver. Gros bisous. TTNE

Coup de foudre pour Arta Dobroshi mercredi 21 mai 2008

Arta Dobroshi au Festival de Cannes 2008
Arta Dobroshi, actrice originaire du Kosovo qui joue le rôle principal dans « Le silence de Lorna », un film dirigé par les frères Dardenne et présenté au Festival de Cannes 2008. Le prix d'interprétation féminin sera remis à Sandra Corveloni.
Photo trouvée sur http://www.zimbio.com/
® Photo parPascal Le Segretain/Getty Images Entertainment
Je n'ai vu qu'un instant les petites arches délicates que formaient les paupières de ses yeux rieurs, et voila que je suis tombé fou amoureux d'Arta Dobroshi. Ses origines et ses rôles d'actrice là bas, plus à l'est, me sont presque inconnus et ce que je ressens aujourd'hui est un coup de foudre virtuel, qui se trouve être tout aussi ingouvernable que l'est son équivalent plus classique.
En trois ans la foudre m'a frappé deux autres fois ; la deuxième n'était qu'une lamentable erreur : une blonde platinée, trop promise à un autre... qui, maintenant que j'y pense, ne correspondait absolument pas à mon idéal féminin ; je me suis vite consolé. La première fois, c'était quand j'ai posé les pieds sur la place du Coderc un beau matin de juin en 2005, alors que les marchands de légumes et de volailles faisaient leurs petites affaires. Je ne vais pas vous détailler dans cet instant tous les atouts enjoliveurs de la Belle Périgourdine, mais je vous confierait qu'elle m'a séduit l'espace d'un café, par le poli de ses pavés, son joyeux babil, ses nuances estivales et la chevelure luxuriante de ses deux tilleuls argentés. Celle-là, je l'aime encore, et même si sous des airs de sainte-ni-touche elle aguiche tous les visiteurs qui s'en approchent, j'en éprouve non pas du dépit, mais un sentiment grandissant d'orgueil. Je sais qu'elle ne s'offusquera pas de voir mes papillons de l'amour s'exciter pour un autre pistil, et fera elle aussi montre de générosité d'esprit, lorsqu'un jour je foulerai son sol avec, pendu à mon bras, la femme aux yeux d'archange, la sublime Arta Dobroshi !

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Commentaire de Anonymous Anonyme , le 22 mai 2008 à 14:13  

Eh ben dites donc vous, on vous sent vraiment amoureux là ! OK, je suis une franco-albanais et ça me fait vraiment plaisir que notre belle et sublime Arta a tant de succes.

Si vous voulez vraiment avoir votre chance, il faut que vous appreniez quelques mots en albanais. Tiens, par exemple, je t'aime, Arta ! ça se dit "të dua, Arta" (prononciation : te doua, Arta).

Portez-vous bien, à bientôt.

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 22 mai 2008 à 22:16  

Un p'tit coucou du Périgord Vert William !
Ton blog est toujours aussi intéressant surtout pour les amoureux de notre belle région.
Je ne viens pas souvent par manque de temps tout simplement.
Ce soir y'a rien à la télé (rien à mon goût du moins) donc je fais un petit tour sur les blogs...
Et samedi je vais à Périgueux en famille. Il y a plusieurs semaines, même plusieurs mois que je n'y suis pas allée : le temps passe tellement vite!!!
Bon courage à toi...
Mathylde(raleuseduperigord.rmc.fr)

Commentaire de Blogger Périblog - William Lesourd , le 23 mai 2008 à 04:11  

Merci 'Anonyme'. Merci pour la petite leçon d'albanien. Ne rêvons pas ; il y a peu de chance que je dise un jour "të dua" à Arta même, mais ces deux mots font un si joli son qu'ils séduiraient n'importe qu'elle demoiselle.

Merci Mathilde. Content de savoir que tu viendras samedi visiter Périgueux. Dommage que le ciel, d'après les prévisions, ne soit pas très clément. Je ne saurais pas te reconnaître, mais si tu m'aperçois n'hésite pas à venir me dire bonjour. Bonne journée et à bientôt.

On dansait dans les musees du Perigord dimanche 18 mai 2008

La nuit des Musées 2008 - Danse, musique, théatre, art, histoire etc.
Les musées de Périgueux ont fait fort la nuit dernière en mêlant musique DJ, art et histoire. Le tapis rouge habillait les marches du musée du Périgord et il ne manquait plus que le crépitement des flashs et le cri des admirateurs pour que l'impression d'être à Cannes fut complète. Mais qui a besoin de Cannes quand on a Périgueux !...

Je regrette que nous n'ayons pas eu le temps de visiter Vesunna, car il s'y tenait un spectacle théâtral qui m'aurait sans doute bien plu. Remarquez, le Zanzi'bar vers lequel mon compagnon m'a trainé, n'était pas mal non plus, quoiqu'un peu bruyant, comme c'est tristement le cas de nos jours dans la majorité des bars... S'il reste des endroit de convivialité où on peut le soir, tenir une conversation sans devoir beugler, qu'on me fasse signe.

La nuit des Musées 2008 - Véronique Merlin Anglade
Véronique Merlin Anglade, responsable du Musée du Périgord à Périgueux
Un grand merci à celles et ceux qui tous ont œuvré depuis tôt le matin pour nous offrir cette belle soirée* parfaitement orchestrée.

*Apparue pour la première fois à Berlin en 1997, cet évènement est désormais suivi dans la plupart des grandes villes d'Europe.

A voir aussi :
Oscar Rabine expose à Périgueux (un billet sur l'exposition de ce célèbre peintre russe au musée du Périgord) ›

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Que valent nos petits malheurs vendredi 16 mai 2008

L'image la plus forte qui illustre les catastrophes naturelles ayant frappé le continent asiatique ces derniers jours est, il me semble, celle de la femme chinoise en bleu qui, agenouillée près d'un tas de fripes, pressent, puis en soulevant un linge de ses doigts fébriles, reconnaît avec certitude le visage de son enfant étendu là, sans vie... elle s'agrippe alors au bras de son mari et crie son désespoir.

Ce sont des images d'une puissance inimaginable qui m'ont ému aux larmes et qui s'intercalent encore ce soir avec celles de ma vie au quotidien. Lorsqu'on devient le témoin d'une telle souffrance, même si c'est par le truchement d'un objet aussi froid et aussi éloigné des faits qu'est la télévision, nos petits problèmes personnels sont mis en perspective, et on se dit cette chose banale mais si vrai, qu'ils ont bien peu de poids quand on les compare aux drames et déchirements qui prennent place dans le reste du monde.

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Commentaire de Anonymous Anonyme , le 18 mai 2008 à 12:04  

Après les infos et la lecture du commentaire, doit- on souhaiter à
tous les plaintifs chroniques un peu de malheur pour qu'ils se rendent
compte de la chance qu'ils ont...?
Non bien sur, mais il faudrait sans doute être simplement heureux de
celle qui nous est offerte...
Mais l'être humain est sans doute ainsi fait que la main ne nous
manque que si nous en perdons l'usage...
Ce serait tout de même bien de recouvrer la vue...et le coeur...
Bon courage à tous ceux qui sont dans la souffrance...car il y en a même ici...

Brigitte

Trop de marches et trop de vide-greniers samedi 10 mai 2008

Rue des Mobiles lors du vide-greniers de mai 2008
Ceci n'est pas un billet sur le grand vide-greniers de Périgueux organisé le 18 mai par deux des quatre clubs Lion's, qui à remporté un franc succès.
Cela fera une semaine dimanche que je suis allé à mon premier vide-greniers de l'année ; alors que l'an passé j'y étais allé à la fin du mois de juin pour la première fois (voir mon billet sur la Foire Saint-Martin 2007).

Étalé le long de la rue des Mobiles, sans trop de « chineurs », d'objets rares ou insolites, le vide-greniers était chagrin et plutôt décevant ; et je n'ai fait qu'un rapide aller-retour, le temps de prendre quelques photos et de bavarder avec des personnes que je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam.
Rue des Mobiles en mai 2008 - 2
Un vide-greniers, c'est un peu une fête pour les gens qui s'y rendent avec ou sans enfants pour vendre ou pour fouiner dans les trésors qui la veille encore étaient cachés dans les caves et greniers de la région.

ue des Mobiles en mai 2008 - 3
ue des Mobiles en mai 2008 - 4

J'ai lu dans la Dordogne Libre que notre boucher-charcutier-rôtisseur de la rue des Chaînes, Christian Dupuy, chargé – sous la responsabilité d'Éric Dosset, le premier adjoint au maire – de trouver des solutions pour revitaliser les quartiers de la ville, voulait mettre en place des vide-greniers mensuels pour accompagner certains marchés de quartiers dès septembre 2008. J'ai quelques doutes en ce qui concerne l'efficacité d'un tel projet, car trop d'une bonne chose (les gourmands le savent ;-) a toujours un effet négatif ; ainsi trop de vide-greniers tuent le vide-greniers ; c'est une évidence et je n'ai pas besoin de vous expliquer pourquoi.

Des marchés hebdomadaires pour la plus part des quartiers de Périgueux

Quant à une multiplication des marchés dans la ville, là aussi je me pose des questions... Peut-être est-il acceptable qu'il y ait un marché de plus dans un des quartiers les plus denses et reculés de Périgueux (lequel ? Ça je n'en sais rien), mais le généraliser à tous les principaux quartiers de la ville ne ferait que diluer (ou bien comme dit la DL, ventiler ou disperser) les vendeurs ainsi que les acheteurs. Les marchés des mercredis et samedis du centre ville perdraient ainsi beaucoup de leur dynamisme et par là leur renommée acquise au fil des années... ce serait, à mon avis, comme déshabiller Jacques pour habiller Paul ; dévitaliser le centre, sans pour cela rendre vraiment service aux périphéries.

Quelles peuvent bien être les motivations de la mairie ?

L'idée de la mairie part d'une bonne intention. Elle vise, je crois, à permettre aux gens sans moyen de locomotion de faire plus aisément leurs courses et de dépenser leur argent là où ils résident. Mais mettre en application un tel plan (en incluant la décentralisation de la mairie) dans l'espoir de créer des petites villes dynamiques à l'intérieur d'une grande ville ne marchera sans doute pas car il n'y a simplement pas assez de gens, de boutiques et surtout d'argent à dépenser dans ces quartiers pour que ce soit viable. Pourquoi, de toute manière, les nouveaux élus veulent-ils dynamiser les quartiers alentours de cette façon ? Est-ce parce que les jeunes sont désœuvrés et parce que les personnes âgées s'ennuient, ou bien est-ce pour d'autres raisons ?... quelles qu'elles soient, elles sont obscures et mériteraient bien d'être expliquées, ne croyez-vous pas ? C'est peut-être après que la mairie se sera expliquée et qu'elle aura permis à tous ceux concernés de réfléchir latéralement sur ce sujet qu'on trouvera une solution mieux adaptée au problème, si problème il y a. Les décideurs se rendront sans doute alors compte que Périgueux est une ville de 30.000 habitants seulement et que les quartiers hors du centre n'ont pas vocation à être « dynamiques » commercialement, mais plutôt à être propres et tranquilles avec des logements et une voirie en bon état, de bons lieux de culture, des complexes sportifs et quelques boutiques spécialisées et d'autres qui vendent des produits de premières nécessités, sans oublier un bon système de transport urbain facile d'accès, régulier et fréquent... ainsi les gens de la périphérie bénéficieraient comme ça devrait déjà être le cas, du commerce effectué en centre ville.
Le marché du Coderc dimanche 11 mai 2008Le marché sur la place du Coderc - dimanche 11 mai 2008

Proposer une autre solution

En attendant, comme il n'est pas très utile de critiquer une idée sans suggérer une alternative, voici la mienne :
Je propose que la mairie mette en place un système de navette chaque samedi et/ou mercredi matin pour sillonner les quartiers de la ville et transporter gratuitement ou sous présentation d'une carte de transport spéciale, ou encore pour un demi euro au plus, les gens non motorisés d'un endroit précis de leur quartier à la place de La Clautre près de Saint-Front (et retour). Le bus (électrique ?) se distinguerait des autres bus en arborant un panneau bien visible ; il aurait un plancher abaissé pour les personnes âgées, les poussettes et les paniers à provisions. La navette arrêterait sa boucle vers 13 ou 14h00.

J'ai commencé à écrire mon billet tard vendredi soir, et justement ce matin des affichettes ont été collées sur la plupart des vitrines du centre ville, dénonçant la décision du maire de multiplier les marchés de proximité.

Voici ce qu'il y a d'écrit sur les affichettes (étrange qu'il n'y ait pas de pétitions en train de circuler, mais cela ne devrait pas tarder) :

Mais qui a eu cette idée folle, un jour d'inventer... l'exode !!...

Non, Mr le Maire, nous ne sommes pas d'accord, la multiplicité des marchés de proximité entraînera la mort du commerce en centre ville...

La concurrence est déjà suffisamment présente avec les grandes surfaces et les ventes sauvages en bordure des routes... et non, Mr le Maire, nous ne sommes pas d'accord pour cette « proposition » de délocalisation..., en France, on a déjà donné...

Les commerçants du « coderc ».

Enfin, il y aurait beaucoup d'autres choses à dire pour argumenter ma pensée, mais vous-même, qu'en pensez-vous ?

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Commentaire de Anonymous Anonyme , le 11 mai 2008 à 09:55  

L'idée d'une ramassage des habitants à la périphérie me semble est une excellente suggestion. L'agglomération de Périgueux est trop peu peuplée avec des moyens financiers bas pour espérer une dynamique quelconque... Enfin, étant le mari d'une commerçante-artisante et associé à sa dynamique commerciale sur Périgueux, j'ai fait l'expérience qu'il ne suffit pas de décider la mise en place d'une activité au niveau de la mairie, pour que les commerçants se jettent dessus... Par exemple, le marché artisanal, place Francheville a tout au plus regroupé 10 artisans. Il y avait plus de chevaux, de poneys (au demeurant forts sympathiques !) que d'artisans et acheteurs...
Il me semble impératif, une fois de plus d'associer les acteurs de terrain aux décideurs...

De la lutte des archers a celle des classes mardi 6 mai 2008

Rue étroite à Sarlat
Beynac-et-Cazenac ainsi que La Roque-Gageac
Beynac-et-Cazenac ainsi que La Roque-Gageac, deux des plus beaux villages de France sur les bords de la Dordogne (je ferai un billet sur ces deux villages auquel j'ajouterai de jolies photos dans un futur proche)
rue étroite à Sarlat (à droite)

Le Périgord, une région qui valait la peine d'être défendue

William Lesourd en bas du château de Beynac en Dordogne - avril 2008Après avoir crapahuté dans les rues pavées de Beynac-et-Cazenac, jusqu'au siège d'une des baronnies du Périgord où nous avons pique-niqué ; s'être arrêté quelques instants sur les bords de la Dordogne à la Roque-Gageac, et longé les ruelles étroites et sombres de Sarlat, j'aurais sans doute pu faire mieux pour finir la journée de samedi, que d'aller avec mon guide et historien improvisé, me joindre à la populace en fête du quartier Saint-Georges, et respirer l'omniprésente fumée de cigarette et les émanations sucrées émises dans l'air tiède de la nuit, par les bars-à-bonbons et les barbes-à-papa.

120ème anniversaire des Fêtes de Saint-Georges

Les fêtes de Saint Georges 2008 - le poster (par Maurice Melliet (?))
La fête (ou les fêtes) de Saint-Georges, est la plus grande fête foraine de Dordogne. Elle accueille, sur la rive gauche de L'Isle à Périgueux, jusqu'à 20.000 visiteurs chaque année et s'étale le long de la rue Talleyrand et quelques rues adjacentes.

À chaque fois que je me trouve dans le quartier St-Georges, je m'étonne de ne jamais reconnaître qui que ce soit. Il en était de même samedi où seulement deux des centaines de têtes croisées m'étaient familières.

Les fêtes de Saint Georges 2008 - 1
Les fêtes de Saint Georges 2008 - 2

Si on est habitué à rôder dans le centre ville ou dans les quartiers plus au nord, on a l'impression en entrant dans le quartier St-Georges, d'être dans une autre ville. L'endroit est populaire au sens le plus exact du terme. Ça ne sent ni le café Errel ni les poireaux bio et le club de gym semble être loin des préoccupations d'un bon nombre d'habitants ; je dis cela sans condescendance et le quartier Saint-Georges n'est certainement pas « La Cour des Miracles », je souligne simplement les disparités sociales qui semblent exister entre ce côté-ci et ce côté-là de la rivière.

Les fêtes de Saint Georges 2008 - 3
Les fêtes de Saint Georges 2008 - 4

Ceci pourrait faire le sujet de plusieurs autres billets sur notamment : les classes sociales, le pouvoir d'achat, la culture, l'obésité qui frappe les plus démunis... Ce sont là des sujets bien de notre temps sur lesquels je reviendrai bien entendu.

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Commentaire de Anonymous Anonyme , le 1 octobre 2008 à 00:15  

Merci pour les commentaires et recommandations pour le site de notre amie!

Chaque visite à Beynac est un bonheur. Nouvelle lumière, nouveaux angles de vues, nouvelles rencontres avec les gens, avec le temps ...

La creperie fait place au salon de the jeudi 1 mai 2008

Depuis samedi dernier Le Billig n'est plus. De couleur bordeaux Le Billig se trouvait dans le coin le plus retranché de la place Saint-Silain à droite du bar du même nom.

Francoise et Jean-Luc Guilmeau
Francoise et Jean-Luc Guilmeau, le jour de la fermeture du Billig
Françoise et Jean-Luc Guilmeau qui ont servi des crêpes à cet endroit depuis près de six ans et demi, sont originaires de l'Orne en Normandie. Bien qu'encore jeunes, ils se sentaient las (ou est-ce blasés) des longs horaires que la saison estivale leur imposait. Ils ont donc décidé de vendre et d'aller rejoindre leur fils qui gère un gîte dans les environs de Lisle, à une petite vingtaine de kilomètres de Périgueux. Celui-ci a un projet de développement ambitieux pour lui permettre d'accueillir un nombre important de touristes et leur offrir des activités variées visant à leur faire découvrir la Dordogne. Ce ne sera pas de tout repos pour Françoise et Jean-Luc, mais ils devraient trouver exaltant ce changement dans leur existence.

La place Saint-Silain hiver 2007-08
La place Saint-Silain l'hiver 2007-08
Le Billig aurait été repris par un couple de périgourdins qui compte ouvrir un salon de thé. Ils vont sans doute décorer l'intérieur – je n'avais jamais remarqué qu'il y avait une salle et une mezzanine avec tables au fond – pour lui donner cet aspect « posh » que l'on associe avec un tel établissement ; raffinement britannique oblige.

L'autre salon de thé Le 24 qui a ouvert récemment et dont j'avais parlé dans un billet précèdent, est situé sur la rue Éguillerie, à une trentaine de mètres de là. Y aura-t-il suffisamment de touristes et de clientèle locale pour faire tourner autant de restaurants et brasseries dans un périmètre aussi restreint ? C'est ce que nous verrons ; mais j'ai bien peur que certains d'entre eux, pour des raisons d'emplacement plus encore que de qualité de mangeaille ne vont faire que vivoter et c'est bien dommage. Il faudrait que la mairie, l'office de tourisme et d'autres qui comme moi donnent un peu de leur temps pour promouvoir Périgueux et la Dordogne, redoublent d'effort pour faire connaître la belle périgourdine aux vacanciers.

En tout cas, souhaitons plein de bonheur à Françoise et Jean-Luc Guilmeau, et de chance à leurs successeurs dont je parlerai peut-être dans un prochain billet.

Mise à jour :Selon la Dordogne Libre, le Billig va s'appeler Le Cocoon (cocon en anglais). Le Cocoon que dirigera Anne Gary ne sera pas uniquement un salon de thé ; en fait, après avoir lu l'article de la DL, j'avais bien du mal à cerner exactement ce qu'il sera.

Notez que Anne Gary promet une surprise aux 20 premiers clients. Maintenant, reste à savoir quand Le Cocoon ouvrira ses fourneaux qu'on aille installer nos tentes la veille.

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