Perigueux Photos aeriennes par ballon captif mercredi 30 janvier 2008

De la place du Coderc à celle du Théâtre, il me suivait. « il », c'était ce grand ballon blanc qui sillonnait les rues de Périgueux samedi dernier. Il s'en fallut de peu pour que je m'identifie au petit garçon qu'accompagnait bien malgré lui, un ballon rouge dans les rues de Ménilmontant à la fin des années 50.


Dominique Louis - Photographies aériennes par ballon captifTrois faits cependant différenciaient mon ballon à celui du petit bonhomme:
1. Il était blanc
2. il était grand
3. sa liaison à un humain par deux ficelles l'empêchait de vaguer là où cela lui chantait.
Je me suis laissé rattraper, car intrigué, il me fallait savoir le « qui » et le « quoi » de cet ensemble étonnant.

Quelques mots échangés avec le maître ont suffit pour me faire comprendre qu'il s'agissait là d'un ballon captif dont la fonction était de prendre des photographies aériennes. Il faudrait ne jamais poser de questions pour pouvoir demeurer dans un monde fait de fantaisie...

Dominique Louis, l'homme derrière ou plutôt sous le ballon était dans nos rues pour sensibiliser les gens de la ville à ce service relativement nouveau.

Avant de photographier notre belle région vue du ciel, Dominique était artisan du bâtiment. Il a ressenti le besoin de changer de profession. La découverte fortuite sur Internet de cette activité lui a rappelé ses études dans l'audiovisuel lorsqu'il était plus jeune. Une passion latente pour la photographie l'a donc conduit à Balloïde Photo (voir le site de Dominique pour plus d'infos).

Périgueux vue du ciel


IMPORTANT ! Ces photographies sont protégées par des droits d'auteur. En savoir [+]

Cliquez sur la photo pour faire apparaître un agrandissement sous celle-ci.

Périgueux Place Charles De Gaule et Boulevard M. Montaigne
Vue de la Place Charles De Gaulle et du Boulevard Michel Montaigne se prolongeant au loin vers l'Avenue Georges Pompidou et l'Hôpital en haut à droite

Périgueux - Saint Front, pont des Barris et rivière L'Isle
Vue de la Cathédrale Saint Front près du Pont des Barris et la rivière l'Isles. Le Quartier Saint Georges se trouve à droite sur la photo



Périgueux - Place Francheville et le cinéma Cap
Le Monoprix à gauche, la Tour Mataguerre près de l'office de Tourisme (sur l'élargissement), puis la Place Francheville et le Cap Cinéma

Périgueux - La Poste PTT et la place du Théâtre
Le bureau des postes et télécommunications (PTT) principal de Périgueux et la place du Théatre à gauche (sur l'élargissement)



Périgueux - Mairie, la place du Coderc et cathédrale Saint Front
La vieille ville avec la Place du Coderc à gauche , la Mairie de Périgueux et la Cathédrale Saint-Front (sur l'élargissement)

Périgueux - Saint Front, pont des Barris et rivière L'Isle
Vue de la Cathédrale Saint Front près du Pont des Barris et la rivière l'Isles. Le Quartier Saint Georges se trouve à gauche sur la photo



Périgueux - Saint Front, pont des Barris et rivière L'Isle
Vue de la Cathédrale Saint Front et de la ville de Périgueux centre

Comment cela fonctionne t-il ?

  • Le ballon est gonflé à l'hélium pour être bien sûr plus léger que l'air
  • son altitude de travail se situe entre 5 et 150 mètres, sans demande d'autorisation préalable de survol (hors zone d'aéroport qui nécessite de prévenir la tour de contrôle)
  • il peut prendre des photos sous des vents inférieurs à 30km/h
  • un appareil photo numérique (un canon EOS 400D équipé d'un objectif grand angle 17–50 mm et d'un stabilisateur d'image) est fixé sur une plate forme amovible arrimée au ballon
  • le tout est relié par deux filins à un harnais qu'enfile l'opérateur, qui grâce à un écran de contrôle et des boutons placés devant lui peut visionner l'image et diriger l'appareil photo (système piloté par radiocommande).

Ce service peut être utile aux offices de tourismes, ponts et chaussées, promoteurs immobiliers, propriétaires de maisons d'hôtes / gîtes / terrains de golfe, collectivités, BTP et expertise batiment, particuliers etc.
Combien cela coûte t-il ?... 4 à 5 fois moins cher que par avion ou hélico (et c'est naturellement plus rapide à mettre en œuvre) à ce qu'il parait.

Originaire d'Agonac à 15 km au nord de Périgueux, Dominique Louis, 47 ans, est marié et a deux enfants.


AERO-D-CLIC Photographies aériennes par ballon captif
Dominique Louis
Le Pignier - 24460 Agonac
Portable : 06 12 17 38 02
Web : louis.balloide-photo.com

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Commentaire de Anonymous Anonyme , le 5 février 2008 à 19:39  

je ne connais pas Périgueux mais vue du ciel cela parait magique et fantastique.
moi qui vie en banlieue parisienne je peux dire que Périgueux est beaucoup plus beau.
vivez-y heureux chers périgourdins.

Les Hydropathes de Perigueux - confirmation nouvelle adresse

Puisque que l'Art Nôtre n'est plus (gros chagrin...) , le club de Poésie de Périgueux, Les Hydropathes de Périgeux a dû trouver un nouveau lieu de rencontre.

Hôtel des Barris à PérigueuxLes Hydropathes se réuniront dorénavant à l'hôtel des Barris, à droite à la fin du pont du même nom, les derniers jeudis de chaque mois à 20 h 30. La prochaine réunion aura donc lieu le 28 février.


J'ai parlé des Hydropathes dans un précédent billet que voici : Poésie
Un espace Web créé par Maurice Melliet pour les Hydropathes : Poésie Hydropathes de Périgueux

Les Noctambulations de Ludo (CanalMoins.net) nous emmènent dans les rues de Périgueux à la rencontre des Hydropathes de Périgeux (octobre 2007 à l'Art Nôtre)

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Journee radieuse sur la voie verte - Perigueux lundi 28 janvier 2008

La voie verte, le canal et petit pont - Périgueux - 27 janvier 2008Il y avait bien du monde (et quelques canards) en ce dimanche 27 janvier le long du canal, sur la voie verte.

La voie verte, un jardin gelé - Périgueux - 27 janvier 2008
Un jardin en fin d'après-midi, perpétuellement dans l'ombre d'une grande colline et encore blanc de la gelée du matin (sans être jardinier, je ne pense pas que ce soit un bon coin pour les pieds de tomates). La rivière Lisle coule juste derrière la petite cabane.

La voie verte, graffiti sur petite écluse pont - Périgueux - 27 janvier 2008
Petite écluse qu'un graffiti artistique embellit


Angélus avec hopital de PérigueuxEt pour clore le tout, un coucher de soleil au dessus de l'hôpital de Périgueux. Ils m'émerveillent toujours autant...

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SOCIETE GENERALE fraude - qui escroque qui ? samedi 26 janvier 2008

Je comprends maintenant pourquoi ma banque prélève toutes ces pénalités (plus on est démuni et plus on court le risque d'émettre un chèque sans provision ou de râter l'échéance d'un prélèvement automatique et donc d'être pénalisé par la banque à des taux très élevés, que mon conseiller justifie comme dissuasif... Comme si les gens à court d'argent avaient le choix).

Fraude a la Société Générale
Vous voyez quoi, une main qui donne ou une main qui prend ?...
Je suis rassuré de savoir que ces pénalités servent à quelque chose, puisqu'après avoir accusé une perte phénoménale de 7 milliards d'Euros pour 2007, la Société Générale enregistrera tout de même un profit de 700 947 millions d'Euro (plus ou moins quelques dizaines de millions).

Aujourd'hui le nom Société Générale est associé au terme fraude, mais qui est escroqué, elle ou bien la majorité des petits clients que ses pénalités sévères et souvent injustifiées plongent dans des situations encore plus difficiles et parfois inextricables ?...

Puisque Nicholas Sarkozy parle d'accroître notre pouvoir d'achat, comment se fait-il que le gouvernement ne soit pas encore intervenu pour empêcher un tel abus de la part des banques ? Ne serait-il pas préférable que l'argent soutiré ainsi, reste sur notre compte afin que nous puissions le dépenser nous-même dans les commerces – et aider par ce biais à la relance de l'économie française –, plutôt que d'être misé par les banques sur les tables des « casinos » financiers internationaux pour ne profiter, lorsque la mise remporte le jack-pot, qu'aux actionnaires ?...

Je n'ai rien contre le capitalisme. Il est nécessaire. Mais ne trouvez-vous pas indécent qu'une banque puisse dire qu'elle a subit 7 milliards d'Euros de perte (causée par le Subprime Américain et la fraude présumée, ou plutôt l'acte désespéré de Jérôme Kerviel) et générer néanmoins autant de profit ?

Il faut sans plus attendre, que les banques (et pas seulement la Société Générale), arrêtent de pénaliser à ce point celles et ceux (les petits chefs d'entreprise, les salariés moyens, les S.M.I.C.ars et autres R.M.I.stes), qui n'arrivent qu'à grand mal à boucler leurs fins de mois.

Je ne discute pas le fait qu'une banque puisse vouloir demander des compensations à celles et ceux qui émettent fréquemment des chèques sans provision ou qui n'honorent pas leurs paiements à temps, afin de couvrir les frais qu'occasionnent les rejets, mais je m'oppose aux pénalités et à leur montant « dissuasif ». Je me dresse aussi contre le manque d'humanité manifesté par les banques, n'affichant leur magnanimité qu'en de très rares occasions, et pénalisant leurs clients même si les circonstances sont commandées par une situation pécuniaire fragile, ce qui est forcément le cas pour des personnes honnêtes en état de précarité.

Ce billet apparaît aussi dans Envie d'entreprendre, un site de partage et de connaissances concernant le monde de l'entreprise.

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Commentaire de Anonymous Anonyme , le 26 janvier 2008 à 19:13  

Je cherchais un site pour que mon paternel puisse passer un bon moment dans le périgord (c'est un fin gourmet), et j'ai trouver votre blog. Concernant votre remarque sur la SG j'ai été MDR, que des vérités mais les banques sont toutes jumelles dans les procédures on n'a pas le choix mais on continuera de raller. Tous les honnetes gens que nous ommes sont taxés par ces enf...de banquiers. Bref, j'ai aussi découvert que le 2eme CE en france (le 1er étant la CGT-EDF) est la BNP Paribas étonnant non ?

bon courage

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 26 janvier 2008 à 19:25  

Voilà un discours que je tiens depuis des années. Comme je suis très généreux, j'associe les assurances aux banques.
A force de dénonciations, on finira peut-être par faire entendre la voix de la raison.

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 28 janvier 2008 à 11:29  

En fait au lieu de râler, on devrait tous réagir et faire comme nos grands-parents : On laisse sur le compte le minimum pour couvrir les frais obligatoires et le reste on le retire en totalité dès que le salaire (ou autre) est déposé et l'argent, hop, sous le matelat !!! Biz

Petite boule de fourrure et grands sentiments vendredi 25 janvier 2008

Paris insolite - Le restaurant ou fut assassiné Jean Jaurès
Superbe affichette collée sur la vitre d'une cabine téléphonique, place Saint Martin, côté rue Léon Desalles à Périgueux
Il n'est pas dans mon habitude de signaler les chats perdus, mais je suis passé devant cette affichette hier, et j'ai été fasciné – et un peu ému – par l'attention que l'auteur avait apportée à la description permettant éventuellement d'identifier sa chatte, disparue depuis fin novembre dernier.

Je ne sais pas si la jolie Guismo au nez et à la « bouche » rose ronronne de nouveau sous les caresses de son maitre, mais on peut l'espérer car Tristan nous montre ici qu'il tient vraiment à la retrouver.

J'applaudis l'excellence du graphisme (je suis tout de même intrigué par le cercle et la flèche en haut et à droite sur la page) !...

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Choses Insolites ou intemporelles et d'autres furtives lundi 21 janvier 2008

Paris insolite et intemporel

Bouche de métro Paris 2008En fin d'année dernière, une bonne copine périgourdine qui gère anonymement un blog souvent très drôle, avait posté toute une série de photos de plaques de rues provençales aux noms insolites et s'était amusée du peu de rapport, et parfois des contradictions entre les noms sur les plaques et les rues, aux murs desquels elles étaient rivées ; ainsi : « la grand' rue » était minuscule, « l'impasse du soleil » était désespérément ombragée ou la « Place des cafés » ne comptait aucun troquet parmi ses commerces (c'est plus drôle quand on lit son blog dont je ne peux malheureusement pas révéler l'adresse)...

Afin de réitérer cet exercice – l'humour en moins – j'ai photographié au cours de mes dernières errances, des endroits et des choses qui ont suscité chez moi un certain amusement ou intérêt.

Voici donc les quelques photos que j'ai prises depuis le début de l'année* à Paris, au parc de Noisiel en Seine-et-Marne et enfin à Périgueux ce dimanche 20 janvier *(sauf celles du marcottage et de la chocolaterie Meunier à Noisiel qui ont été envoyées par ma sœur Annick et bien sûr celle de E. J. Menier prise par le célèbre photographe Nadar).

Paris insolite - Le restaurant ou fut assassiné Jean Jaurès
Le Croissant où fut assassiné le socialiste Jean Jaurès (maintenant au Panthéon), 3 jours avant le début de « la der des ders. »
Paris insolite - une pharmacie 2008
J'aime ces vieilles pubs ou vieux écrits comme celui-ci, que l'on trouve encore sur nos murs

Park de Noisiel en Seine-et-Marne sur les bords de la Marne

Entrée principale de la chocolaterie Meunier à Noisiel
Entrée principale de l'ancienne chocolaterie Meunier à Noisiel (désormais le siège de Nestlé France)
Le barrage - ancienne chocolaterie Meunier a Noisiel
Le barrage

L'ancienne chocolaterie Meunier à Noisiel
L'ancienne chocolaterie Meunier à Noisiel - siège de Nestlé France
Le moulin et le pont Hardi - ancienne chocolaterie Meunier à Noisiel
Le moulin et le pont Hardi

Emile Justin Menier des chocolats Menier
Emile-Justin Menier (des chocolats Menier) qui a acheté le parc de Noisiel en 1879
Un arbre - Parc de Noisiel
Fascinant le pied de cet arbre, non ?

Marcottage dans le parc de Noisiel en Seine-et-Marne
Marcottage (ci-contre avec Susie l'adorable caniche noir de ma sœur en bas à droite sur la photo)
Marronnier dont les branches au contact du sol ont marcotté. Le marcottage est une forme de multiplication végétative permettant de multiplier une plante en plaçant une branche encore reliée au pied de la plante mère dans un substrat humide (source Wikipedia).

Le marronnier est originaire des montagnes de Grèce et d'Albanie et non d'Inde comme on l'a supposé longtemps. Il fut introduit en France en 1615 par le botaniste Bachelier (on devient une lumière, avant de l'éteindre, quand on se couche après avoir lu Périblog ;-) ou Wikipédia.

Prendre le soleil à Périgueux le 20 janvier 2008

Lune sur la place Francheville Périgueux 2008
Pleine lune (presque) sur la place Francheville en plein milieu d'après-midi
Terrasse ensoleillée au Café de la Place - Périgueux le 20 janvier 2008
Prendre le soleil sur la terrasse du Café de la Place, place du Marché au bois


Le soleil n'a donc fait qu'une furtive apparition ce dimanche, puis est reparti ; ne laissez pas cela assombrir votre humeur car il sera bientôt de retour.
Bonne semaine à toutes et à tous. W

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Le Bouillon Chartier Paris dimanche 13 janvier 2008

Restaurant Le Bouillon Chartier 7 rue du Faubourg Montmartre 75010ParisCeux qui se rendent à Paris pour la première fois, se doivent d'aller sur les lieux incontournables : la Tour Eiffel, le Sacré Coeur, le Musée du Louvre, le parvis de Notre-Dame, l'Arc de Triomphe à l'autre bout de la plus belle avenue du monde... Je suis allé à Paris maintes fois, et j'y ai même vécu quelques mois heureux dans un passé lointain, alors pour ce qui est de ces hauts lieux touristiques, « been there, done that ! ».

Aujourd'hui, le peu de nostalgie qui me reste, parvient difficilement à tromper mes yeux. Il me faut pour retrouver les impressions d'antan, gommer de mon esprit la foule cosmopolite et omniprésente : dans les gares, au guichets des musées, à l'entrée des restaurants, sur les trottoirs des grands boulevards, dans le jardin des Tuileries, à la porte des toilettes publiques... Les touristes sont là pour rester, voire se multiplier, tel des staphylocoques dans un bouillon de culture. Paris devient d'année en année un grand musée à ciel ouvert ; un plat fait d'une multitude d'ingrédients, réchauffé et sans saveur, et j'ai peur un jour, de ne plus ressentir la même adoration pour elle.

Le Bouillon Chartier Paris - porte tournante
La porte d'entrée le 1er janvier 2008

Le Bouillon Chartier - serveurs
Serveurs du Bouillon Chartier

Le Bouillon Chartier (ou chez Chartier, comme disent les habitués) est un de ces endroits qui est lui aussi devenu un point de ralliement des touristes en quête « d'authenticité » –  ; ils ne réalisent pas, bien sûr, que cette authenticité se meurt aussitôt qu'ils s'en approchent, un guide de Lonely Planet en poche. Heureusement, il règne dans cet endroit, situé dans la rue du Faubourg Montmartre, une atmosphère si puissamment chargée d'histoire, que même les exclamations trop fortes des Américains n'arrivent pas à gâcher l'expérience. Aussi, je vous recommande d'aller un jour déjeûner dans ce bistrot, cette grande cantine aux décors « Belle Époque » préservés dont l'entrée se trouve au fond d'une cour banale.

Le Bouillon Chartier - les célèbres tiroirs à serviettes
Les célèbres tiroirs à serviettes de table pour les habitués, désormais condamnés par plusieurs couches de vernis.
À peine passé la porte tournante, vous serez séduit par la lumière ambiante provenant des verrières et des chandeliers accrochés aux hauts plafonds au jaune renforcé par la fumée de cigarette et le temps, et que reflètent les grands miroirs et la boiserie vernie.

Selon l'heure à laquelle vous vous y rendez, soyez prêt à faire la queue. Si comme moi vous arrivez vers quinze heure un premier janvier, votre attente sera brève. Les serveurs habillés comme il se doit, d'un grand tablier blanc et d'un gilet limonadier noir, vous accueilleront avec un peu ou beaucoup d'empressement en fonction de l'affluence. Quand viendra votre tour, vous serez dirigé, sans qu'on vous en donne vraiment le choix, vers une table où seront peut-être déjà assis des inconnus. Une occasion donc de faire connaissance.

Le menu que l'on a placé devant moi était une simple feuille de papier couleur fuchsia où étaient listés des plats traditionnels du genre : boeuf bourguignon, andouillette de troyes ou pavé de rumsteak avec frites (ou haricots verts tout frais sortis – m'a t'on dit – de la boîte de conserve). Vous l'aurez compris, on ne va pas chez Chartier pour la haute gastronomie, ni d'ailleurs pour les prix modérés qui ne le sont plus depuis belle lurette (comptez une quinzaine d'euros par personne), mais seulement pour cette ambiance unique. Mon rumsteak était excellent et mes frites dorées à point, quant au vin, ordinaire.

Le Bouillon Chartier - l'addition sur la nappeIl n'y avait donc guère d'affluence ce jour-là, et on ne m'a pas forçé à libérer la table aussitôt avalés mes pruneaux-au-vin-glace-vanille. Alors mon camarade de table, un provincial en virée dans la grande ville, et moi, avons débattu de ce qui nous charmait le plus dans ce bistrot.

Je ne suis pas fumeur et pourtant j'ai regretté de ne pas voir les toutes dernières volutes de fumée suspendues entre la verrière et le sol, les clients ayant semble t-il, anticipé la loi anti-tabac ; elles ajoutaient à la magie de l'endroit, un peu comme les nappes de brouillard le font dans les films de Tim Burton...

Puis au bout d'une heure trente, notre serveur, un vieux monsieur un peu grincheux, a fait l'addition sur la nappe de papier. Mon nouveau pote m'a accompagné jusqu'à la gare d'Austerlitz où nous nous sommes chaleureusement dit au revoir. J'ai enfin sauté dans mon train, direction Périgueux, mon port d'attache qui, malgré le plaisir que j'ai eu à retrouver Paris, commençait à me manquer sérieusement.

Le Bouillon Chartier
7 rue du Faubourg Montmartre
7509 Paris
Tel : 01 47 70 86 29
Le site officiel du restaurant Chartier ›

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Commentaire de Blogger Susana , le 19 janvier 2008 à 14:22  

Hola:
Me gustaron tus imágenes.
Cariños desde el Ultimo lugar del mundo!!

Commentaire de Blogger Périblog - William Lesourd , le 20 janvier 2008 à 02:58  

Muchas gracias (j'espère que je ne suis pas en train de me faire insulter en espagnol :-)
Quelqu'un sait-il ce que la dernière ligne signifie ? W

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 21 janvier 2008 à 21:42  

Voici une traduction transmise par mon voisin José, espagnol d'origine qui habite au dessus de chez moi.

"salut tes images m'ont plues

affection depuis l'ultime lieu du monde (affetion depuis la dernière place sur terre ?)."

Musée d'Orsay Paris lundi 7 janvier 2008

Avant que je me lance moi aussi dans une rétrospective des évènements qui ont impacté l'année passée, voici un petit compte rendu de mon récent séjour dans notre capitale.

Musée d'Orsay et Tour Eiffel 30 décembre 2007J'y ai été invité par ma chère sœur (deuxième dans l'ordre de naissance d'une flopée de bambins) qui a failli me quitter, moi, la famille et cette terre en début 2007. Ce fut un choc lorsque j'appris en mars ou avril dernier qu'elle avait était victime d'une attaque cardiaque. Elle est femme et encore jeune, et selon les statistiques, cela n'aurait pas dû lui arriver... mais nous ne sommes pas maître du destin. Enfin bref, tout ceci est un peu personnel et je n'en parle à l'instant que pour la remercier une fois de plus de m'avoir permis de passer quelques belles journées en sa compagnie si prés de Paris.

L'horloge au Musée d'OrsayDe Paris même (ou plus précisément du Bouillon Chartier où j'ai déjeuné le 1er janvier) j'en parlerai dans un second billet. Aujourd'hui, je veux vous faire partager un peu de l'immense plaisir que j'ai eu à visiter de nouveau le Musée d'Orsay. Situé sur la rive gauche, vis à vis du jardin des Tuileries, le Musée d'Orsay est cette ancienne gare bâtie pour la compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans, et inaugurée en 1900. C'est Valéry Giscard d'Estaing qui afin de compléter le Louvre a eu l'idée d'en faire un musée ; mais c'est en 1986, sous le septennat de François Mittérand que le musée d'Orsay a ouvert ses portes pour la première fois au public.


Musée d'Orsay Paris, intérieurQue vous y soyez déjà allé ou non, je ne peux que vous inciter à vous y rendre. Il y a une telle abondance d'œuvres exceptionnelles qu'on en ressort abasourdi : Monet, Manet, Van Gogh, Degas, Renoir, Gauguin, Matisse, Redon, Courbet*... leurs œuvres les plus célèbres sont toutes là, accrochée aux murs, si près de nous les visiteurs, qu'il suffirait d'incliner notre corps un peu vers l'avant pour que notre nez frotte contre la toile sans prix. Cela ne manque pas de m'inquiéter car il s'agit bien là d'œuvres uniques et irremplaçables. Heureusement les semonces « pas de flash » qui fusent de tous coins, sont là pour nous rappeler l'omniprésence des gardiens et leur extrême vigilance.


Musée d'Orsay Paris, intérieurJ'ai voulu accompagner ce billet de quelques unes des photos des peintures que j'ai prises avec mon Sony Cyber-shot, sans trépied et bien entendu sans flash... La plus part des photos sont ressorties floues et j'ai fait ce que j'ai pu avec Photoshop pour les rendre aussi nettes que possible. Parmi ces photos se trouve celle de l'Angélus de Millet. Seule dans une petite salle, elle a son gardien attitré. Alors que la Joconde de Vinci au Louvres parait trop petite, l'Angélus parait trop sombre. J'ai essayé de l'éclairer un peu mais je n'ai fait aucun effort pour éliminer les reflets causés par la vitre qui protégeait la toile.

Mes artistes préférés : Gauguin, Cézanne, Monet, Degas
Mes toiles préférées parmi celles ci-dessous : je n'arrive pas à me décider... Je dois dire que je suis particulièrement attiré par le portrait de Madame Lwoff par Serov (sous Gauguin), les pellerins allant à la mecque de Belly, la maison du pendu de Cézanne, les repasseuses de Degas, le Pavet de Chailly de Monet...

*Il y avait seulement un ou deux Courbet au Musée car toutes ses plus grandes œuvres (dont l'origine du monde) sont présentement exposées au Grand Palais jusqu'au 28 janvier 2008 (pour ensuite aller à New York et ailleurs dans le courant de l'année).
Cézanne, la maison du penduCezanne, les joueurs de cartesWhistler, arrangement gris et noir
Manet, le dejeuner sur l'herbeManet, Stephane MallarmeCaillebotte, les raboteurs de parquet
Van Gogh, autoportraitVan Gogh, nuit étoiléeVan Gogh, la chambre à Arles
Belly, pèlerins allant à la mecqueBurnand, Les disciples Pierre et Jean courant au Sépulcre le matin de la RésurrectionL'Angélus de Millet
Degas, dans un caféDegas, la classe de danseDegas, les repasseuses

Gauguin, autoportrait et JésusGauguin, les meules jaunesGauguin, Arearea
Sisley, la neige à LouveciennesSerov, Madame LwoffMonet, femme avec ombrelle tournée sur la gauche
Monet, Pavet de ChaillyMonet, les charboniersMonet, meule de fin à la fin de l'été
Seurat, le cirqueRedon, jeune fille au bonnet bleuEdefelt, Louis Pasteur
Rousseau, charmeuse de serpentLhermitte, paye des moissonneursRenoir, bal au Moulin de la Galette

Quelques petits conseils : si vous le pouvez, achetez votre billet à l'avance pour vous éviter de faire la queue au guichet pendant plus d'une heure (vous trouverez un guichet près de l'entrée specialement ouvert pour cela). Le billet pour un adulte coûte 7.50€. Sachez que les œuvres majeures sont dans les salles situées aux étages supérieurs. Consacrez 3 ou 4 heures à votre visite ou vous n'aurez pas assez de temps pour tout admirer. Il faut se diriger vers la sortie à partir de 17h30 car le musée ferme ses portes à 18h00.
Le site officiel du Musée d'Orsay ›

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Commentaire de Anonymous Anonyme , le 8 janvier 2008 à 18:34  

Rien que du bonheur pour les yeux.

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 8 janvier 2008 à 19:00  

Que de merveilles rapportées du Musée d'Orsay ! Ces peintures sont toutes aussi belles les unes que les autres - Monet - Gauguin - Millet, je ne m'y connais pas assez pour tous les nommer. Mes yeux incultes ne peuvent pas toujours comprendre le thème des toiles ou faire justice aux couleurs si merveilleusement assorties et qui nous font oublier le monde si gris dans lequel nous vivons. Merci à toi pour ce grand moment de bonheur.

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 13 janvier 2008 à 16:59  

Salut, bon tu sais que je n'y connais rien en peinture mais je ne suis pas indifférente aux "disciples Pierre et Jean courant au sépulcre le matin de la Résurrection" et aux "rabotteurs de parquet". Je n'ai pas encore visité ce musée mais cela ne serait tarder et vu ce que tu nous montres cela me donne encore plus envie. Biz

Commentaire de Blogger Périblog - William Lesourd , le 20 janvier 2008 à 03:04  

Très bon choix TTNE, surtout Caillebotte "les rabotteurs de parquets" qui est vraiment sublime. W

Commentaire de Anonymous Anonyme , le 10 février 2008 à 21:31  

Bonsoir, bravo pour ton reportage, nous allons peut-être y faire un saut, c'est vrai que ça donne envie. A bientôt, G et B

 

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