Troisieme marche de nuit a Perigueux jeudi 14 août 2008

Le groupe Sikinis à PérigueuxLe troisième marché de nuit – qui aurait été le quatrième s'il n'y avait pas eu « Alerte Météo Orange » sur notre région le 7 août – s'est déroulé de manière plus sympathique que l'avant dernière fois où, en raison de l'oppressante chaleur et du trop plein de bière “33” chez certains individus des bas-quartiers, avait été le théâtre d'une ou deux querelles qui avaient tourné en pugilat. Comme nous sommes entrés lundi dans une période de froid dont on n'entrevoit toujours pas la fin, la température était fraîche, mais pas au point de nous faire frissonner, pour peu qu'on eût pris la précaution de se vêtir d'un gilet ou d'une veste légère.
Frank Valentin chante à PérigueuxCoté animation déambulatoire, nous avions les Sikinis, un groupe venu du limousin qui se décrit comme étant : « Au croisement des musiques médiévale, orientale et celtique ». J'avoue ne pas avoir trop écouté ce qu'ils jouaient ; ce que j'aurais sans doute été plus enclin à faire, sinon par goût, du moins par intérêt, si j'avais été seul.

Ce qui a le plus sollicité mon attention fut ce grand gars arborant le galurin et cette jeune fille blonde qui se tenaient à l'angle de la rue des Chaînes et de la place Saint-Silain. Frank Valentin, accompagné d'Élodie, se spécialise dans la chanson de l'entre deux guerres ; dans son répertoire on trouvera :
  • Mon amant de St Jean
  • Ménilmontant
  • Un gamin de Paris
  • Vous qui passez sans me voir...
et bien d'autres grands classiques qui évoquent des sensations inexprimables, même chez les moins de vingt ans qui, parce qu'elle était défunte avant qu'ils soient nés, n'ont pas pu connaître cette époque. Ce sont peut-être les vieux films dans lesquels jouaient : Arletty, Gabin, de Funès dont nous nourrissons encore aujourd'hui notre imagination, qui nous donnent l'impression d'avoir connu toutes les décennies les plus terribles et les plus folles du siècle dernier. La magie de la télévision et du cinéma qui parvient à alimenter notre mémoire en souvenirs autant, sinon plus que notre actuelle, souvent insipide existence.
[1] Frank Valentin chante avec Élodie - [2] Frank signe des autographes
[1] Frank Valentin chante avec Élodie - [2] Frank signe des autographes
Un chasseur de son ?
Quel est cet objet bizarre que tient cette personne au long cheveux blancs assise à la terrasse du bar du Coderc ? Un micro ? S'agit-il d'un chasseur de sons ?
Ainsi mercredi soir, je regardais le beau Frank pousser sa chansonnette et j'imaginais, comme dans le dernier film sur la vie de la Môme Piaf, la gamine Edith, tirer sur l'ourlet de sa veste pour recevoir de son regard un peu d'amour paternel ; et si je n'avais pas eu à partir avant la fin de la chanson, nul doute que mes yeux se seraient embués comme si de douloureux épisodes m'étaient revenus en mémoire. Cet embrument aurait-il eu lieu d'être ? L'émotion que j'aurais ressenti aurait-elle été issue d'un épisode réel de ma vie, d'une scène vue sur un écran de cinéma ou d'un amalgame des deux ?... je ne suis moi-même pas sûr de le savoir.

Association « L'entre-deux chansonnettes »
La Berthonie
24660 Notre Dame de Sanilhac


Frank Valentin
Tel. 0660424137

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