La fièvre du mercredi soir vendredi 10 août 2007

Cela me rappel ce temps en Normandie, où il y avait encore des bals sous chapiteau aux abords de nos petites communes. Ceux-ci étaient fréquentés par de nombreux jeunes, parce que les discothèques étaient encore peu nombreuses, trop chères ou trop loin. Les bandes de casseurs du coin venaient, pour clore la soirée, se jeter les chaises à la tête. Mais avant le chaos nous avions tous une chance, nous qui buvions peu, de ravir ce coeur convoité depuis... une ou deux heures. C'était simple, sans complication et les slows nous étaient bien utiles, voire indispensables... Les yeux de la jeune fille étincelaient sous la lumière des stroboscopes et ses lèvres douces comme cette nuit, et sucrées comme le Coca-cola qu'elle tenait à la main, s'abandonnaient aux nôtres.
Il y avait peu de romantisme, si je me souviens bien, dans l'approche et la conclusion, ou bien il était sommaire, du moins c'est comme cela, trente ans après, que je me souviens de mes premiers amours d'adolescents.
Libellés : autres-sujets, Marches-de-nuit-Perigueux
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